11 août 2008

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Quatre. Quatre c’est le nombre de jours que je viens de passer allongée sur mon canapé à scruter obstinément le plafond. Malgré les miaulements de la saloperie de sac à poils qui me sert d’animal de compagnie, malgré la raréfaction de la nourriture dans mon frigo, malgré les mails qui s’accumulaient.
Mais quand j’

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ai senti que les muscles de mes jambes commençaient à s’atrophier, j’ai pensé « demain, demain, promis, je me lève. »
Demain étant aujourd’hui (c’est une excellente philosophie de vie ça), je me suis levée. Certes, j’ai parcouru 5 mètres mais je suis debout. (Enfin, là, je me suis rassise.)

Mais ces quatre jours de coma cérébral n’auront pas été totalement vains puisqu’ils m’auront permis d’atteindre ce résultat-là (et oui, même en période de déprime je reste une geek et oui, j’en tire une certaine satisfaction, je vis ça comme un aboutissement) :

Photobucket

Zookeeper forever. Une espèce de tétris avec des animaux. Pour ceux qui ne connaissent pas, je vais essayer d’expliquer la règle mais ça va être difficile vu l’extrême complexité de ce jeu. Il faut aligner trois animaux identiques. Pour cela, on clique sur deux animaux pour inverser leur position. C’est à peu près au niveau d’un enfant de quatre ans (d’ailleurs vous noterez que c’est sur le site de « jeux pour enfants » – et personnes qui viennent de rompre rajouterais-je). L’intitulé « jeu de réflexion » est légèrement mensonger. Mais ce score-là, c’est quand même le fruit de quatre jours de travail et de non existence sociale. C’est pas mal même ça n’arrive pas à la hauteur des 40 000 points que j’ai fait par un incompréhensible miracle il y a deux semaines, exploit dont je n’ai pu malheureusement garder aucune trace.
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7 août 2008

L’ornithorynque

Pourtant, on m’avait prévenue. J’ai fait des études réservées à une tribu de paranoïaques névrotiques marginaux. J’ai fait de la sémiotique. L’étude des signes. C’est très chouette. Mais ce que personne ne vous dira sur la sémiotique, c’est que ça rend fou. La sémiotique est une matière qui a réussi à éliminer la notion de réel ou de réalité. Un exploit théorique qui, vous l’admettrez, s’apparente assez à un processus névrotique. Le problème de la sémiotique n’est pas de déterminer l’existence de la réalité ou de chercher à la définir, à l’identifier (ce qui est tout de même le but de la plupart des domaines de recherches, peu importe l’angle choisi, historique, sociologique etc…) Pour nous, paranoïaques névrotiques marginaux, la réalité est sûrement mais elle est loin, inaccessible et donc tout à fait secondaire. Notre objet d’étude c’est le décryptage de système de signes que nos congénères, par naïveté totale, prennent pour la réalité alors que nous savons bien nous, qu’il ne s’agit que d’illusions auto-référentielles. Mais chacun, à travers la saturation de signes qui l’entoure, se forge sa « vision » du monde, son monde (en sémiologue, je dirais son « mondain »). Et toute sa vie, il se meut dans cet ensemble plus ou moins cohérent pensant que les signes renvoient à la fameuse réalité alors qu’ils ne renvoient qu’à eux-mêmes.
C’est assez ironiquement cruel pour une apprentie sémiologue de découvrir que l’ensemble de signes qu’elle imaginait être sa vie, avait été mal interprété et donc mal vécu. C’est d’autant plus cruel qu’elle ne peut intellectuellement pas penser « ah, je découvre la vérité » puisque la vérité est la réalité. Je me contente donc de basculer d’un mondain à un autre, d’un système de signes à un autre. Et c’est plus ou moins douloureux selon le degré de compatibilité des deux systèmes.

On va recommencer à parler des trolls, c’est quand même plus sympa.
Et des loutres aussi parce que c’est sacrément cool.

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6 août 2008

Les trolls, part two

Originellement est troll celui qui a une haute conscience de sa nature de troll.

Et c’est ce qui m’intéresse vraiment, le troll intelligent, le troll qui trolle à dessein, j’ai envie de parler de troll ontologique mais ça ne veut rien dire. Bref. En résumé : celui qui est délibérément pétri de mauvaises intentions. Il faut dire qu’en règle générale, la méchanceté m’intéresse (tellement exotique aux yeux purs de la petite biche que je suis).

Ce troll-là décide de foutre en l’air un topic dans un forum, voir même le forum tout entier. Parce qu’il s’emmerde, parce que le sujet l’énerve, parce que ce jour-là il a un problème de constipation mais surtout parce que C’EST RIGOLO. Il ne poste donc pas pour donner son opinion, il verse dans la provoc pour faire déraper la discussion. Son mauvais esprit peut même aller jusqu’à se créer plusieurs pseudos différents pour s’auto-répondre et alimenter sa propre polémique.

Il a diverses techniques pour polluer l’espace. La plus grossière (et la plus efficace) sera de laisser un message misogyne sur « au féminin point com », trotskyste-léniniste sur « entreprise et joie de vivre » et raciste que n’importe quel forum (ex: « les noirs ils sont ken meme tre sportifs). Le plus incroyable, c’est que ça marche et qu’il y en a toujours au moins un, si ce n’est 50, pour lui répondre malgré l’adage « do not feed the troll. » Une fois ses proies ferrées, il enchaîne avec un degré de mauvaise foi inégalée une argumentation absurde (ex bis : « mè si! cé normal puisk‘ils dessendent du singe« ). Or, rien ne rend les gens aussi fous que la mauvaise foi. A partir de là, c’est bon, le forum est définitivement foutu.

Plus subtilement, il peut innocemment lancer le débat sur un sujet dont il sait qu’il va générer une chouette engueulade, un thème sur lequel les gens sont toujours prêts à sortir les couteaux et les silex pour s’écharper dans les règles de l’art – et cela sans que le troll ait même besoin d’intervenir. (Ex, sur un forum d’informaticiens qui parlaient tranquillement de jeux vidéos, demander « et sinon, vous êtes plutôt mac ou pc ? J’ai entendu dire que les macs étaient plus stables »).

Mais là où le troll acquiert mon estime, je l’avoue, c’est la méthode hautement vicieuse de l’ergotage. Il va lancer des sujets parallèles l’air de rien, avec une innocence démoniaque : « y’a un problème avec le forum, non ? J’ai l’impression que ça marche pas » ou encore « jamais ça prend pas jamai de s ? » Et hop, une fournée de dix messages pour répondre « non, je crois que ça marche, moi, j’ai pas de problème » ou « la règle c’est avec toujours » et adieu le sujet de départ du forum et définitivement rompu le fil de la discussion.
Pour avoir des exemples parlant, il suffit de faire un tour sur les topics du forum d’allociné.

Dans le genre, à lire absolument, le concours de trolling organisé par feu Versac qui avait ouvert un billet uniquement pour que ses lecteurs se livrent à une joute de mauvaise foi, d’insultes, de syllogismes, de parallèles foireux.

MAIS CE QUE RAPPORTE L’ARTICLE DU NYT EST UN PEU DIFFERENT.
(re-teaser, mais je vous jure que je vais finir par en parler de cet article).

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5 août 2008

Les trolls, part one

Je m’attaque à un vrai post de geek qui nécessiterait d’organiser une réflexion solidement construite ce qui ne sera pas le cas je vous rassure. Le thème du jour (et d’après sa longueur il va pouvoir être saucissonné pour me tenir plusieurs jours) : les trolls. (Aucun rapport avec ma rupture n’est-ce pas.)

D’abord, vous permettrez une précaution oratoire : j’ai horreur de la diabolisation qui est faite d’internet. Ce discours « attention danger » où on a l’impression que le web est envahi par les pédophiles, les fascistes et les abrutis. Ceci étant posé, on peut s’interroger entre gens civilisés et internautes aguerris sur quelques dérives minoritaires.

Tout démarre avec un article fort intéressant du New-York Times, (oulala… c’est déjà l’extase de pouvoir mettre un lien sur un truc pareil) article que je vous invite à lire si le fait de vous coltiner 7 pages en anglais sur un écran d’ordi ne vous rebute pas. Personnellement, c’est le genre d’exploits que je ne réalise pas tous les jours mais l’importance du sujet m’y contraignait. L’article est fort intéressant mais confond un peu des sujets différents sous le nom générique de trolls.

So let’s talk about troll.
En résumé, le terme « troll » désigne sur internet les individus nuisibles. Mais par abus de langage, on arrive à un stade où le terme de troll semble s’appliquer aussi bien à un abruti qu’à un malpoli dans la mesure où ils nuisent effectivement au bon déroulement de la vie sur internet.

Personnellement, je n’ai été confrontée aux trolls qu’à de très rares reprises. Et en règle générale dans les commentaires de mes articles sur Brain (le meilleur webzine actuel blablabla). Les commentaires et la présence de trolls ayant fourni à la rédaction l’occasion de multiples discussions sur le thème « faut-il laisser aux cons la liberté de parole ? » Je suis absolument pour, d’autres pointent l’hypocrisie d’un système qui donne aux lecteurs l’illusion que leur parole vaut autant que celle de spécialistes qui ont bossé sur le sujet. Nous avons essentiellement à faire à des trolls idiots – comprendre qui ne sont pas d’accord avec ce qu’on a écrit ou même plus fréquemment qui n’ont pas compris notre propos. Mais il vaut toujours mieux avoir des trolls dans les commentaires que pas de commentaire du tout.

Un des problèmes posés par ce terme de trolls, comme souvent avec internet, c’est qu’on a un peu l’impression qu’on donne un nom nouveau à une pratique ancestrale. En soi et au sens large, le trolling a toujours existé. Prenez un dîner entre amis, la discussion vire politique, y’en a toujours un pour saboter le débat avec des arguments foireux, des analogies lamentables, des contre-vérités à foison. Des énormités telles qu’on passe le reste de la soirée à lui expliquer que « non, Sarkozy, c’est pas Hitler ». (vous avez gagné un point Godwin) Bien sûr quand je dis un, je pense « la majorité des gens autour de la table » mais bon… Donc le troll idiot n’est finalement qu’un abruti tout à fait classique qui se retrouve aussi bien sur les forums web que dans les réunions de famille.

MAIS ORIGINELLEMENT, UN TROLL CE N’EST PAS CA.
(attention, teaser pour le prochain post).

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30 juillet 2008

Google manitou

Il serait facile d’attribuer toutes mes réactions, mes humeurs, mes envies à ma NOUVELLE SITUATION DE FEMME CELIBATAIRE.
Ca serait même beaucoup trop facile et j’aime pas la facilité.
Donc le fait que j’ai googlé hier mes amours de jeunesse N’A RIEN A VOIR avec ma nouvelle situation de femme célibataire.

J’ai toujours été étonnée par le manque de curiosité de l’homme-dont-je-viens-de-me-séparer pour mon passé amoureux. Bref, il y a heu… une dizaine années hein quand même, j’ai vécu une histoire d’amour torride avec un tout jeune garçon à l’allure féline qui me faisait littéralement craquer. Je crois me souvenir qu’il était également terriblement capricieux. Il prenait la mouche pour rien, il boudait facilement mais comme sa peau était extra-ordinairement douce, il avait le droit. (Finalement, les droits humains ne tiennent à pas grand chose). C’était juste après la coupe du monde, il était grand, fou, impétueux et nul en anglais, ce qui lui avait valu de se retrouver en séjour en Angleterre avec la LEC et moi. Comme il avait brisé le coeur d’une des filles de notre « bande » (dans ce genre de circonstances, les groupes se forment très vite) il avait été plus ou moins exclu et moi, grande âme/coeur généreux/hormones en folie, je m’étais dévouée pour m’occuper de lui. Il s’appelait Matthias Degouy (je trouvais d’ailleurs une connotation particulièrement pornographique à son nom) et habitait Lapoutroie en Alsace. Je me souviens avec émotion de tous les détails de cette folle histoire, je m’imagine toujours qu’on va tomber nez à nez au coin d’une rue et, tenez-vous bien, j’ai encore le paquet de cigarettes anglaises qu’il m’avait offert (vous vous rendez-compte qu’il a quand même survécu à tous mes déménagements).

Tenez, voilà la preuve (avec la date écrite dedans de ma plus belle écriture adolescente et schizophrène).

Bref. Hier nuit, terrassée par les trente degrés de pollution bagnoletaise, je cherchais désespérément des noms de groupes pour un top 5 pour Brain (le meilleur webzine actuel, vous vous souvenez). Promenade clip sur youtube donc. Et Eagle eye cherry – notre chanson (en tout cas c’est ce que j’avais décrété de manière assez arbitraire à l’époque sans même l’en informer). Et hop, je lance google manitou.
Google manitou et Facebook m’ont effectivement trouvé un Matthias Degouy qui habite à Lapoutroie.
Et des photos.
Sauf qu’avec toute la concentration du monde, IL EST IMPOSSIBLE QUE CE SOIT LE MEME.
Et pourquoi me direz-vous. Pas qu’il soit devenu monstrueux, non. Regardez donc.

PARCE QUE SIMPLEMENT JE NE RECONNAIS PAS CET HOMME.

(Qui ceci étant a l’air fort sympathique.)
Mais, cette personne-là, je ne l’ai jamais rencontrée. Matthias était…
Et là, le choc. Parce que je me souviens de toute cette histoire en détails mais je m’aperçois alors que je ne me rappelle pas du tout à quoi il ressemblait.
Pas catastrophique, certes.
Mais comment se fait-il que même avec une photo sous les yeux, son visage ne m’évoque rien ? Rien. Niet. Nada.
Je le regarde, je me concentre sur les yeux, le nez et… non, connais pas.
J’étais folle amoureuse de lui, on a couché ensemble à un âge où c’est quand même un truc important et… Rien. Je vous jure, je n’ai jamais vu ce type, même y’a dix ans.

Il est évident qu’un autre Matthias Degouy né la même année et ayant la même adresse habite à Lapoutroie.

Le pire, c’est que la seule chose qui arrive à peu près à me convaincre qu’il s’agit bien de lui, c’est la photo de ses chiens.

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