16 juin 2010

Fin de séries

Au cours de l’année, je déguste moultes séries télévisuelles sans jamais les évoquer ici. Il y en a d’autres qui font ça très bien, et puis, les séries, ça demande une vraie réflexion.

Mais là, je fais une exception.

Parce que j’ai enfin vu le final de Lost.

*je sais, tout le monde en a parlé avant moi mais j’ai été formée à Slate où l’on m’a appris qu’il fallait traiter un sujet six mois avant ou six mois après l’évènement*

LOST FINAL

Ca fait quand même six ans que je me gave avec cette série. Malgré une deuxième saison catastrophique qui m’a presque donné envie de revoir Une nounou d’enfer (worts serie ever), j’ai persévéré. Et j’ai eu raison. Mon âme d’apprentie scénariste ne se remettra jamais de ce sublime « we have to go back, Kate« . Meilleur twist jamais vu. Comment vous retourner le cerveau et une saison entière avec juste une seule phrase, cinq mots.

Bref. Les fins de série, c’est forcément décevant parce que le fait même qu’une série s’achève, quand on est vraiment fan, est hautement déceptif en soi. C’est là où apparait clairement la différence ontologique entre un film et une série. Un film tend vers sa fin (enfin… s’il est bien construit). Une série tend vers son développement. (Exception faite du format type 24h.) Donc quand vous avez développé une série, fait évoluer vos personnages, enrichi vos intrigues, la résolution est impossible. La résolution, c’est le but d’un film. Une série ne saurait connaître de résolution à cause de sa temporalité. Les personnages se trainent leurs problèmes (parce que finalement, la dramaturgie, c’est ça) pendant des années. Donc résoudre leurs conflits en une saison ou un épisode final c’est impossible. En ce sens, les séries ressemblent beaucoup plus à la vraie vie que les films.

En outre, les années passées à suivre une série entraîne un autre problème : l’attachement affectif aux personnages. Quand les créateurs décident de nous en priver, il s’agit d’un deuil pour nous spectateurs. La fin d’une série, métaphoriquement, est toujours perçue comme une mort. Fin d’un monde, d’un univers (même s’il est fictionnel), d’une période de nos vies.

C’est pour ça que pour clôre une série,  il y a, grossièrement, deux options :

1°) jouer clairement sur le registre morbide en sacrifiant des personnages (ce qui permet également de résoudre simplement les conflits intérieurs des personnages. T’as plus de problème vu que t’es mort.) Ca permet d’aider les spectateurs à faire leur deuil en les faisant chialer sur la mort d’un perso (alors qu’évidemment, ce qu’ils pleurent vraiment c’est la fin de leur série) et en leur faisant comprendre que c’est vraiment fini, non, il n’y aura pas de saison supplémentaire. (Parce que non, de nos jours, on n’ose plus ressusciter les personnages morts.)

2°) jouer sur la méta-série (option de Dawson par exemple) à l’aide de mises en abyme. (On peut se demander d’ailleurs quel sera le choix de Californication. Soit faire mourir Hank Moody, soit le faire publier un livre qui sera la série.)

On aura compris, pour moi, réussir une fin de série, c’est impossible mais ce n’est pas grave. Autant un film peut être gâché par sa fin parce qu’il est perçu comme une totalité, autant dans une série, on sait que la fin c’est quelque chose d’artificiel qui n’en fait pas vraiment partie. Au mieux, on limite les dégâts. (Sauf quand on est le scénariste d’Urgence et qu’on décide d’achever le massacre de ce qui fut, il y a fort longtemps, la série du renouveau des séries.) Limiter les dégâts, c’est ce qu’a fait brillamment Six Feet Under.

Alors qu’ont fait les génies de Lost ? Ont-ils inventé une solution alternative ?

Pas trop.

Mais je vais pas m’avancer.

Parce que je vais vous avouer un truc horrible :

j’ai pas compris la fin.

Voilà. Je l’ai dit. J’ai essayé d’en parler avec des gens. « Et sinon, t’en as pensé quoi de la fin de Lost ? » Et ils me répondaient assez sûrs d’eux : « Mouais… bof quoi. » Je commençais alors à m’agiter sur mon siège à la recherche de la formulation qui forcerait la personne à m’expliquer sans en avoir l’air. « Non mais je veux dire au point de vue métaphorique, t’interprètes ça comment ? »

Je n’ai pas eu de réponse satisfaisante alors, bien sûr, j’ai fait comme les hypocondriaques qui ont des ganglions : je suis allée me renseigner sur l’internet. J’ai lu tout plein de blogs qui en parlaient. Ils en parlent très bien, ils sont généralement outrés, ils expliquent d’ailleurs la fin sauf que… même avec ça, je comprends pas. Et, preuve que ce n’est peut-être pas moi le problème, ils n’ont pas tous compris la même chose. (Attention, on rentre en zone de spoiler.) En gros, deux interprétations sur cette dernière saison :

1°) Le réalité alternative était effectivement alternative mais un jour, ils se retrouveront tous dans une église et ils seront morts. On voit ce jour-là – c’est le final. Peu importe que l’avion se soit écrasé ou pas, ils sont liés entre eux et se retrouveront avec les souvenirs de leurs deux vies alternatives.

2°) En fait, la réalité alternative n’existe pas. Tout ça c’est que des trucs dans leurs têtes qu’ils ont inventé. Pendant la réalité alternative, ils étaient déjà morts. Quand ils prennent conscience de tout ça, ils se retrouvent dans l’église. (Interprétation: « toute cette dimension n’est qu’une illusion, un refuge du subconscient qui tente de corriger une vie qui n’est déjà plus (Jack s’invente un fils, Sawyer se fait homme de loi), et la difficulté des personnages à le réaliser, trompés par un mécanisme inconscient, révèle à quel point c’est dur d’assumer ses choix et l’impact décisif qu’ils ont pu avoir sur cette réalité que l’on façonne chaque seconde. »)

Je suis convaincue par aucun des deux. Mais j’en ai pas de 3ème non plus.

Surtout, je comprends pas (attention, esprit pragmatique et me répondez pas « on s’en fout c’est juste une série »). Jack est mort avant (par exemple) Sawyer. (Comme quoi, y’a une forme de justice.) Pourtant, Jack arrive dans l’église où ils sont tous morts après Sawyer. MAIS POURQUOI ? Genre Jack il est resté dans un état ni-mort, ni-vivant pendant que Sawyer continuait sa vie ? WTF ? Et je n’accepte pas de « la mort abolit le temps ». Même dans Ghost Whisperer (2ème worst série ever) ils osent pas faire ça. Si je meurs et que je me retrouve dans une église avec Jules César genre pour lui aussi, il viendra juste de mourir ? C’est pas trop trop logique.

Mon cerveau bute là-dessus depuis deux semaines maintenant. Ca devient invivable. Je ne peux plus supporter ça. Il me faut une réponse satisfaisante. Ne pas vraiment savoir ce qu’est l’île, je m’en branle la moule mouillue mouillue, ne pas savoir pourquoi l’enfant noir était spécial idem et quel pouvoir il avait exactement etc…

Je veux juste fucking comprendre ce que c’est que cette putain d’église. « Un endroit que vous avez fait pour vous retrouver ». Ca c’est ce que dit le père de Jack – sauf que ce mec est quand même un vieil alcoolique libidineux de merde.

En fait, ils n’auraient pas dû faire la scène/cène de l’église.

Lost-The-Final-Season

Parce que dans ce cas-là, on avait une saison 6 avec d’un côté les épisodes où l’avion ne se crashe pas, et ceux avec le crash. Même sans le crash, les persos se croisaient et brusquement se souvenaient de ce qu’ils auraient vécu dans une autre dimension (aka l’île). C’tait cool. Niveau pathos, ça marchait vu que les scènes où on chiale c’est quand même celles où les persos dans la réalité alternative se reconnaissent et pas du tout la scène/cène de l’église.

Et surtout, ça faisait sens. Ca permettait de rendre un bel hommage au genre. Pourquoi les persos dans la réalité alternative se reconnaissaient ? Parce qu’une série télé, c’est ça. C’est des histoires qu’on porte en soi, qui font partie de nous. Pour le spectateur, la série est une réalité alternative à l’autre. Le fait que dans la réalité alternative de la saison 6, les personnages soit normaux, comme tout le monde (sauf Desmond) permettait d’installer ce sens, de faire des personnages des doubles des spectateurs.

Parce que tout au fond de moi, je suis persuadée que je peux faire une trachéotomie avec un stylo bic. J’ai jeté je ne sais combien de fois mon chapeau carré à ma remise de diplôme du lycée, je sais réagir en cas d’attaque terroriste, désamorcer la bombe puis faire parler le terroriste, faire du trafic de drogue, tuer des vampires avec un pieu et/ou faire l’amour avec eux, prendre le pouvoir au sénat de Rome, plaider n’importe quel procès et enfin, surtout, je peux survivre sans problème sur une île déserte après un crash d’avion.

Moi, je voulais pas de la scène de l’église, y’en a un qui voulait même pas de la réalité alternative, du coup, il est en train de remonter tous les épisodes de la saison 6 sans ces scènes. (Premier épisode ICI) (Sinon, plus d’explications sur Ecrans).

Mais le meilleur article sur ce final EST LA – qui notamment m’a rassurée sur le fait que j’avais pas trop bien saisi la tension dramatique liée au fait d’enlever ou de remettre le bouchon de la baignoire magique. (Ca m’a aussi permis de savoir à quoi me faisait penser la grotte avec la lumière de la vie, c’est bien sûr  la grotte aux fées de Zelda.)

Lost, c’est fini et c’est triste. Et je remercie le dieu de la télé d’avoir compensé ce deuil avec la diffusion des matchs du mondial.

EDIT : j’avais oublié! Pour une analyse à forte teneur culturelle c’est ICI.

Et pour finir, une vieille parodie que j’avais déjà postée il y a fort longtemps :

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36 commentaires pour “Fin de séries”

  • +1 Pour le placement de Buffy et un autre +1 pour le placement de Zelda. Félicitations.

    Sinon Lost j’ai jamais regardé. J’aurai bien voulu suivre jusqu’à entendre à la télévision : « Les scénaristes en fait ils ne savaient où ils allaient », donc direct j’ai su que les trucs allaient être arrangé, sans queue ni tête, tout ça et pis à première vue l’Île en fait n’est qu’un prétexte alors que je pensais que ce serait ça le Mystère. Fin bref, pas triste du tout de cette fin.
    Pour moi la meilleur reste celle de Buffy contre les Vampires SPOILER : Quelques morts, Sunnydale détruite et tout le monde est content. Pas de problème avec les conflits intérieurs des personnages parce que y’a plus de ville pour leur pourrir la Vie. Mais c’était biensûr avant de lire la Saison 8 en Comic et de lire Fray.

    le 16 juin, 2010 à 11 h 20 min
     
  • En fait, sur Dawson, ils ont joué sur les deux à la fois : Dawson qui devient réalisateur de la série dont il a été lui-même acteur et la mort d’un des personnages à savoir celui de Jen.

    J’ai pleuré non stop pendant deux jours après ce final…

    le 16 juin, 2010 à 11 h 41 min
     
  • Bon je vais essayer de t’expliquer ce que j’ai compris. Pour moi, la fin se rapproche de l’option N°2 que tu as décrite. En fait, ils ont créé un lieu pour leur conscience où ils pourraient se retrouver une fois morts… Histoire de se voir une dernière fois avant de réellement « partir ». Ce lieu leur sert aussi pour vivre la vie idéale qu’ils auraient voulu tous avoir dans le meilleur des mondes. Après Desmond est le premier à se souvenir et va essayer de créer ce flashback chez tous ses copains. Je ne pense pas que l’ordre des « flashback/révélation » soit vraiment important. Oui Jack est mort avant sawyer mais ne se souvient de sa vie qu’après lui mais cela est plus du à mon avis à cause de la personnalité du personnage qui pendant longtemps était très cartésien dans la série. Par exemple, tu vois que Hurley et Ben ont très vite leur révélation alors que ca a du être les derniers à mourir (cf : la scène où Ben dit que Hurley a été un très bon N°1 (ou Jacob) de l’ile. En gros, oui la mort abolit un peu le temps en ce qui concerne l’âme. Chacun rejoint ce monde imaginaire à sa mort. La temporalité ne doit pas être la même vu que certains ont du mourir 40 ans après; mais je pense qu’il faut accepter que hurley en devenant le nouveau Jacob a acquis certains pouvoirs un peu surnaturels.

    J’espère que j’ai été clair mais je ne le pense pas, on parle de lost quand même…

    Sinon, je suis complètement d’accord avec ta reflexion sur la réalité alternative que nous trouvons tous dans les séries que nous aimons. c’est très bien vu.

    PS: deux petit liens marrants

    http://www.collegehumor.com/video:1936291

    http://www.youtube.com/watch?v=dtCMFf0dGAY&feature=player_embedded

    le 16 juin, 2010 à 11 h 41 min
     
  • En fait, sur Dawson, ils ont joué sur les deux à la fois : Dawson qui devient réalisateur de la série dont il a été lui-même acteur et la mort d’un des personnages à savoir celui de Jen.

    J’ai pleuré non stop pendant deux jours après ce final…

    Par contre, pour la première fois ever, j’ai pas été jusqu’à la fin de ta prose Et oui, moi, je regarde les séries à l’ancienne, old school style… A la télé ;-)

    le 16 juin, 2010 à 11 h 44 min
     
  • Nan, la meilleure série c’est Six Feet Under ! ;) Sinon, je conseille Breaking bad et Mad men en ce moment.

    Pour revenir à Lost, j’ai moi aussi beaucoup aimé la première saison et j’ai du mal petit à petit en sentant que beaucoup de mystères ne seraient jamais expliqués. Mais je m’accrochais car je voulais savoir ce que signifiait l’ile, ce qui ne sera jamais fait au final malheureusement. Je pensais que ca aurait un lien avec Jack et Locke qui représentait chacun un opposé dans la notion de « foi » et qui évoluait petit à petit.

    Mais non ….

    le 16 juin, 2010 à 11 h 49 min
     
  • Ils sont tous liés par quelque chose qui me dépasse (le destin ?). Cette réalité alternative est une forme purgatoire. Ils meublent leur attente en corrigeant ce qui n’allait pas dans leur vie. Quand enfin ils sont tous morts, ils se retrouvent dans l’église des super best friends pour enfin … faire je sais pas qui, aller au paradis je suppose. Sauf Ben passqu’il est vraiment pas prêt rapport à sa vilenie chronique.

    En gros c’était de la merde, ils nous on fait lanterner 6 ans pour nous chier une parabole Chrétienne à deux balles (jacob et son frangin l’ange déchu, hou-lala quelle finesse) et si je pouvais porter plainte pour qu’on me rende les heures de ma vie que j’ai passé à mater ça je le ferais.

    Rien à intellectualiser, rien à interpréter sauf à se complaire dans la branlette intellectuelle et sitcomière. De la merde.

    le 16 juin, 2010 à 11 h 56 min
     
  • @ chinaski
    Puis-je me permettre un jugement de valeur ? La meilleure série toutes catégories confondues c’est The Wire. Au niveau de l’intelligence d’écriture ça boxe ailleurs et tout le reste est à l’avenant (réal, casting, tout).

    le 16 juin, 2010 à 12 h 19 min
     
  • Rhaa il va falloir que je reprenne Lost là ou j’ai arreté, courant saison 2, afin de pouvoir lire le post apres le tag spoiler.
    Merci Titiou, pour ta pensée sur les sérise qui different des films. Je lis énormément de cycles fleuves de SF & Fantasy, et je viens de comprendre pourquoi je suis si triste a chaque fin de cycle. Sauf pour The Wheel of Time, là c’est l’auteur qui a trouvé le moyen de mourir avant d’écrire la fin (paix a son âme).

    le 16 juin, 2010 à 12 h 22 min
     
  • L’île, c’est quand même important de savoir ce que c’est pour saisir la suite (même si on s’en branle la moule, comme vous dites si joliement, dans un élan de poésie qui emporte nos esprits dans un merveilleux tourbillon de romantisme échevelé). C’est un truc de rédemption et de purgatoire (ils sont morts, mais doivent revivre ce qui a compté pour eux, de terreurs, de pêchés, d’amour, etc.), et la fin, c’est le Paradis. Tout le monde se retouve, peace and love, combi Volkswagen and Are Krishna, Jesus and so on).
    Moi j’ai adoré, c’était triste. Et puis tout cet amour. Trop beau.

    le 16 juin, 2010 à 12 h 30 min
     
  • J’avais pris cette réalité alternative plutôt comme un endroit atemporel, une sorte de dimension parallèle. Le temps n’y existe pas vraiment.
    Ce n’est pas vraiment après leur mort, ni avant non plus. D’ailleurs Claire n’a pas encore accouché, ni Sun, ce qu’elles auraient déjà fait si elles étaient mortes.
    Quand le père de Jack lui répond que tout le monde est mort, je l’ai pris plutôt pour un « tout le monde meurt à un moment ou à un autre. Ici ça ne veut pas dire grand chose. »
    Sur le moment cela m’a plutôt plu. Après coup je trouve ça un peu naze.
    Le côté purgatoire, église et tout et tout, à mon avis il ne faut pas chercher bien loin, c’est surtout très mal écrit et bourré de symboles qui n’ont pas vraiment de sens.

    le 16 juin, 2010 à 13 h 54 min
     
  • Une nounou d’enfer n’est peut être pas la pire série au monde, il existe quand même des blogs dédiés à cette série:
    http://une-nounou-d-enfer.skyrock.com/
    …..
    bon en fait il n’en existe qu’un, une nounou d’enfer est vraiment la pire série au monde.

    le 16 juin, 2010 à 14 h 07 min
     
  • Nounours : Buffy/Zelda = deux passions. Pour Buffy (SPOILER) ils sacrifient quand même Spike. Et la destruction de Sunnydale est sensée résoudre le conflit intérieur de Buffy, « mener une vie d’humaine en étant une tueuse », sauf qu’elle reste quand même une tueuse dans l’âme.

    Michael : oui, j’y ai pensé après à la mort de Jen. Mais ce qu’on retient c’est quand même le détournement de l’image du générique de fin « Executive producer : Dawson Leery ». C’est beau. (C’est cette semaine la fin de Lost à la télé, non ?) (Lis pas les commentaires suivants hein! Spoiler)

    Chinaski: moi j’aurais voulu que la réalité alternative soit réelle. Sinon, on a juste suivi pendant une saison un truc qui sert à rien.

    MdV : mais en quoi c’est un purgatoire ? ca n’a rien d’un purgatoire.
    Six feet under/ The Wire : impossible à départager.

    Richard :)

    Marcos : mais on sait en gros ce que c’est l’île. Moi ça m’allait très bien. Le seul problème c’est cette foutue église. (Qui n’est même pas le paradis, à la limite c’est la porte vu que plus loin, il y a une lumière)

    Stan : tu résumes bien le problème. Ce n’est pas vraiment avant ni après. C’est précisément ce flou qui fait bugger mon cerveau.

    britsh : c’est un skyblog…

    le 16 juin, 2010 à 15 h 20 min
     
  • Bon j’ai merdé j’avais pas vu les épisodes et j’ai lu le post…

    le 16 juin, 2010 à 17 h 27 min
     
  • Je suis sûr qu’il doit exister quelque part sur cette terre un prophète qui raconte les fins de séries dans le désert mais que personne n’écoute. S’il n’existe pas, je suis cet homme-là.
    J’ai pas sorti mes tablettes de la vérité en carton à pizza, mais je vais quand même prêcher pour mon interprétation. La fin de Lost : Jack retrouve ses potes au paradis !!! Ce qui fait de l’île une sorte de purgatoire (à condition de passer par la lumière et de se baigner la nouille dans l’eau électrique – ce qui explique pourquoi Jack est le point final de cette réalité alternative).
    Je suis absolument d’accord avec toi, Titiou, pour dire qu’on s’en fout comment on la trouve cette série mais qu’on aimerait bien comprendre, à la fin, bordel de m…
    Servant ce noble idéal, je continue à tout déballer. Cette réalité alternative est un paradis, pas terrestre mais céleste (où les âmes des justes se retrouvent). C’est très chrétien à une idée près : ceux qui y vivent l’ignorent. C’est la beauté et la justification de cette réalité alternative : seuls les spectateurs peuvent savoir à quel point elle est parfaite (après moult flashbacks de quatre saisons), alors que de l’intérieur, cette réalité semble imparfaite. En ce sens, et en d’autres, Lost est à ranger du côté des méta-séries. C’est le maximum d’exposé synthétique que je puisse faire. Cimer. Je retourne dans mon désert prêcher les fins de saisons de House, de Fringe, de Mad Men, de True Blood etc..

    le 16 juin, 2010 à 18 h 36 min
     
  • C’est pour ça que je ne suis définitivement pas déçue d’avoir arrêter de regarder Lost à la fin de la saison 1. Parce que déjà, 6 saisons sur une île, ça va, on nous prend pas pour des jambons. Et cette histoire de réalité alternative genre L’effet papillon, ça me perturbe au plus haut point. Sans compter que les fins ouvertes, j’ai déjà donné, merci L Word, genre, les scénaristes savent pas vraiment quoi faire alors c’est au téléspectateur d’inventer la suite. Du coup, on a 6 millions de frustrés en plus, une augmentation des suicides, des dépressions, des crashs d’avions. Bref, je crois que je m’égare …

    le 16 juin, 2010 à 18 h 50 min
     
  • Je n’ai que deux mots pour vous : Breaking Bad.
    (oui bon en fait ça en fait plus avec la phrase d’introduction, et ça vient d’empirer avec cette deuxième phrase-constat-déplorable, de même qu’avec cette troisième concernant ladite phrase-constat-déplorable, le tout tendant vers 0 en +l’infini).

    le 16 juin, 2010 à 19 h 18 min
     
  • C’est pas une réalité alternative, c’est une réalité intérieure ! Chaque habitant de l’ile y va à sa mort vivre la vie qu’il aurait souhaité vivre avant de réellement mourir. (oui il y a différents stades de morts apparemment). Tout ce qu’on voit est vrai sauf que c’est faux.

    C’est beau LOST …

    C’est vrai que c’est ouf aussi The wire

    le 16 juin, 2010 à 19 h 19 min
     
  • Moi je n’ai pu regarder Lost qu’à partir de l’avant-dernière saison, avant c’est nul (pour moi). Mon interprétation c’est qu’en fait la réalité c’est l’île. Personne n’existe avant, si ce n’est dans une mémoire créée ex-nihilo. La « réalité alternative » n’est pas une réalité mais une sorte d’onde de choc sur la surface de l’île. Nous, spectateurs, nous vivons la surface de la réalité, tandis que ce qui se passe est plus fort, plus important, dans un monde dans lesquelles les lois sont plus sauvages. Les héros qui sortent de l’île ne s’aventurent qu’à la surface des choses: l’île est le fondement. C’est un peu le lieu du Dream australien, où des créatures créatrices vivent selon d’autres lois, libres mais dans la sauvagerie de la liberté: ils inventent les lois de la surface, ils créent des bulles de réalité qui éclosent à celle-ci, par le rêve ou par autre chose du même genre.
    Enfin… j’y connais rien à cette série de toutes façons.

    le 16 juin, 2010 à 19 h 21 min
     
  • C’est pas qu’il n’y a pas de temps.
    La réalité alternative n’est pas alternative, déjà, elle vient après la mort de tout le monde. Ca existe, complètement, dans la continuité, sinon on va pas nous la montrer pendant 3 saisons pour nous dire « et si… » sans rien en faire.

    Donc, la réalité autre est « la suite / reboot » des évênements, repris au voyage qui s’est bien passé

    Mais elle n’existe pas en vrai, elle est la projection des personnage.
    Ce n’est pas que le temps n’existe pas.
    C’est plus comme ces histoires de fantômes, tu sais, qui restent dans le coin parce qu’ils ont pas bouclé un truc.
    Bon.
    L’île est la période la plus importante de leur vie pour chacun des persos. Elle est elle-même une perturbation dans le temps. C’est un des points récurrents de l’histoire. Donc il n’y a pas de contradiction à ce que tous aient attendu leur mort dans la réalité pour que commence le reboot : ils ont besoin que tout le monde y soit pour qu’aie lieu le closure qui les fait aller vers la lumière, et l’effet Ile a permis à tous ces fantôme de se réunir en remettant le temps à sa place de gadget scénaristique.

    Ce qui est marrant, c’est que Linus ne rentre pas dans cette logique là… Stuff to do… Pas de closure pour lui, en il a à peine rencontré l’amour dans la réalité 2, faut qu’il connaisse ça.

    le 16 juin, 2010 à 22 h 03 min
     
  • Une possibilité de fin est oubliée. Bien que ce soit la pire fin possible d’une série et qu’elle est déontologiquement inacceptable, elle a le mérite de tout expliquer.

    Rappelons la toute première scène de LOST : l’oeil de Jack s’ouvre. Le dit Jack qui couché dans une forest (je suis contre l’accent circonflexe, c’est une écriture sms déguisé)de bambous.
    La dernière scène de LOST est donc l’oeil de Jack qui se referme, celui-ci vraisemblablement mort exactement au même endroit où il avait atterri au départ.

    Or le fait que Kate puisse faire du crawl dans une mer agitée avec une balle dans l’épaule, d’autres faits m’ont laissé perplexe dans ce dernier épisode. Notamment Jack qui ressort de la fameuse grotte. Déjà le simple fait qu’il est survécut est plutôt étrange vue qu’il faut manifestement une immunité à l’électromagnétisme. Mais ensuite, il en ressort, comateux, escaladant une falaise de 20m de haut à mains nues, avec l’eau qui arrive en contre courant, pour pouvoir mourir à son point de départ, bouclant ainsi la boucle : « mouai » diront les plus sceptiques d’entre nous.

    Ne serait-il pas plus simple de penser que Jack, après le crash effectif de l’avion, « rêve » toute la série, dans une sorte de délire pre-mortem? Mettant en scène les dernières personnes qu’il ait rencontré, les passagers. Je trouve que la première et la dernière scène de la série peuvent donner pas mal de crédit à cette hypothèse.

    le 16 juin, 2010 à 23 h 21 min
     
  • Si j’ai bien tout compris, les 3 derniers episodes sont prévus pour la semaine prochaine… Là, tout de suite, je suis devant le 14/18.

    le 16 juin, 2010 à 23 h 37 min
     
  • pas vu Lost, mais qu’est ce que j’en ai entendu parler!!!!
    Par contre, une fin très réussite hautement culturelle, tu en conviendras, c’est la série « Malcom », ^^, ni de mise en abime, ni de morts! Et t’as même le sourire après !!!

    Là où je suis un peu déconcerté, c’est la reprise de la photo de la table avec les apôtres tout ça! Euh, depuis un certain temps, j’ai vraiment l’impression que Lost est tellement pauvre en idée (en général) qu’ils piquent un peu partout les idées quoi! look at that:
    http://search.it.online.fr/covers/?m=1495
    ouais je sais it’s easy
    pour le moment Ma série c’est: battlestar galactica

    cho!

    le 17 juin, 2010 à 8 h 55 min
     
  • C’est vrai que la fin de Malcolm était énorme !

    le 17 juin, 2010 à 11 h 48 min
     
  • Titiou : Aaaaaah mais t’as pas du suivre la suite de Buffy et Angel. Spike il revient dans la saison 5 d’Angel sous forme de Fantôme grâce à l’amulette que Buffy lui a donné. C’est d’ailleurs un superbe rebondissement quoi : La ville est détruire mais l’amulette que dalle! Oui Buffy reste une Tueuse dans l’âme mais maintenant y’a des milliers de Tueuses et elles forment une armée en Écosse avec des escadrons un peu partout. Enfin bref, voilà voilà.
    Et dans le Comic Fray, qui raconte l’histoire d’une Tueuse 200 ans après l’époque de Buffy, il n’y a plus de magie, plus de démon, plus de Tueuse (sauf elle) parce que les livres racontent qu’une Tueuse s’est sacrifiée 200 ans plu tôt pour bannir tous les démons, la magie et tout.

    le 17 juin, 2010 à 17 h 30 min
     
  • J’ai lu que le début parce que je me garde Lost à faire pour une fois où je devrais rester allité sans bouger pendant plusieurs semaines.

    Je suis prévoyante.

    le 17 juin, 2010 à 20 h 19 min
     
  • @NanaBozo> Ce serait une sorte de « Un soir un train » américain et rationalisant… ça m’étonnerait. Je pense que Lost est l’affirmation d’une interrogation, c’est à dire que dans notre monde les choses se passent sans aucune signification. L’île sous-tend la réalité non signifiante mais n’apporte aucune réponse quand même. Pendant toute la série il y a des histoires complètement débiles, un peu sans queue ni tête. Au début on a quand même l’impression que la trame du récit est qu’il n’y en a pas: c’est le spectateur qui se perd. Maintenant à force de perdre le spectateur la série a perdu de l’audience, et dans les dernières saisons il a fallu raccorder les fils. On pourrait avoir l’impression qu’à la fin le récit se refermera et qu’on retrouvera une référence stable pour analyser le récit, mais c’est justement l’inverse qui est le sens de cette série et donc elle rouvre finalement toutes les questions d’un coup. Enfin c’est comme ça que je perçois cette série et c’est pour ça que je la trouve un peu vaine.

    le 18 juin, 2010 à 13 h 46 min
     
  • Je voulais une vraie fin à la Philip K Dick ou à la planète des singes. Que le côté Geek de Lost l’emporte sur le côté Girls.
    Une statue de la liberté ou une soucoupe volante qui fait piou piou, Jack qui retire son masque de peau et laisse découvrir sa mâchoire reptilienne… J’aurais voulu que les auteurs (et la chaîne ABC) assument plus le vintage Si-FI de la série: Dharma initiative, les ruines égyptiennes, la fumée noire. Au-delà des personnages et de l’histoire, c’était plein d’éléments super bien agencés « Make your own kind of music » pendant qu’un mec se pique et pousse un bouton pour empêcher une catastrophe électro-magnétique… C’était beau, c’était geek, c’était intelligent, et émotionnant.

    Et finalement en guise de fin on se tape une morale jésuite, un genre d’aphorisme stoïque vulgaire : « You have to let go, Jack… » qui me rappelle pourquoi je détestais à ce point les cours de catéchisme.

    le 18 juin, 2010 à 14 h 35 min
     
  • Je suis un fan de la première heure, je n’ai jamais quitté le navire comme beaucoup l’on fait, mais je ne suis pas pour autant un fanboy aveugle.

    J’ai lu en diagonale les autres commentaires et je vais surement faire des redites mais j’aimerai apporter quelques précisions (wha ça fait très sérieux tout d’un coup).

    Les auteurs ou plus exactement les producteurs exécutifs Lindelof et Cuse ont depuis très très longtemps réfuté la théorie selon laquelle l’ile serait un purgatoire, alors ce n’est peut être pas l’ile en elle-meme mais de mon point de vue ça y ressemble fortement. Pour moi cet élément prouve que les auteurs ne savaient pas du tout ou ils allaient, peut-etre qu’ils avaient en tête l’imege de fin telle qu’on l’a eu et c’était très plaisant en effet mais tout le reste, la réalité-X/alternative, tout ce pan de l’histoire était un peu fucked up, c’est d’ailleurs toute la saison 6 qui est fucked up, elle s’est appliquée a démolir des personnage comme Richard, dont on a vu la genèse, mais ce qui aurait été interessant ce serait de voir l’apres, un aperçu des années qu’il a passé sur l’ile, ce qu’il a fait, comment est-il devenu cet etre mystérieux, etc.

    Un autre élément que je n’ai vu nulle part aussi c’est que dans la premiere version du pilot, Jack devait mourir, alors que la ils en font le personnage central de tout l’histoire, je trouve de ce fait les autres perso qu’on a prit plaisir à suivre un peu useless a la toute fin, tout est beaucoup trop centré autour de Jack alors que je trouve que le perso le plus mystérieux et surtout celui sur lequel on aurai voulu en savoir plus c’est l’ile elle même.

    Et cela m’amène au dernier point, a la fin l’ile n’est plus au centre de l’histoire, elle est un peu laissée de coté au profit des personnages, et cela nous donne donc un finale beaucoup trop empreint d’émotion et sans véritable résolution de mystère car ce qui a fait la force de Lost c’est peut être ses personnages atypiques et auxquels on s’est attaché mais c’est aussi tous les mystères qu’on s’est cassé la tête a résoudre, toutes les théories qu’on a élaborés… Et en ce sens oui c’est une totale déception. Sans compter l’aspect religieux un peu trop présent a mon gout.
    Toute la fin est basée sur la foi, il faut donc y croire sans se poser de questions alors qu’on attendait de la fin qu’elle nous apporte un minimum de réponse.

    Les auteurs ont essayé de contenter tout le monde en offrant une fin que chacun pourrai interpréter à sa façon, ils n’ont pas tranché, j’aurai voulu une fin, un vraie. Je n’ai pas dit que je voulais que tout me soit expliqué et démontré par a+b, mais une fin est préférable a une non fin.

    Sinon, j’espère m’en remettre un jour, je fait mon deuil sans oublié les bon moments que la séries m’a fait passé.

    le 18 juin, 2010 à 19 h 22 min
     
  • Chacun peut y aller de sa petite interpétation/déception/pensée positive sur cette fin de LOST. Certains crient au scandale, s’estiment cocufiés dès lors que l’on parle de la grotte de lumière, d’autres aimeraient qu’on leur rendent tout ce temps passé à regarder cette série.
    Ce qu’il faut retenir avant tout de cette fin, c’est que les scénaristes ont paniqués à la grève de 2007-2008 et pensaient ne jamais pouvoir terminer leur série. D’où les trois courtes dernières saisons qui rajoutent et retirent des mystères à la pelle, posent et répondent aux questions en même temps bref, dès le premier épisode de la saison 4, l’heure n’étaient plus à la série savemment écrite et orchestrée mais bien à un imbroglio improbable dont les deux créateurs ont bien du mal à se défaire.
    À côté, JJ Abrams nous pond un monstre de SF dans Fringe avec un vrai scénario qui tient la route de bout en bout.

    le 19 juin, 2010 à 10 h 29 min
     
  • Y en a qui voient l’île comme une espèce de purgatoire…

    J’ai détesté le dernier épisode.
    Il manque tellement de réponses à toutes nos questions… C’est nul de nous faire ce sale coup.
    Et pi, moi non plus j’avais rien compris.
    Sur mon blog, une nénette a dit qu’apparemment on en saurait + sur le DVD ! Les bâtards, on va tous devoir acheter !

    le 22 juin, 2010 à 12 h 39 min
     
  • moi je vote et je dis the wire pour la meilleure fin de série.
    quand ça se termine on est pas déçu et on a juste le sentiment d’avoir vécu une incroyable aventure.

    le 8 juillet, 2010 à 12 h 52 min
     
  • Et le monde parallèle / réalité alternative / rêve est une église…
    Et celui qui les conduit vers la lumière s’appelle Christian Shephard, ~ berger chrétien… encore une fois quand on cherche des explication la seule voie qu’on nous propose c’est la religion ! :-(

    le 13 août, 2010 à 16 h 19 min
     
  • Et ces p… de numeros qui portent malheur, pas d’explication!!??

    le 16 juin, 2011 à 0 h 21 min
     
  • salut,

    en fait c’est très simple car tout est dit, mais c’est sur qu’on comprend mieux quand on a vu le final plusieurs fois et qu’on a lu pas mal de bouquin sur la vie après la mort. ils ne sont pas tous morts au même moment, on l’a vu, beaucoup sont morts dans les premières saison et d’autres après, jack dans le final ainsi que saiyd. le truc c’est que lorsque l’on meurt, lorsque l’âme quitte le corps, il n’y a plus de temps terrestre, il n’existe pas, qu’on le veuille ou non c’est comme ça !! donc pour jack qui est mort dans le final et les autres comme kate, sawyer, claire etc … ils n’ont pas cette notion de temps, le passage vie/après vie (ou mort) pour beaucoup d’âme est un choc, dans le sens ou ils ne comprennent pas qu’ils morts, c’est d’ailleurs pour cela qu’on dit que des maisons sont hantés pckils ne savent pas qu’ils sont morts et donc font comme si de rien était, en se construisant une « nouvelle vie », j’ai lu pas mal de bouquin sur le sujet et beaucoup de morts ne savent pas qu’ils le sont. Le fait qu’ils aient perdu la mémoire est je pense lié à ce choc, à vérifier mais pour la série je ne vois que ça !! on tout ça quand christian l’explique à jack. Ensuite l’église, le père de jack l’explique très bien, en lui disant qu’ils ont créer cet endroit pour pouvoir se retrouvé et continuer leur chemin, l’endroit en question est l’église mais également le monde dans lequel ils ont évolué pour pouvoir se rappeller, et puis dans l’église, on peut très bien apercevoir jesus dans la cour, puis quand jack rentre une statue d’ange pointant le doigt vers l’endroit ou se trouve le cercueil (vous regarderez), puis dans la salle ou se trouve le cerceuil, on peut voir des symboles de toutes religions (christianisme, judaisme, islam, bouddhisme etc …) pour signifier que la mort est la même quelque soit la religion. Ensuite les souvenirs, christian le dit « les moment que tu as passé sur cette ile avec ces personnes sont les plus importants de ta vie », ils ont besoin les uns des autres pour pouvoir avancer, ils ont rattaché les uns aux autres de par ce qu’ils ont vécu. Quand on meurt il y a toujours quelqu’un qui vient nous aider à partir, un ange gardien un proche, et bien là c’est christian qui les guident, mais aussi ce sont eux qui s’aide mutuellement, car on voit qu’aucun d’entre eux ne se rappelle seul.
    Le réalisateur de la série avait bien précisé que la vie « alternative » de la saison 6 n’en était pas une, et l’on voit que les personnages (pas tous) se sont inventé une autre vie, un autre chemin, comme pour réparer des erreur et soigner leurs maux, jack avec son fils pour soigner sa relation conflictuelle avec son pére, sawyer, en flic pour réparer le chemin qu’il avait pris etc …

    et pour ceux qui disent que ce raméne toujours à la religion, en même temps vous voulez que ca raméne à quoi d’autre, si on ne croit pas en Dieu on ne croit pas à la vie après la mort c’est logique. et puis dans l’église il y a toute les religions réunit, comme pour dire quelque soit ta religion, la lumière t’acceuillera, pck c’est aussi ca Dieu, l’énergie créatrice, la lumière.

    Et pour la fummée noire: c’est une sorte de juge, dans les livres que j’ai lu des témoignes de NDE (ou expérience de mort imminente) les gens expliquait qu’on leur montrait leur vie, leur actes et les répercutions de ces actes sur les gens et qu’ils ressentaient ce que les gens avaient ressenti au moment de ces actes, en fait d’après leur témoignage, ce n’est pas Dieu qui nous jugerait mais il nous améne à nous juger nous même), voila sauf que la fumée noire est un peu plus complexe, j’ai pas trop saisi ce qu’elle était vraiment.

    donc voila j’espére avoir apporter un petit éclairage

    le 15 janvier, 2012 à 2 h 08 min
     
  • et pour jack qui ressort de la grotte, il n’en est pas ressorti seul, rappelez vous l’épisode avec jacob et son fréro, lorsque jacob l’a balancé dans la grotte, son frére s’est retrouvé au même endroit que jack. donc ca serait cette espéce de lumière qui les expulserait de la grotte, ou je ne sais quoi d’autre, mais en tout cas ils n’en ressortent pas seuls

    le 15 janvier, 2012 à 2 h 12 min
     
  • dsl mais je vois pleins de détails au fur et à mesure !!! l’hypothése que jack rêve en fait toute la série n’est pas possible et les scénaristes le prouvent grace à la chaussure coincé dans l’arbre, regardé le premier épisode de la saison 1 et le final de la saison 6, la chaussure à pris un sacré coup de vieux, alors à moins que jack ait rêvé pendant 3 ans … mais j’en doute. faut attentif aux détails :) car dans cette série tout est question d’observation et de détails pour comprendre les choses

    le 15 janvier, 2012 à 2 h 15 min
     

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