16 décembre 2011

Bilan 2011 suite – part one /b le roman

Il semblerait que je vais très bientôt récupérer ma vie. Ou en tout cas une vie. Et je pourrai écrire, poster des vidéos de chats, gagner des sous en faisant des papiers, passer la journée en pyjama, ne pas éteindre la télé, manger des tartines, faire des listes, traîner sur l’internet de lien en lien en lien.

En parlant de comment passer un bon samedi en famille, c’est old mais je ne peux pas résister au plus beau fail twitpic du monde. Aka les seins de Tori Spelling – Donna-la-pucelle dans Beverly Hills. Son mari a pas fait gaffe, il a posté une jolie photo de leur fils sur Twitter sauf que derrière son fils, il y avait les seins nus de Tori…

Bref. Perso, depuis septembre, je passe pas trop mes samedis à me faire photographier les nichons devant mon fils, je les passe plutôt dans des TER pour aller à la rencontre de mon public. Ce qui est un non-sens complet vu que, a priori, quand vous écrivez, c’est que vous aimez bien rester enfermé chez vous sans contact humain. Si vous aimiez rencontrer des gens, vous auriez été acteur ou attaché de presse. Quand vous êtes plutôt du genre solitaire, vous avez le choix entre : écrire ou passer votre vie sur internet. (Ca donne une idée un peu au débotté, grosso modo, de mes capacités naturelles de socialisation.)

Ce qui nous amène subtilement au bilan de mon année 1°) b/

Après, avoir signé un mirobolant contrat d’édition, vous pensez que donc que votre part du job est fini. Sauf que j’avais zappé quelques étapes. Parce qu’au Diable, on travaille tous ensemble. Il a fallu se mettre d’accord sur l’argumentaire de vente, sur la quatrième de couv, et… sur la couv.

Vous n’aviez peut-être pas remarqué jusqu’à présent mais Couverture et Cauchemar, commencent par la même lettre…

L’idée c’était qu’il fallait choisir soit une couv meuf, soit une couv génération, soit une couv polar. Mama Mazauric m’a dit de lui faire confiance, qu’il fallait une couv meuf.

On m’en a proposé une vingtaine. A l’époque, j’ai absolument refusé de les montrer aux gens parce que j’avais un peu honte. Et à chaque fois, j’ai en gros répondu :

C’est moche

Bah c’est pareillement moche en plus foncé

(On a mis assez longtemps à comprendre pourquoi le graphiste tenait tellement à nous foutre un pied sur la couv. Perso, j’y voyais une métaphore inconsciente pour me signifier qu’il foulait aux pieds mon roman de caca. Mais en fait, il s’est avéré que c’était une parabole de l’amitié – comme les 5 doigts du pied. Voilà-voilà.)

Ensuite, y’a eu la période sacs à main…

Argh… c’est horrible…

Mais mais mais ne serait-ce pas des larmes de sang qui coulent de mes yeux ?

A ce stade, Mama Mazauric a sensiblement changé de discours. On est passé de « Ne t’inquiète pas, on finit toujours par trouver et on ne prendra jamais une couv que tu n’aimes pas » à « Titiou, on n’a plus le temps. Il va falloir choisir une des couv qu’on t’a proposées ». Jeveuxpasjeveuxpasjeveuxpas.

Ensuite, il y a eu les silhouettes.

A quoi j’ai répondu que c’était pas parce que mes héroïnes s’appelaient entre elles les morues, qu’il fallait qu’elles ressemblent au scanner d’une carpe morte. (Je sens que là, je pourrais faire un jeu de mots digne d’un stand de la fête de Lutte Ouvrière.) (Cette blague ne sera comprise que de meilleur ami mais tant pis.) (Sachez que selon moi, les jeux de mots se classent en deux catégories : les jeux de mots pourris inspirés des titres de Libération et les jeux de mots pourris du type du nom des stands à la fête de LO.) (D’où nous pouvons en déduire que le jeu de mots n’est pas une valeur de droite.) (De même que l’amour, la solidarité et la bonne humeur.)

Après avoir expliqué que les silhouettes infrarouge y’avait pas moyen. Que quitte à faire une couv meuf, autant y aller franchement, on a trouvé l’image des jambes de Barbie.

Donc pour ceux qui détestent cette couv, je vous demande de revoir les images précédentes pour mieux comprendre d’où on revient.

Après la publication, vous attendez les critiques.

Je vais pas faire un best-of des bonnes critiques hein, ça serait pas drôle. (Mais quand même Charlotte a fait un super papier sur mon roman. Et c’est l’occasion de donner un gage d’authenticité à ce blog. Pour les viiieeeux lecteurs, ils se souviendront que j’ai vécu le début de mon cdd à slate comme une punition. On m’avait arrachée mes vêtements et jetée hors du jardin d’Eden des pigistes. Un peu traumatisée, j’avais passée les deux premières semaines à ne pas être franchement conviviale avec mes collègues (alors que je les <3). Mais on aurait pu penser que j’en rajoutais dans l’auto-portrait asociale. Grâce au papier de Charlotte, on a la confirmation que pas du tout.)

Donc voici les meilleures critiques mauvaises que j’ai eues (là, je me dis que heureusement que Mama Mazauric mon éditrice ne lit pas mon blog, sinon elle me fouetterait nue avec des ronces). (Merci à Julien, Charles and co de pas me balancer.)

En général, les critiques ont tourné autour de deux choses : le mélange des genres (polar, meufs, roman psychologique) et le mélange des registres de langage (foutre à l’imparfait du subjonctif). Si y’avait pas eu, deux siècles avant, Victor Hugo et la bataille d’Hernani, j’aurais presque pu croire que j’avais écrit un roman super choquant de modernité. (Tu as quitté l’école depuis plus de deux ans ? Tu ne te souviens pas de la bataille d’Hernani ? En quelques mots : manifeste du romantisme, 19ème siècle, Hugo casse les codes du théâtre classique notamment en revendiquant le mélange des genres comme signe de modernité.)

Il y a eu évidemment tout le « c’est de la chick litt ». Mais ça, franchement, avec la couv qu’on a choisie on l’a bien cherché. En plus je suis une fille. Et j’ai un blog. Et OUI je porte une marinière sur la photo officielle. Donc bon…

En fait, la seule remarque qui m’a étonnée c’est la récurrence du qualificatif de « bobo ». Dans mon esprit, le bobo est un individu blindé de thune. Ce qui n’est pas vraiment le cas de mes personnages. Après réflexion, je pense que ça vient d’une méconnaissance. Les critiques confondent le « bobo » et le « branchet ». Sans doute parce qu’ils ne lisent pas assez Brain magazine. Le branchet est un mélange entre le branché et le déchet, ses mœurs dissolues ont été étudiées par l’éminent Cyril2Real. Typologie du Branchet et lexique pour mieux le comprendre.

Venons-en au TOP 5 des critiques :

5/ La critique qui n’a l’air de rien :

« Malgré un ton et une trame qui frôlent souvent le lieu commun de la génération « filles et Internet » (cf. le titre de son blog), on appréciera la fraîcheur de ce court roman pour terminer l’été. »

Sauf que… le roman fait quand même 450 pages. Clairement, la meuf qui a écrit ça, elle venait juste de relire Guerre et Paix.

4/ La critique que j’aurais dû envoyer à Raphaëlle « Le début du roman m’a un peu rebuté, j’ai trouvé l’écriture assez spéciale. Le fait qu’elle parle d’Ema dans son livre à la troisième personne du singulier m’a un peu dérangé, je n’ai pas su vraiment m’attacher à ce personnage.

Cependant, j’ai quand même passé un bon moment avec ce livre. Mis à part les longueurs et des petits éléments de langage qui m’ont dérangé, je me suis amusé de certains passages.

De plus, le lecteur peut parfois s’identifier aux personnages, et c’est assez plaisant dans un livre d’avoir un point d’attache de ce genre.

je pense qu’il faut le lire pour pouvoir se faire sa propre opinion car c’est un style quand même relativement particulier, on aime ou on n’aime pas. »

3/ La critique qui dit que je parle comme une enfant de catin. « Sans vouloir apparaitre pour la rabat-joie de service, le côté quelquefois un peu vulgaire et grossier m’a rebutée. » http://fibromaman.blogspot.com/2011/08/titiou-lecoq-les-morues.html

2/1/ Ex-aequo, mes deux critiques préférées, dans des genres très différents.

D’abord, celle du blog d’une « shopping-addicte ». « ce livre a un parti pris de politique gauche, à mi-chemin entre l’altermondialiste et le PS. Je n’ai pas aimé, non pas par affinité avec la droite, juste parce que je n’aime pas la politique tout court (et donc lire ce roman n’était pas un plaisir). (…) Trois sujets divers qui auraient mieux fait d’être séparés. Surtout quand l’enquête pseudo-policière ne trouve son réel dénouement que dans l’épilogue au lieu du chapitre précédent. » Et le mieux du mieux : « – l’auteure cherche clairement à provoquer. Elle manie des mots d’intello qui me sont inconnus et les mélange avec des propos très vulgaires, ce qui ne m’aurait pas gêné si cela ne tombait pas comme un cheveu sur la soupe. On dirait juste qu’elle cherche à se faire remarquer. »

Et mon autre préférée : « la verve féministe utilisée par ces morues, rédactrices avides du manifeste des morues qui grosso modo est au féminisme ce que la télé réalité est au journalisme d’investigation. »

\o/

N.B. : à ce rythme, je pense que j’aurai fini mon bilan 2011 pour 2013.

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55 commentaires pour “Bilan 2011 suite – part one /b le roman”

  • Si t’aimes pas la politique, je vois pas pourquoi tu lis le bouquin. Non vraiment, la dernière critique est FANTASTIQUE!

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 18 min
     
  • Elle avait dû se faire arnaquer par la couv Barbie…
    Oui, la dernière est la meilleure. (Le mec doit même pas savoir que je suis une grosse fan de télé-réalité.)

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 20 min
     
  • moi je l’ai dévoré en un we, et quand je fais l’autiste pendant 48h, c’est signe que je m’éclate ! La couv choisie est chouette ! J’ai ri, flippé, et je me suis identifiée, et suis loin très loin d’être une bobo !
    J’attends le prochain avec impatience… et te souhaite une très belle année 2012 par la mm occasion !
    merci à toi

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 23 min
     
  • Caole : bah voilà, on est d’accord, c’est pas un roman de bobos. :)

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 25 min
     
  • Critique 4 : « je n’ai pas su vraiment m’attacher à ce personnage (…) De plus, le lecteur peut parfois s’identifier aux personnages, et c’est assez plaisant dans un livre d’avoir un point d’attache de ce genre »

    Elle s’attache ou elle s’attache pas ??

    Euh ton graphiste il habite dans les années 70 ou bien… ?
    ^^

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 31 min
     
  • c’est évident ! ce n’est ni puant, ni prétentieux ! juste désinvolte comme il faut, drôle, humain !

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 34 min
     
  • Came : oui, je sais, c’est bizarre. Mais on n’est pas/plus à ça près (par contre, je me rends compte que j’ai oublié de mettre le lien de celle-là).

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 36 min
     
  • Tout ce qui fait le charme de l’avant dernière critique tient dans cette observation délicieuse : « Elle manie des mots d’intello qui me sont inconnus » ou, « Comment tuer sa crédibilité pour les nuls », c’est aussi savoureux que les pleurs d’un enfant le matin de noël parce que papa a oublié les piles.

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 44 min
     
  • Flying Pan : mais elle a le bénéfice de l’honnêteté au moins. (Par contre, j’aimerais bien savoir de quels mots elle parlait…)

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 46 min
     
  • Je n’ai pas lu ton livre, mais il était bien.

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 47 min
     
  • Quelque part c’est plutôt sympa, les critiques dont tu parles sont aussi laides que les couvertures qu’on t’a proposées.

    Je ne sais pas d’où ils ont sorti leur graphiste, mais il serait peut être temps qu’ils lui enlèvent ses mouffles.

    Effectivement, ça part de loin !

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 48 min
     
  • Bizarrement, les mauvaises critiques écrites par des gens cons me donnent toujours plus envie de lire un bouquin que des bonnes critiques écrites par des gens dont je me fous. Je vais l’acheter, donc :)

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 54 min
     
  • Bizarre les couvertures…Je trouve pas les jambes de Barbie super, mais les premières avec le pied sont immondes, tout simplement.

    Quant à la critique de l’autre qui n’aime pas la politique, et qui ne comprends pas les mots « intellos », je me demande si elle est un peu attardée ou juste dans son monde (si on supporte pas la politique à ce point la…).

    le 16 décembre, 2011 à 17 h 56 min
     
  • C’est dommage que si peu de critiques aient souligné à quel point c’est un roman original. Chick lit ou pas, peu importe. Je suis une fille, je passe beaucoup de temps sur Internet, et c’est la première fois que je retrouve dans un roman vendu en librairie quelque chose de la liberté de ton, du féminisme, du cynisme et de l’humour présents sur tant de « blogs de fille » (Dariamarx, Maia, Pétronille, etc, et toi donc).
    Des filles qui écrivent comme toi, il en faudrait plus!

    le 16 décembre, 2011 à 18 h 04 min
     
  • Tu diras à Mama Mazauric que c’est pas joli d’exploiter ses enfants pour son boulot.

    le 16 décembre, 2011 à 18 h 11 min
     
  • j’aurais préféré une photo de gabrielle à la place des jambes de barbie en couverture de ton livre

    le 16 décembre, 2011 à 19 h 11 min
     
  • « politique gauche, à mi-chemin entre l’altermondialiste et le PS. » Bovet et Hollande sont sur un bateau…

    Les deux pintades victimes de la mode m’ont carrément donné envie de lire ton bouquin! Bon après j’ai un peu une thèse à finir… Mais quand même!

    PS: Entrée libre, c’était top.

    le 16 décembre, 2011 à 19 h 23 min
     
  • Ah, mais pourquoi ne pas citer tout mon billet ? Vous avez oublié : « Mais, malgré tous ces bémols, j’ai souri à plusieurs reprises. Car mine de rien, il y a du punch et une dynamique dans ce roman ! »

    Clara

    le 16 décembre, 2011 à 19 h 31 min
     
  • Sur parutions.com, ils précisent que le bouquin coûte 144,1 Francs, ça m’a bien fait marrer. 30 centimes par page. Faudra que je le lise, mais pas maintenant, y a Koh Lanta.

    le 16 décembre, 2011 à 23 h 43 min
     
  • Il y a des mots ou des phrases que je ne peux prononcer car le fait qu’ils soient employés par un trop grand nombre de personnes à ton égard en diminue l’impact, en relativise la portée, en hiérarchise la source. C’est pourquoi j’utilise l’anonymat pour les suggérer.

    le 16 décembre, 2011 à 23 h 46 min
     
  • Pense à fouetter Mama Mazauric avec des chardons pour avoir préféré une couv’ meuf à une polar, ça aurait sans doute été plus simple.
    (et pis la 4ème de couverture rose, scrogneugneu !)
    Perso, je trouve que parutions.com joue une catégorie au dessus de shopping-addicte (d’ailleurs tu n’as pas cité le pire : elle a aimé la couverture ! :P)

    le 17 décembre, 2011 à 1 h 31 min
     
  • « Vous n’aviez peut-être pas remarqué jusqu’à présent mais Couverture et Cauchemar, commencent par la même lettre… »

    Autre preuve que cela ne peut pas être une coincidence, Couverture et Coincidence commencent également la même lettre !

    ;-)

    le 17 décembre, 2011 à 1 h 34 min
     
  • Ah ouais quand même. Dommage que la couv n’ait pas elle aussi fait l’objet d’un contrat mirobolant ;) Cool ces critiques, ça me donne plus encore envie de lire ces morues mais je vais d’abord me refaire l’intégrale de loft story saison 1 (une autre oeuvre culturelle de qualité n’ayant pas vraiment fait l’objet d’un contrat mirobolant concerning la charte graphique)…

    Pas trop de soucis dans tes déplacements TER avec ces incroyables remaniements horaires de nos amis les cheminots ferrés ?

    le 17 décembre, 2011 à 12 h 45 min
     
  • ça manque de chats ce post

    le 17 décembre, 2011 à 13 h 04 min
     
  • Je me permets d’exercer mon droit de réponse quant à cet article et surtout aux commentaires qu’il a suscité.

    Ce livre m’a été envoyé en service presse sans que je puisse le choisir personnellement. C’était un quitte ou double, pour un tel roman, et ça n’a pas marché avec moi. J’ai expliqué pourquoi dans mon article (aka le côté politique). Il est à noter que son titre et sa couverture ne faisant pas référence à cet aspect important de l’histoire, j’aurais très bien pu « me faire avoir » en librairie et l’acheter avant de m’apercevoir de mon erreur.
    Concernant le vocabulaire ultra-soutenu qui m’a gênée durant ma lecture (le livre est en « livre voyageur » pour le moment, sinon je t’aurais donné des exemples), ce qui m’a le plus dérangé, c’est que c’était mélangé au registre châtié. A la base, quand les deux sont séparés, cela ne me choque aucunement (au contraire, j’adore me cultiver, d’une part, et le réaliste du vulgaire, d’autre part,, tant que ces registres ne sont pas là pour faire joli ou pour amuser la galerie, réciproquement). Réunis ensemble, le grand écart était tel que cela faisait « poudre aux yeux ».
    J’ai écrit un avis clair, argumenté et honnête sur mon ressenti après la lecture de « Les Morues », je n’ai pas à rougir de ne pas l’avoir aimé et d’avoir voulu prévenir ceux qui auraient pu, comme moi, être « arnaqué » par la couverture de ce livre (je cite un commentaire ci-dessus).
    Comme le disait Warhol : « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi ! ». En soulignant l’aspect politique de ce roman, même de façon négative, certains ont pu se dire « Un livre de politique? Chouette! ». Alors pourquoi me fustiger d’avoir été franche? Parce que la politique est un sujet que tout le monde devrait apprécier même pendant ces purs moments de détente que sont les pauses lecture ?

    Un dernier mot : j’espère que mes critiques de lectrice lambda n’ont pas entaché l’envie d’écrire de Titiou (ce serait un comble vu que le livre est toujours bien mis en avant dans mes librairies), il y a des lecteurs pour chaque genre (les goûts et les couleurs…) et tous doivent être respectés.

    le 17 décembre, 2011 à 16 h 38 min
     
  • Haha mais ça vaudrait presque le coup de faire des critiques des critiques à ce niveau là, parce qu’y a du lourd quand même …
    Autrement, j’ai bien aimé la couv’ moi la première fois que je l’ai vue, et on peut pas me qualifier de particulièrement girly comme meuf. Les autres étaient clairement immondes en revanche.

    le 18 décembre, 2011 à 0 h 32 min
     
  • Super blog, très sympa, on se perd volontiers dans des heures de lecture ^^

    le 18 décembre, 2011 à 15 h 59 min
     
  • Très original et sympa ce blog , un peu ésotérique sur certains points à mon gout , mais bon.

    le 18 décembre, 2011 à 18 h 59 min
     
  • Titiou, je ne sais pas trop comment te le dire mais….
    Tu écris de plus en plus mal je trouve. Ton article est fatiguant à lire. Ton style part un peu en extrême live…un peu comme si tu t’étais dépêchée d’écrire…
    Je me permets de te dire ça car je te lis souvent ici ou ailleurs et j’ai pris l’habitude d’apprécier ton style.
    Mais là, depuis quelques temps…c’est un peu pénible. C’est épuisant à lire, ca donne envie de pas aller au bout.
    Bon. C’est la fin de l’année…tout le monde est fatigué…ca doit être ça la raison.
    PS : faudra m’expliquer à quoi ca sert d’enchaîner les phrases entre parenthèses. Si encore tu les avais imbriquées, ca aurait eu de la gueule…enfin disons un peu plus de gueule. Mais là…

    le 19 décembre, 2011 à 12 h 39 min
     
  • A propos de faire des listes, France Info a diffusé ce matin une petite chronique sur l’art de faire des listes, ils parlaient même de « poésie de la liste ». Très intéressant, mais il est hélas difficile à trouver en podcast. Peut-être le retrouverez-vous…
    Bonne continuation!

    le 20 décembre, 2011 à 11 h 21 min
     
  • Tu cherches juste à te faire remarquer.

    le 20 décembre, 2011 à 14 h 40 min
     
  • De toute façon Titiou, shopping-addicte à raison, t’est une grande malade, t’a un parti pris de gauche et puis ctou… (phrase entre parenthèse pour Screenabuze) bizous et continue!

    le 20 décembre, 2011 à 15 h 34 min
     
  • Si je suis un homme de 27 ans, j’ai le droit de lire « Les Morues » dans le train en assumant les jambes de Barbie sur la couv’ ou il faut que je remplace par la une d’un magasine Moto?

    le 20 décembre, 2011 à 15 h 37 min
     
  • Appelle ça du corporatisme si tu veux, mais je vois dans ce post une forme de réhabilitation de la critique professionnelle. Ca vole rarement haut, mais dieu nous garde du blog de lecture. Des bises

    le 20 décembre, 2011 à 16 h 21 min
     
  • Mais depuis quand on achète un livre pour sa couverture enfin ?

    le 20 décembre, 2011 à 17 h 24 min
     
  • Put’, ça envoie du lourd entre critique et compliment et c’est aussi à ça qu’on reconnaît le succès !! Quand il y a débat, il y a questionnement donc vaut mieux un livre qui fait parler que pas de commentaire et « au revoir ma petite dame ».
    Pour les couv’, je suis 100 % d’accord, celle choisit supplante les propositions haut la main. Le côté sexy et le titre affectueux décalé m’ont tout de suite attiré l’oeil. Après lecture du résumé, je me suis dit « H E T »: trois lettres qui signifient que je vais faire chauffer ma carte :-).
    J’ai eu la chance de te rencontrer à Toulon, au magnifique salon du livre qui tient plus de la foire (avec ses haut parleurs crachant des conférences passionnantes…) et de rester muette comme une carpe (c’est l’effet auteur qui m’a coupé le sifflet). Non en fait, à ce moment là, je n’avais pas encore attaqué franchement le roman.
    Depuis me suis rattrapée et j’ai dévoré « les morues », j’ai aimé le style vivant, drôle et acide…Pas de la chick lit mais de la lit tout court, bien dans l’air du temps, avec une vraie personnalité…Après pour le mélange des genres on aime ou on aime pas mais en même temps, c’est assumé dans le résumé si je ne m’abuse donc je n’ai pas été surprise. L’amitié, l’amour, la vision du couple de la société qui part en biberine, de la mort, tout y passe et j’ai vraiment passé un bon moment donc un gros MERCI (et bonnes fêtes joyeuses, heureuses et truculeuses) !!!

    le 24 décembre, 2011 à 13 h 17 min
     
  • Bonjour Titou,
    je suis en pleine lecture de « Les Morues », je l’ai presque terminé, j’ai assumé la ouverture barbie-legs et je me surprends même à la contempler plusieurs minutes d’affilée…
    Ce que je préfère dans ton roman c’est Persona. Je suis fan de toute cette idée de blogueur anonyme et naïf, dépassé par son succés.
    Merci Titiou pour tous ces bons moments de lecture… et joyeux noël ;-)
    Antonia

    le 24 décembre, 2011 à 15 h 19 min
     
  • Le père Noël m’a apporté ton livre!! :D

    le 25 décembre, 2011 à 15 h 11 min
     
  • Hé bien moi j’ai eu ton livre à Noel, je l’ai terminé le soir-même (pas réussi à m’arrêter), j’ai détesté la couverture (mais je conviens tout à fait que c’est la moins moche de toutes celles que tu as postées dans ce billet) et adoré tout le reste !

    le 28 décembre, 2011 à 10 h 33 min
     
  • Je viens de finir ton roman commencé ce matin. Je n’ai pas pu le lâcher.Du féminisme, de la politique, du polar et des vraies filles (et par vrai je veux dire qui ne ressemblent pas aux filles-clichés des comédies romantico-neuneu)
    Un savant mélange/dosage des intrigues et un style que j’ai apprécié.
    ça faisait un moment que je n’avais pas eu cette impression de fraîcheur à la lecture d’un roman.
    Merci

    le 29 décembre, 2011 à 23 h 52 min
     
  • J’ai reçu ton livre sous le sapin – venant du mari, me faire traiter de morue, ça commençait mal – et pourtant c’est un vrai régal! me reste 2 chapitres mais je traîne parce que je n’ai pas envie que ça se finisse!
    Merci à toi!

    PS: et moi j’adoooooore la couverture

    le 30 décembre, 2011 à 16 h 08 min
     
  • Ça se lit avec plaisir, c’est léger sans être superficiel.
    Par contre, j’ai trouvé LA faille :

    Ema se rappela une rappela une phrase de Balzac « ses mains étaient aussi froides que celles d’un serpent ».

    (chapitre 4)

    La citation est en fait de Ponson du Terrail.

    le 31 décembre, 2011 à 0 h 12 min
     
  • Hello !

    Je suis actuellement en train de lire ton livre.
    J’ai déjà dévoré la moitié.
    J’aime… beaucoup. Le style, l’histoire, les vérités que tu y glisses.
    Bref, un roman du XXIe siècle comme je les aime.
    Chut, ne me raconte pas la fin, j’espère la découvrir en cette fin de semaine ! :)

    A+

    le 1 janvier, 2012 à 22 h 44 min
     
  • Dans la librairie, la vendeuse m’a dit « Ah oui, les Morues, je crois que c’est le livre avec la couverture un peeeeuuu… ouais » (ah ce moment j’ai regardé pudiquement mes chaussures). Depuis, j’ai été très fier de le trimballer dans le métro, dans le train, dans l’avion…

    Moi au contraire ces allers-retours entre un language un peu soutenu et des passages écrits comme on parle, c’est quelque chose qui me plait beaucoup, dans ton livre ou ailleurs.

    le 4 janvier, 2012 à 0 h 16 min
     
  • Voilà, je termine la lecture de ton blog à l’instant (je fait un travail qui me permet d’aller sur internet -je n’ai pas dit qui m’autorise-). J’y ai appris pas mal de mots, beaucoup d’internet et j’ai bien ri. En fait j’ai procédé à ce que l’on appelle en oenologie une dégustation verticale (j’ai la flemme d’expliquer voici la définition donnée par un site spécialisé, d’autant que je ne suis pas spécialiste) « La dégustation verticale, d’un même vin pris dans différents millésimes : comme un voyage dans le temps qui permet plutôt de cerner les caractéristiques des cépages, d’un terroir et du style propre au vinificateur, que de simuler une évolution fictive. » bon çà donne à peu près çà, et c’est très enrichissant de suivre post après post un blog et c’est très interréssant d’apprendre des truc d’internet avec 3/4 ans de retard ! (en réalité j’ai fait la même chose avec Loïs http://howireallymetyourfather.blogspot.com/ qui est mon point d’entrée chez G&G). Pour finir ton bilan semble positif (3 livres si j’ai bien compté, et pas mal de lecteurs contents). Pour les morues, je l’ai offert à une lectrice qui ne te connais pas, qui aime lire et à qui je n’ai rien dit de toi. J’attends avec une certaine impatience ses impressions. Mais bon patience, patience…
    Bon bin c’est pas tout çà mais faut que je retourne bosser moi!

    le 4 janvier, 2012 à 16 h 01 min
     
  • Une chose vient de me frapper : mon commentaire est horodaté de 16h01 hors il est 15h01, wordpress est encore à l’heure d’été ? ou suis-je dans une faille spatiotemporelle ?
    (en fait j’ai eu une frayeur : koi!! WTF !! 16h !!! mais j’ai rien foutu, ouf 15h c’est bon je vais aller me faire un café)

    le 4 janvier, 2012 à 16 h 06 min
     
  • Du jour au lendemain, les morues deviennent: les morhhhhhhhhues. Avec un h soufflé à fond les balais.
    C’est ça la magie des ondes.

    le 5 janvier, 2012 à 9 h 19 min
     
  • Et du jour au lendemain, on apprend aussi que TF1 est la chaîne des chômeurs et des gigots.
    Ah putain c’est vraiment la crise!

    le 5 janvier, 2012 à 14 h 42 min
     
  • titiou tu nous as oublié je crois, on aura jamais droit à la fin du bilan 2011… snif moi je dis !

    le 6 janvier, 2012 à 19 h 58 min
     
  • Ben c’est normal…On peut pas être partouze à la fois.

    le 6 janvier, 2012 à 20 h 07 min
     
  • vous avez vu le nouveau site a la con ? http://www.askthem.fr

    le 8 janvier, 2012 à 20 h 36 min
     
  • J’ai beaucoup aimé ce livre … et j’attends le prochain avant trois ans j’espère !

    http://abrideabattue.blogspot.com/2012/01/les-morues-de-titiou-lecoq.html

    Bravo et merci pour cet agréable moment de lecture.

    le 17 janvier, 2012 à 23 h 40 min
     
  • Coucou, je viens de finir ton opus . Ce qui m’a donne envie d’aller sur ton blog. Conclusion: ton livre est bien.

    J’ai beaucoup aime. Tu as soulevé des tas de thèmes et tu as laissé des portes ouvertes, malgré la couverture qui peut laisser penser que ton roman est léger, il me fait réfléchir

    J’attends le prochain ( sans te mettre la pression non plus)

    Biz

    le 5 février, 2012 à 11 h 02 min
     
  • Je sais pas où mettre ça, mais félicitations pour le projet d’adaptation des « Morues » au cinéma, par Sylvie Testud s’te plait. Nan, la grande classe vraiment. Chapeau !

    le 14 mars, 2012 à 11 h 38 min
     
  • Groupe d’amis du 21iéme siècle : internet, réseaux sociaux, sorties « en » célibataires… Filles et garçons vivant ensemble sans tabou, libérés et libres. Heureusement le sentiment d’amitié et de respect existe toujours… tout au long de ce JOURNAL-ROMAN-POLAR… car cet ouvrage rassemble tout cela, les trentenaires branchés pris dans la spirale de l’ère nouveau se reconnaîtront, les lecteurs se trouvent eux aussi emportés dans cette spirale au travers de ce récit avec une écriture fluide, claire…. J’ai beaucoup aimé.

    le 8 mai, 2012 à 16 h 54 min
     

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