28 février 2012

La vérité sur la maternité

D’abord merci aux tweetos qui m’ont aidée pour mes problèmes informatiques samedi, c’est à peu près réparé.

Ensuite, j’ai fait un Top 10 des déclarations les plus stupides de Carla Bruni-Sarkozy. (Certes, je poste pas beaucoup sur le blog mais en vrai, je continue de bosser. J’ai fait d’autres papiers mais c’est celui-là que je préfère.)

Tu n’es pas du tout intéressé par les histoires de maternité ? Tu peux sauter de deux posts.

Venons-en à l’annonce de mon démoulage, annonce qui a provoqué plusieurs types de réactions. D’abord les félicitations (merci boys and girls). Les « j’y crois pas ». Visiblement, une partie d’entre vous n’envisageait pas que je puisse avoir des rapports sexuels. MERCI HEIN. Certes, j’ai souvent déclaré mon intérêt pour le porno mais enfin mes bons amis, soyons sérieux deux minutes : on peut mater du film de boules ET avoir une vie sexuelle non onaniste.

Il y a le « tu m’as trahie ». Hum… Donc là, y’aurait sans doute des choses très pertinentes à dire sur cette sensation, sur le pacte autobiographique à base de Philippe Lejeune (LE spécialiste de l’écriture du moi), (oh putain… je viens de découvrir que Philippe Lejeune qui, contrairement à ce qu’indique son nom, est né en 1938, a un site absolument digne des Craypions quoi).

Les « tu n’es plus comme nous, tu as rejoint le clan des Autres ». Oui et non. L’exemple de Vieux Félin est à ce titre fort rassurant. Mais bon, l’image de la mère reste un stéréotype très prégnant. (jeu de mot franco-anglais pourri) Je comprends bien que la vision qui s’impose à certains est celle d’une mère épanouie, posée, installée dans une vie confortable et sécurisante.

MOUAAHAHA… Attendez, après ce fou rire, je me remets une côte en place et on reprend.

La vérité, c’est qu’au moment où vous démoulez les filles, vous avez pas brusquement une révélation divine qui vous permettra de comprendre intuitivement votre enfant et d’aborder la vie avec sérénité. (En vrai, vous avez surtout mal.) (La seule révélation que vous avez c’est que l’inventeur de la péridurale devrait être béatifié.) Nota Bene à l’intention des lectrices qui auront peut-être un jour un enfant. La péridurale, c’est génial mais le truc dont personne ne m’avait prévenue c’est qu’une fois le cathéter de la péridurale installé, vous avez plus le droit : 1°) de boire même un verre d’eau 2°) de vous lever, 3°) conséquemment d’aller faire caca. Sachez-le. Perso, j’ai passé 10heures allongée et déshydratée. J’avais pas le droit d’aller aux chiottes mais par contre comme j’avais de la 3G, j’ai pu live-mailer mon accouchement.

Devenir mère ne marque pas la fin des années galères, ne fait pas brusquement de vous une adulte installée dans une vie confortable et sans heurt. Surtout qu’en plus, il a fallu que je corse un peu l’affaire. Des amis n’ont pas manqué de me faire remarquer qu’entre le chemin avec l’écriteau « ATTENTION Marre à caca dans 50 mètres » et « Route tranquille » j’ai un tropisme qui me pousse à choisir systématiquement le premier. Mouais… Je veux bien. Mais même moi je reste assez stupéfaite par ma capacité à scorer mes propres records.

A titre d’exemple, il y a mon inénarrable premier rendez-vous à la maternité où la sage-femme m’a demandé « Votre situation familiale. Vous êtes mariée, pacsée, en concubinage, célibataire ou veuve ? » et où tout ce que j’ai trouvé à répondre c’est « Vous avez pas it’s complicated dans votre formulaire ? » (Je vous déconseille de faire comme moi, ça a pas fait rire la meuf, elle a posé son stylo pour qu’on ait une « discussion » et ensuite elle m’a filé le numéro de la psy du service.) (C’est comme au lycée, il ne faut JAMAIS mettre sur son mot d’absence « raison personnelle ».)

Bref, on dira que je n’ai pas choisi la situation la plus simple du monde.

Après avoir démoulé donc, il vous reste plusieurs étapes dans le chemin de croix.

D’abord, le séjour à la maternité. Assez connement, moi, j’imaginais ça comme un séjour à l’hôtel où une équipe de sages-femmes me chouchouteraient et me transmettraient le savoir ancestral des mamans. Quelques jours de repos quoi.

En vrai, c’était pas du tout ça. Grosse grosse arnaque la maternité.

D’abord, le lendemain du démoulage j’étais pas juste fatiguée : j’avais mal. Plus précisément, j’avais des contractions. What ?! Bah oui, après l’accouchement, vous vous mangez facile 48h de contractions à crever de douleur. Pour vous soulager, toutes les 2h, les infirmières font le tour des chambres pour distribuer des cachetons. L’occasion de voir  de jeunes mères prêtent à aboyer et à sauter dans des arceaux de feu pour obtenir leurs médocs.

En plus, le premier matin j’étais tranquille en train de dormir (je venais quand même de donner la vie merde) quand une meuf est rentrée dans ma chambre en me disant « voilà votre bébé ». Et là, panique. Pendant quelques secondes, j’ai cru qu’elle se trompait. Parce que j’avais pas seulement oublié que j’avais accouché, mais j’avais carrément zappé que j’avais été enceinte. (On va mettre ça sur le compte du shoot de péridurale qui avait pas fini de se dissiper.) On peut aussi préciser à ma décharge que l’expression « le matin » à la mater ça veut dire à 6h du mat.

Donc on m’apporte le têtard, on me colle un biberon dans les mains et la meuf se barre sans rien m’expliquer. Comme je suis pas complètement débile, j’ai fait le rapprochement biberon -> enfant -> bouche. Pas peu fière de moi, une heure plus tard, quand la meuf revient, je lui tends le biberon à moitié vide. Je m’attendais à ce qu’elle applaudisse. Pas du tout. Elle m’a pourri la gueule. « Comment ça vous lui avez donné 50 cl ?! Mais vous êtes folle ?! Fallait lui donner 15 ». Ok… Comment tu voulais que je le sache grosse conne ?

Là, j’ai commencé à comprendre que les puéricultrices ne seraient pas mes amies. Entre autres parce que 95% d’entre elles sont des salopes sadiques.

Par exemple, celle qui était de garde la nuit.

Autrement dit celle qui a un pouvoir de vie ou de mort sur les jeunes mères.

Parce que c’est elle qui décide si elle accepte de vous prendre l’enfant pour la nuit. (Enfin… la nuit = 1h du mat -> 6h du mat.) Donc tous les soirs, vers 23h30, commençait le défilé des mauvaises mères. On arpentait le couloir pour passer devant la baie vitrée de la nurserie en boitant, genre « oh zut… mes sutures d’épisio ont encore lâché », l’air hagard, genre « c’est donc ça le baby-blues » dans l’espoir que la salope de puéricultrice allait avoir pitié et accepter de nous prendre nos progénitures quelques heures. Ou au moins de les mettre en tête de la liste d’attente. OUAIS parce que y’avait une putain de liste d’attente tous les soirs.

Interlude photographique. Dans ma chambre, y’avait une affiche équivalente au « all your base are belong to us ».

Ne me laissez jamais seul : to only leave me never.

Sinon, j’ai vécu une scène RGPP style qu’on aurait dit directement tirée de mon roman. Pendant les interminables examens qu’on m’a fait, je vois ça :

Je demande à l’infirmière « attendez, mais ils vous ont mis le prix du matos pour vous culpabiliser quand vous vous en servez ? » Elle m’a expliqué « Oui, mais avant c’était pire, ils avaient aussi fait des étiquettes pour mettre le prix sur chaque seringue ».

Fin de l’interlude.

Assez paradoxalement, la maternité est un endroit où on vous infantilise – tout en considérant que vous savez déjà tout faire. L’infantilisation passe par le fait qu’on ne vous parle qu’à la troisième personne. « Et la maman elle a pris ses médicaments ? », « et la maman elle a bien donné le biberon ? ».

C’est également un endroit où la dignité humaine est une notion très relative. Déjà, le personnel soignant rentre dans votre chambre sans jamais frapper – ce qui est un peu relou quand, entre deux visites d’infirmières, vous essayez de picoler la bouteille de vin que vous avez cachée dans votre table de chevet. (Merci Ondine.) Ensuite, que vous soyez avec des amis venus vous soutenir, elles s’en contrecarrent le cul. Du coup, vous pouvez être avec n’importe qui, la meuf débarque, vous lui faites remarquer que vous êtes pas seule et elle vous répond que ça la dérange pas. Elle commence alors son sempiternel questionnaire. « Heure du dernier biberon ? »

– 13h30

– Et il a pris combien bébé ?

– 35 cl.

– Et maman l’a changé ?

– Oui.

– Et il avait eu des selles bébé ?

– Oui.

A ce stade, vous espérez très fort qu’elle va avoir la décence de se barrer et de revenir vous poser la suite des questions quand vous serez seule mais non.

– Et la maman ? Elle a eu des selles aujourd’hui ?

– Non, pas ce matin.

La meuf le note sur sa feuille. En général, à ce moment-là, vos visiteurs commencent à se foutre de votre gueule. Vous, vous attendez qu’une chose c’est que la meuf se barre mais elle reste plantée là, pour finir de fouler avec ses crocs rose ce qui vous restait de dignité.

– Et la maman a eu des gaz ?

Mais va te pendre putain…

– Vous avez besoin de couches ?

– Non, j’en ai encore.

– Et pour vous ? Vous avez besoin de couches non ?

Oui, parce qu’à la maternité, les mères portent des couches rapport au fait qu’elles se vident de leur sang.

Ce qui nous amène au très poétique épisode du Foie de veau qui mérite à lui tout seul un post.

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80 commentaires pour “La vérité sur la maternité”

  • j’accouche en août, je crois que je vais me retenir.

    le 28 février, 2012 à 13 h 39 min
     
  • laure : ah ah… le problème c’est que c’est un peu comme l’épilation. Une fois que t’as mis la bande de cire, faut bien l’enlever. En tout cas, je suis hyper contente d’avoir au moins une lectrice enceinte. Ca me donne l’impression d’écrire pour quelqu’un. Félicitations donc.
    Par contre, je te déconseille de lire le prochain post hein…

    le 28 février, 2012 à 13 h 48 min
     
  • Titiou Is BACK!

    le 28 février, 2012 à 13 h 49 min
     
  • CupKate : ce billet a été entièrement rédigé à une seule main. C’est le seul moyen pour que je puisse à la fois écrire et calmer le têtard.

    le 28 février, 2012 à 13 h 50 min
     
  • Eh beh, « vis ma vie de femme enceinte au XXIe siècle », c’est carrément moins glamour que je l’imaginais, en effet ! Bon courage pour calmer le têtard (c’est un têtard ou une têtarde au fait?) et remplir ton devoir de journaliste en parallèle :)

    Plein de courage pour la suite et continue à nous tenir au courant !

    le 28 février, 2012 à 13 h 54 min
     
  • Et c’est la qu’on se rend compte de la relation entre « le miracle de la vie » et le caca…

    le 28 février, 2012 à 14 h 01 min
     
  • Wahou c’est quoi le nom de ta maternité ???? (qu’on y aille jamais)
    Moi je n’avais pas compris quand elles disaient « S.F », je pensais qu’elles disaient « science fiction », du coup, je trouvais qu’elles avaient vachement d’humour…
    Mais non dommage !
    Profite ! C’est trop chou, un bébé.

    le 28 février, 2012 à 14 h 03 min
     
  • T’es trop géniale Titiou. Tu me fais craquer à chaque fois. Au début on dirait un enfant qui vient d’accoucher d’un bébé, hilarant. A la fin c’est plus hardcore mais on voit que tu t’en sors comme une chef, du moins tu acceptes tout ce qui t’arrives et cela ne t’empêche pas d’écrire de supers posts. Chapeau l’artiste!

    le 28 février, 2012 à 14 h 08 min
     
  • J’ai 20 ans.
    Je suis trop jeune pour connaître la Vérité.

    le 28 février, 2012 à 14 h 09 min
     
  • Ce réflexe pavlovien de vous parler à la troisième personne dès que vous squattez un lit d’hôpital. « Elle va bien aujourd’hui la maman ? Bien dormi ? Bien pété ? Un petit Forlax pour la soulager ? »

    le 28 février, 2012 à 14 h 10 min
     
  • Ce post me rassure quant à mon choix d’avoir choisi de naître homme. Merci

    le 28 février, 2012 à 14 h 19 min
     
  • Victor et Nonorf : parce que vos commentaires se rejoignent. Et encore, je vous ai épargné la vérité sur la grossesse…

    aurelia : un hôpital public de Paris… Je préfère pas le nommer au cas où un jour je doive y retourner.

    Ludivine : je sais. J’aurais dû activer l’option du clic « j’ai plus de 25 ans, je peux lire ». Mais merde, il est temps de dire la vérité.

    Iris: comme c’était ma première hospitalisation, je sais pas si c’est pareil dans tous les services ou si c’est le traitement réservé aux mères. Ceci étant, de manière générale, quand t’es enceinte, les gens ont tendance à te parler comme si t’avais perdu la moitié de ton cerveau.

    le 28 février, 2012 à 14 h 20 min
     
  • Oh joie de vous lire. Je viens d’accoucher et j’ai presque tout vécu pareil. Pour me dire que j’allais devoir avoir une césarienne le médecin m’a dit : « bébé n’est pas content. Il va falloir sortir bébé. »

    le 28 février, 2012 à 14 h 21 min
     
  • Lilie : LOL. « Et maman on va lui ouvrir le bide maintenant ». Putain… ils sont fous.

    le 28 février, 2012 à 14 h 25 min
     
  • Et encore, on ne dit pas tout de la suite (j’ai trois enfants de 7, 6 et 4 ans)… dans quelques temps, la maternité ce sera des bons souvenirs par rapport aux nuits sans sommeil, aux hurlements toute la journée, etc… D’ailleurs quand ils me gonflent trop je leur dit que je vais les ramener à l’hopital (maintenant ils n’y croient plus). Pour rire un peu plus, je sors d’une super opération pour recoudre mes abdos complètement foutus après 3 grossesses… cool les enfants. Bon courage

    le 28 février, 2012 à 14 h 29 min
     
  • Tu as également des lectrices en FIV qui sont en train de se demander si ça vaut finalement le coup de se faire chier à ce point-là… :/

    le 28 février, 2012 à 14 h 29 min
     
  • Haha, c’est pour tous les malades pareil !

    Donc : t’es enceinte, t’es malade.

    (En plus, être enceinte, c’est une preuve encore plus évidente que tu es une FEMME. Donc que, de fait, tu ne disposes que de la moitié de tes neurones. Moitié destinée à élever ton enfant maintenant, rends-toi à l’évidence).

    le 28 février, 2012 à 14 h 33 min
     
  • karine : je suis en plein dans la phase « hurlements toute la journée et la nuit »… D’ailleurs, ce sera le prochain post. Le problème c’est que le mien, il a pas l’air de comprendre quand je le menace.
    Tu veux qu’on parle rééducation du périnée ?

    hahaha : Ah AH AH… Courage :)

    le 28 février, 2012 à 14 h 34 min
     
  • Bon. Je ne comptais pas passer par là, mais je crois qu’en te lisant je vais commander une ligature des trompes.

    Et, non, en service de réa ou d’hospitalisation plus classique, les infirmières ne sont pas aussi horribles.. Et même sympas, parfois.

    le 28 février, 2012 à 14 h 40 min
     
  • je me retiens à chaque posts mais là je peux plus :

    Titiou, t’es mon idôle.

    tu me confortes dans ma décision de ne pas avoir d’enfant, et tu me fais mourrir de rire.

    Je te surkiffe

    le 28 février, 2012 à 14 h 42 min
     
  • je vois exactement : le seul truc qui m’a aidé à tenir c’est de savoir qu’un jour ça s’arrête !!! je te jure, pour moi ça a été 6 mois pour les 2 premiers et 3 mois pour le dernier. Et un jour la crèche les prend toute la journée. quand j’ai posé mon premier, je sautais en l’air tellement j’étais contente !!!
    sinon, petite lecture entre deux biberons : http://www.mauvaisemere.fr/

    le 28 février, 2012 à 14 h 47 min
     
  • « to only leave me never »… Mouahahahaha! Ca a failli me crever un oeil. Plus sérieusement, vu comme ça, ça fait un peu usine, la maternité. Et puis le truc de l’utilisation de la troisième personne, ça m’fait penser que c’est aussi comme ça que le personnel médical s’adresse aux vieux et aux handicapés…

    le 28 février, 2012 à 14 h 50 min
     
  • Ouf, je suis rassurée. Je savais déjà que tu serais une bonne mère, mais là tu continues à être une super bloggueuse, donc tout va bien. Mes amitiés au « petit bout » et à sa maman (pas mal, le fait de ne pas allaiter pour pouvoir picoler, note pour moi-même plus tard!)

    le 28 février, 2012 à 14 h 55 min
     
  • Enfin la Vérité…

    Ma mère m’a toujours répété que ses accouchements avaient été de merveilleux moments de tendresse sur lit de roses avec un personnel attentif et que ses bébés ont tous été des petits angelots gazouillants dés le démoulage.

    Maintenant je suis certaine qu’il s’agit bien d’un complot de sa part pour avoir des petits enfants. Merci.

    Et sinon, les gènes d’hippocampe c’est greffable sur l’homme ou bien?…

    le 28 février, 2012 à 14 h 59 min
     
  • Marine : le vrai problème dans mon cas c’était les puéricultrices. Les infirmières, effectivement, y’en avait des cools.
    Pour la ligature des trompes, je sais pas ce qui fait le plus douiller entre ça et l’accouchement. Je pense qu’il y a combat.

    sarah : LOVE

    karine : marrant, mauvaises mères, c’est mes potes. On a écrit un bouquin ensemble (Kata-Sutra) qu’on voulait appeler Mauvais coups au début.
    Sinon, oui, je m’accroche à l’idée que ça va s’arranger mais putain… c’est long quand même…

    _NiNa_ : Exactement. On nous parle comme si on était sénile. Je pense que les handicapés pourraient plussoir sur le sujet.

    Nombre Premier : je suis rassurée aussi. A force qu’on me parle comme à une demeurée, je commençais à penser qu’une fois qu’on est mère, on ne sait plus rien faire, on peut plus écrire.

    le 28 février, 2012 à 15 h 03 min
     
  • Un événement qui aurait dû être couvert par un live tweet, par des observateurs indépendants, des « masques bleus », envoyés de Syrie.
    Rappelle-nous la durée de l’abstinence sexuelle post-partum, le délai de retour des règles et la durée des regrets d’une absence de contraception.
    Bon courage.

    le 28 février, 2012 à 15 h 12 min
     
  • si la technologie n’etait pas phallocrate les femmes accoucheraient dès le 8eme mois de grossesse, ce qui eviterait pas mal de complications et de douleurs inutiles.

    le 28 février, 2012 à 15 h 12 min
     
  • Ah non mais je tiens à préciser les « J’y crois pas » ne signifiaient point une non croyance en ta vie sexuelle, juste en ton absence de contraception.
    Soyons honnête, ton blog n’a pas une seule fois laissé paraître une once d’ombre de poil de coude de désir d’enfant.

    La maternité m’a tout l’air d’être l’endroit qui te fait regretter de ne pas être pourvue de testicules finalement.

    Sinon j’hallucine des déclarations de Carlita, yen avait les trois quarts que je connaissais pas ! Excellent article !

    le 28 février, 2012 à 15 h 12 min
     
  • Félicitation !! Mais comme disait mon Grand-Père : il est entré, faut bien qu’il sorte !
    J’accouche en juillet, j’ai pas vraiment hâte d’y être !

    le 28 février, 2012 à 15 h 18 min
     
  • Yaisse, elle est de retour !!, tu m’as bien fait marrer ;) Bon courage à toi !

    le 28 février, 2012 à 15 h 28 min
     
  • Je suis père, donc je n’ai pas vécu les choses exactement comme toi mais sache que JE COMPRENDS. JE COMPRENDS.

    le 28 février, 2012 à 15 h 41 min
     
  • « Donc on m’apporte le têtard, on me colle un biberon dans les mains »

    Doit on en déduire que l’allaitement n’existe plus que chez les amish ?

    le 28 février, 2012 à 15 h 45 min
     
  • HAHAHAHAHA (Je vais me faire ligaturer les trompe putain de merde)

    le 28 février, 2012 à 15 h 47 min
     
  • Contre les hurlements, il existe une technique : un morceau de coton posé sur les cordes vocales. Ca atténue le bruit, sans empêcher l’air de passer…

    le 28 février, 2012 à 15 h 53 min
     
  • Ptain mais entre les discussions des collègues toutes jeunes mamans et ça, je mets une capote en plus de la pilule et du stérilet maintenant.

    Et sinon je pensais aussi que c’était une blague ! Je croyais dur comme fer que les femmes enceintes ne pouvaient pas s’empêcher de faire référence au morpion qui pousse toutes les 2h. Alors sur 9 mois de blog, wah.

    le 28 février, 2012 à 16 h 01 min
     
  • La merveilleuse histoire de la vie… FOUTAISES !

    J’ai accouché il y a 5 mois dans un hôpital public également & c’est exactement ça, en pire…
    Entre mon sein droit qui a eu jusqu’à 2 tailles d’écart avec mon sein gauche (merci l’allaitement), ma cicatrice de césarienne (merci au boucher qui était de garde ce jour là) & ma peau de shar pei, j’ai eu l’impression d’être un Picasso pendant 2 mois.

    A quand un post sur les joies de la grossesse ?
    La fatigue du début qui te fait dormir 16h par jour (alors que tu as des seins énormes & très envie de t’envoyer en l’air), les nausées, les kilos qui s’accumulent, les aliments interdits, la peau qui gratte (puis qui craque), la rétention d’eau, les gens qui te demandent si tu attends des jumeaux, l’insomnie, les autres femmes enceintes qui ne se sont jamais senties aussi épanouies alors que tu as juste envie d’hiberner jusqu’au jour J, l’impression d’être une baleine (échouée), l’attente…

    Mais aujourd’hui, il est là.
    Je n’ai pas le mode d’emploi, je vais certainement me planter parfois mais du haut de ses 5 mois, il est ce que j’ai de plus beau…

    le 28 février, 2012 à 16 h 14 min
     
  • L’article sur Carla Bruni est FABULEUX !

    Ce post est tout bonnement génial. Ça vaccine de manière assez efficace !

    Vivement le prochain post

    le 28 février, 2012 à 16 h 24 min
     
  • Congratulations pour avoir survécu à la maternité.
    Dit tu es sponsorisée par le lobby des préservatifs (& autres contraceptifs) ? Parce qu en tout cas c est vachement efficace. J ai maintenant plus du tout envie d infliger ça a une femme. Quand tu penses à toutes ces années d education qui t attendent et que ta vie sociale est potentiellement foutu. Et puis à écrire des gosses et à accoucher de bouquins, tu serais pas en quête d immortalité ?

    le 28 février, 2012 à 16 h 54 min
     
  • Chaque enfant doit environ 80 000 euros à sa naissance. Dans 10 ans sa dette aura augmentée copieusement. Comment l’éduquer sereinement dans ses conditions?

    le 28 février, 2012 à 17 h 05 min
     
  • Mais dis moi ça fait rêver !! Bon bah de toute manière le mal est fait, alors autant me préparer psychologiquement ;)

    le 28 février, 2012 à 17 h 07 min
     
  • Merci de dire la vérité toute la vérité…
    Enfin, alleluia, je suis gouine.

    le 28 février, 2012 à 17 h 24 min
     
  • Félicitations pour ton démoulage. Je te lis depuis plusieurs mois et j’ai du accoucher en même temps que toi (enfin à quelques jours prés). Je ne voulais pas d’enfants (failed) et j’avais une trouille monstre d’accoucher. Donc je précise pour les lectrices futures maman qu’il y a des femmes pour qui tout se passe super bien (moi par exemple), la péridurale à temps, pas fait caca sur les messieurs sage-femmes et la mater au top. Bon c’est clair que quand tout se passe pour le mieux c’est beaucoup moins marrant à raconter, c’est pour ça qu’il t’en on fait baver Titou, pour que tu puisse nous faire marrer!

    le 28 février, 2012 à 17 h 34 min
     
  • comment avoir la chatte en merde peut vouloir dire : se passer pour le mieux : Mystère …
    Dès que je sais j’apporte une contribution à l’histoire merveilleuse de la vie.
    Félicitations au fait Titiou.

    le 28 février, 2012 à 18 h 10 min
     
  • oh elle est revenue sur le blog la dame, et elle va bien l

    le 28 février, 2012 à 18 h 34 min
     
  • Du coup, l’article est chouette et drôle et ça me rassure en un sens parce que Titiou est restée la même, mais est-ce qu’il sera quand même possible de faire un article qui dit qu’un bébé c’est mignon ? Parce que j’étais pas sûre que ce soit dans mes projets un jour, et là ça ne m’incite pas à considérer la chose, et ce serait quand même bête que cet article finisse par dépeupler la terre.

    le 28 février, 2012 à 18 h 37 min
     
  • putain c’est parti tout seul!! c’était pour faire de l’humour hein. (Mais même ça ca marche pas…je suis clouée dans mon lit a cause des médicaments qui rendent malade. Bref tout ça pour dire que ton post là, il m’a fait comprendre que les 9 mois de nausées et le démoulage de rôti ça allait pas le faire du tout pour moi)

    le 28 février, 2012 à 18 h 39 min
     
  • Yep, merci pour le recadrage, tu as raison, il n’y a pas de raison pour qu’être mère empêche d’écrire aussi bien qu’avant. Disons que j’avais juste peur de moins me sentir concernée par tes posts… Mais en fait ça passe, ce post sur la maternité est fort distrayant (et c’était pas gagné)!

    le 28 février, 2012 à 19 h 11 min
     
  • il y vraiment plus d’argent pour les hôpitaux ça ne donne vraiment pas envie d’y aller

    le 28 février, 2012 à 19 h 19 min
     
  • mais tu sais c’est quoi le pire, c’ est qu’on oublie, sinon comment veux tu expiquer qu’on remettes ca?

    le 28 février, 2012 à 19 h 36 min
     
  • Pliée de rire et pourtant, j’accouche dans 4 semaines au pire!
    Ceci dit, vu que moi, je m’attends à un ouragan, que j’ai déjà pas de bonnes relations avec le corps médical, que ma mère a failli mourir en accouchant de moi et que j’ai peur de souffrir, si quelque chose se passe bien, ça sera une bonne surprise!
    Mille mercis pour cette vraie version, ça fait du bien!

    le 28 février, 2012 à 19 h 39 min
     
  • Et imagine qu’au bout de une de souffrance, alors que la seule chose qui te retient d’abréger tout cela en te jetant de la fenêtre c’est l’idée que sainte péridurale va bientôt t’être administrée, voilà que la timide sage-femme stagiaire te dit, penaude, que l’anesthésiste ne viendra pas parce qu’il est occupé ailleurs… Heureusement qu’ils avaient sécurisé les fenêtres.
    Je déteste les poufs qui osent dire que la grossesse et/ou l’accouchement sont des moments merveilleux et qu’il faut en profiter au « maximum ».

    le 28 février, 2012 à 21 h 25 min
     
  • Vous n’êtes pas la première à vous rendre compte de l’arnaque:

    http://www.amazon.fr/M%C3%A8re-indigne-mode-demploi-Boulay/dp/2290014311/ref=sr_1_3?ie=UTF8&qid=1330457644&sr=8-3

    le 28 février, 2012 à 21 h 35 min
     
  • Ah!Enfin une vraie version!
    Mais l’annonce, on en parle pas de l’annonce.Vous savez quand vous allez à la 1ère écho et que normalement vous devez avoir la banane en sortant parce que vous avez vu le petit Blip pour la 1ère fois.Et ben moi quand je suis sortie de là, j’ai marché à deux à l’heure jusqu’à ma voiture et ensuite j’ai chialé pendant 1/4 d’heure avant de limite me taper la tête sur le volant.Le gynéco avec un sourire béat venait de me dire : « Oh Madame vous attendez des jumeaux »!!! Putain, Sans Déconner.
    En tout cas Félicitations et à priori, vive le personnel hospitalier de province…

    le 28 février, 2012 à 22 h 07 min
     
  • Tout d’abord, félicitations. Ensuite, ayant moi même enfanté il y a 5 mois, mille mercis pour ce post qui remonte le moral ! Mais par contre, t’es sûre qu’une faille spatio-temporelle ne t’a pas fait accoucher dans la Roumanie des Ceausescu ? Parce que c’est drôle mais hallucinant.
    Continue à écrire ce que nous, les mères indignes, on pense tout bas.

    P.S : Franchement, tu as passé plein de trucs trash sous silence, j’en suis sûre…

    le 28 février, 2012 à 23 h 09 min
     
  • Ces puéricultrices ne font pas ce métier par hasard.De quoi viennent-elles viennent se venger sur nous autres, pauvres parturientes ?
    Une nuit, pour que l’une d’entre elles accepte de prendre mon bébé, j’ai fait semblant de m’évanouir, genre je vais lâcher mon bébé par terre (oui j’ai honte maintenant)
    Eh bien cette sadique n’a rien voulu savoir : il fallait que je m’entraîne à être autonome pour le retour à la maison !
    Sinon, tu n’as pas parlé des slips filet. Un peu le must have avec les couches !

    le 28 février, 2012 à 23 h 10 min
     
  • C’est marrant de vous voir dégoûtées parce que les puéricultrices ne veulent pas prendre votre bébé. En Belgique, il y a une infirmière de garde la nuit pour toute une section de la maternité. Dans ces conditions, la question ne se pose même pas. Ironie de la situation : pas de désillusion, ni de déception à ce niveau-là.

    le 28 février, 2012 à 23 h 50 min
     
  • Spéciale dédicasse « soirée loose » pour occuper les nuits blanches suite au démoulage du têtard

    http://www.youtube.com/watch?v=iWxvrjG5beY&feature=related

    Mieux que les chats aussi bon que les lamas!

    Enjoy

    le 29 février, 2012 à 0 h 07 min
     
  • J’ai twitté le post j’ai bien ri (et compati). Je suis encore une fois heureux de ne pas être de sexe féminin (au jugement dernier va falloir demander les compensations adéquates les filles).

    le 29 février, 2012 à 11 h 58 min
     
  • Moi aussi j’ai bien ri, bon, tu peux quand même dire qu’il y a du bon la dedans! Parce que la, ça fait limite punition. Pour le personnel médical, je pense que mis à part l’infantilisation et l’absence de connaissances en anglais (j’étais vraiment mort de rire en lisant la « traduction »), il traite les gens comme ça parce que ya protocoles à respecter, et qu’ils vont pas attendre, par exemple, que les visites soient finies pour faire leur boulot.

    le 29 février, 2012 à 12 h 47 min
     
  • Enfin la vérité! ou du moins une partie…
    Je me doute bien qu’il y a beaucoup de choses sous silence et c’est ça qui me fait peur. Toutes ces années où toutes les femmes qu’on a pu croiser nous assuraient que donner la vie était l’acte le plus merveilleux, doux, révélateur, etc… mais on sait bien que c’est de l’entubage! ça m’étonne d’ailleurs qu’il n’y ai pas le service de censure qui soit encore passé par ton blog pour cacher ces vérités. Alors, je t’en prie!!! pleaaaase! Donne tous les détails: du jour ou tu flippe et que t’apprends que c’est pas un cauchemars ni une mauvaise blague des fabricants de tests de grossesse jusqu’au jour où enfin tu retrouve une vie à peu près normale. parceque moi avant je voulais pas donner la vie, et depuis qq années mes hormones me travaillent et j’ai peur de céder un jour. Pour m’éviter de sortir du droit chemin, si tu as un coeur, raconte nous toute la vérité!

    le 29 février, 2012 à 13 h 56 min
     
  • Argg… !!!! c’était donc vrai ? je suis sur le cul là !!!
    Bon ben : CONGRAT !!!! :):):)
    Faudrait quand même que tu m’expliques le rapport entre la vidéo du précédent post et ton accouchement…. j’y vois pas clair là… :)
    (rolalalala, je sens venir le prochain roman à base de Mytosil et p’tits pots épinards-carottes moi)

    le 29 février, 2012 à 14 h 16 min
     
  • Félicitations pour le démoulage et son récit picaresque !
    Et mention spéciale pour la citation de mon tonton Philippe et son pacte autobiographique, ça lui a fait très plaisir !

    le 29 février, 2012 à 16 h 24 min
     
  • Même en temps que père, après les premières semaines de paternité j’ai juré sur la tombe de mes poissons rouges préférés que je n’aurai jamais d’autres enfants. Trop dur, trop crevant, trop de choses remontées à la surface. Et moi je n’ai pas eu à me farcir la maternité (par contre dans notre hôpital ils étaient très gentils
    Et puis, finalement, j’en ai eu un second (enfant, as poisson rouge). Comme quoi les mauvais moments (fatigue, bruit, débordement, je m’arrête là la liste est trop déprimante) passent. J’ai même pu retourner au cinéma. Genre même plusieurs fois…

    le 29 février, 2012 à 18 h 07 min
     
  • Ah mais attention, j’ai pas dit que je pensais que tu n’avais pas de vie sexuelle, je pensais juste que tu utilisais des moyens de contraceptions. C’est pas pareil.

    Je me remets doucement du double choc ton accouchement / mon déménagement à Paris.

    le 29 février, 2012 à 18 h 34 min
     
  • J’oubliais : dans la catégorie auteur aillant un site nul , je nomine Georges RR Martin, auteur de Game of Thrones, qui nous balance des extraits de son prochain bouquin en typo violette sur fond beigeasse, on croirait une fanfic.

    Une nouvelle catégorie à créer aux Craypions, donc.

    le 29 février, 2012 à 18 h 54 min
     
  • j’ai tellement ri que je suis prête à offrir un baby sitting gratuit

    le 29 février, 2012 à 19 h 57 min
     
  • Du vécu, je pensais être « parano »… mais non.

    le 29 février, 2012 à 23 h 15 min
     
  • Plus de doutes après une telle narration sur la maternité. Le pire, je pense, c’est de rentrer à la maison et de se demander : « et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? », donc tu fais.
    Faudra aussi faire une liste des accessoires indispensables :
    – bouchons d’oreilles (pour les moments difficiles)
    – enclume à gosse (pour les moments très difficiles)
    – Toplexil (quand t’en peux vraiment plus)(j’rigole, c’est de la drogue, faut pas ou alors pour toi et Monsieur, mais pas en même temps)
    – vin (pour les grands)
    – schnaps (mettre un petit fond dans le biberon du soir)
    – etc. (à compléter)

    le 29 février, 2012 à 23 h 33 min
     
  • Je viens de découvrir ce site ! Quel bonheur ! J’en ai pleuré de rire …
    Bravo !
    Je sais ce que je vais lire ces prochaines semaines :D

    le 1 mars, 2012 à 0 h 14 min
     
  • Wahou ! des années que je te lis discrètement mais là difficile de rester muette ! bravo pour cet article ! j’ai beaucoup lu dans les commentaires que c’était drôle mais j’ose pas le dire tellement tu as l’air d’en avoir ch** !
    C’est étrange quand même internet, on a l’impression de te connaître alors qu’en fait… tu as pu nous en cacher un sacré morceau ! C’est marrant je l’ai vécu en même temps (et en dessins) sur un autre blog (annonce de l’arrivée de bébé mais pas de la grossesse puis post très « drôle » sur l’accouchement) http://grumeautique.blogspot.com/
    Merci pour la vérité (ça fait réfléchir…) Et bon courage pour la suite que tu ne manqueras pas de nous raconter sur le même ton j’espère !

    le 1 mars, 2012 à 1 h 07 min
     
  • Big up, bro. BIG UP.

    le 2 mars, 2012 à 21 h 54 min
     
  • Tout d’abord félicitations, et bon courage. (Et puis merci pour tous les posts, hé, ça fait un certain temps que je lis et je n’ai jamais commenté.)
    J’ai pensé à l’ouverture du Sens de la Vie. Avec « the most expensive machine in the hospital » et tout.

    le 4 mars, 2012 à 0 h 57 min
     
  • Y a carrément moyen d’écrire un bouquin sur ces expériences.
    Courage pour la suite :o

    le 4 mars, 2012 à 3 h 14 min
     
  • Jeune papa ( depuis août 2011) je vais lire ces nouvelles aventures avec délectation.
    Pour les puéricultrices de nuit je confirme pour leur sadisme. Petit témoignage personnel ( enfin subi par madame) : ma douce et tendre suite à une césarienne avait une sonde urinaire. L infirmière de nuit déjà repérée comme bien peu délicate et franchement désagréable vidait la poche d’urine dans une bassine dans laquelle les fesses de ma chérie sont venues tremper. Une fois qu elle a osé faire remarquer cette situation inconfortable la charmante infirmière lui a répondu avec aplomb : « mais je vous laverai après ! « 

    le 5 mars, 2012 à 13 h 46 min
     
  • …ah ouais, ça donne vachement envie. En plus j’étais tranquillement en train de me dire « Oui mais en Suisse peut-être c’est pas pareil, hein », et puis je me suis souvenue des histoires de ma mère à propos d’une infirmière qui me tirait les cheveux pour me faire boire mon biberon. Ah, et pis après j’ai vu ça, aussi: http://www.youtube.com/watch?v=BV4WkiFxI6I

    Donc, euh, courage, bonne chance, te suicide pas, tout ça. Et bravo pour la surprise, aussi.

    le 7 mars, 2012 à 22 h 03 min
     
  • En tout sacrée texte à charge…
    Vivant avec une S.F. je connait aussi l’autre coté du miroirs.

    Tu t’es sentie infantilisé, mais picolé du vin alors que vient juste d’accouchée est vrai une attitude responsable ;).
    Je pense que tu n’imagine pas le quart du tiers de ce que peut voir une sage femme. D’autant plus qu’à la moindre erreur c’est elles est non les médecins qui sont attaquées.

    Elles n’attendent pas que tu ai fini tes activités pour faire leur tour. En même temps comme tu l’as dis ce n’est pas un hotel. Si tu veut un service d’hotel tu vas dans une clinique. Quand tu vas deans les hopitaux public tu accepte de te faire prendre en charge pard des personnes qui travaillent par garde de 12h, qui sont en sous-effectif et payer bien en dessous de leur niveau de compétences et de responsabilités.

    Elles s’occupe de ton bébé qu’a partir de 1h du mat! Peut-être parce qu’avant elles ne peuvent pas!
    Une femme qui subit une césarienne nécessite une visite tout les quart d’heure. une femme qui a eu un transfusion c’est toutes les 10mn.

    Ton billet à charge me laisse perplexe sur le manque de recul et de maturité fasse à la situation.

    le 8 mars, 2012 à 17 h 03 min
     
  • Je pensais réagir à 3 phrases :

    « Assez paradoxalement, la maternité est un endroit où on vous infantilise – tout en considérant que vous savez déjà tout faire. »
    => So true.
    Les seules parades ont été : « ah mais c’est le père qui va s’en charger, hein » (bain) et pleurer (pas fière de moi sur ce coup là, mais j’ai eu droit à une 2è explication).

    « La péridurale, c’est génial mais le truc dont personne ne m’avait prévenue c’est qu’une fois le cathéter de la péridurale installé, vous avez plus le droit : 1°) de boire même un verre d’eau 2°) de vous lever, 3°) conséquemment d’aller faire caca. Sachez-le. Perso, j’ai passé 10heures allongée et déshydratée. J’avais pas le droit d’aller aux chiottes mais par contre comme j’avais de la 3G, j’ai pu live-mailer mon accouchement. »
    => il paraît que c’est français :( et ça fout bien les boules. Genre les allemandes, elles n’ont pas toutes ces contraintes et elles peuvent boire, quoi. A savoir si vous habitez près de la frontière ?
    Sinon si je ne me goure pas, il existe des péri ambulatoires (tu peux bouger avec, en fait, c’est prévu pour) mais après faut « choisir » là où on accouche pour en bénéficier.

    C’est ce genre de choses qui me rend dingue.

    « Je déteste les poufs qui osent dire que la grossesse et/ou l’accouchement sont des moments merveilleux et qu’il faut en profiter au « maximum ». »
    => en regard des nuits pourries une fois bébé dehors, j’avoue que la grossesse a été un moment béni (hormis le fait de ne pas boire d’alcool) puisque je pouvais faire la fête avec mes potes, quoi.
    Bon je ne franchirais pas le pas de donner des conseils aux autres femmes (genre celles qui vivent en vomissant durant 9 mois).

    le 12 mars, 2012 à 17 h 33 min
     
  • tellement vrai ce post!
    la maternité c’est magnifique, c’est vrai… pour avoir deux petits bouts de 3 et 1 an (à peu près), je suis fascinée par tout ce que ça m’apporte, comme ça m’a transformée, comme ça m’allège et me responsabilise à la fois. Je découvre en fait que j’adore les enfants, j’adore vivre tout ça, malgré les moments durs.
    Mais putain, c’est clair qu’il faut se les fader, les 9 mois à exploser d’hormones, et l’expulsion, avec les jambes écartées, la douleur, les déchirures, le placenta, la sonde urinaire, le sang qui pisse de partout, et les orifices qui fuient de conserve, les seins qui saigent (quand on allaite)
    On en bave. C’est dur. Pas grand-monde ne nous prévient de la difficulté, de la fatigue au retour à la maison, des moments de vrai désespoir, de l’épreuve pour le couple.
    Etant la première de mes copines à avoir « démoulé », j’essaie d’être là pour leur dire certaines choses, tout en les préservant aussi (il faudrait tout dire, mais en même temps ne pas trop en dire, la nuance est difficile, concrètement, à trouver… Ceci explique sûrement cette omerta)

    Tous ces moments pourris, durs, galère, c’est vrai qu’ils sont compliqués… mais c’est vrai aussi qu’ils passent, qu’on surmonte chaque épreuve petit à petit, qu’on oublie le plus dur avec le temps, pour se recentrer sur cet enfant qui grandit, qui n’en finit pas de grandir et nous entraine avec lui dans l’aventure.
    je re-signerais bien pour un petit troisième, moi, même quand je lis ton post ;-)

    le 14 mars, 2012 à 13 h 03 min
     
  • J’aurais mis le temps pour répondre, mais je viens de me faire le plaisir de relire ce post ainsi que celui du foie de veau…
    Je suis maman depuis un peu plus d’un an maintenant, et j’ai choisi l’option RGO aussi… je te rassure, ça passe plutôt bien au final, avec le lait adapté etc..
    En tous cas, ta façon d’écrire est une pure merveille ! Certaines phrases sont dignes d’un bon Audiard, je suis fan !
    C’est un bonheur de lire une maman qui parle le même langage que moi et qui ne culpabilise pas de ne pas avoir fait le deuil de son humour en accouchant !
    Donc merci !

    le 28 mars, 2012 à 15 h 25 min
     
  • merci!!!!!! J’ai ri!!!!!!!!!

    le 11 novembre, 2015 à 22 h 39 min
     

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