24 avril 2010

Guide des chiottes n°14

Parce que ça fait bien longtemps. Mais il faut croire que je découvre peu de nouveaux lieux. Je vais finir par devoir me lancer dans le descriptif des toilettes de mes amis.

Mais mercredi soir, j’étais pour la première fois dans un endroit célèbre :

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Vous ne reconnaissez pas ? C’est normal, finalement y’a que des touristes qui vont là-bas. (Comme vous pouvez voir sur cette photo, le touriste est vieux.) Le Crazy Horse donc. J’étais invitée pour le lancement de Fluide Glacial Glamour. J’étais contente parce que je suis jamais allée voir un spectacle de meufs à poils alors qu’il parait que c’est une spécialité parisienne. J’étais encore plus contente quand j’ai appris que la place où j’étais coûtait dans les 250 euros. Oui, ça m’a donné l’impression d’avoir non seulement économisé 250 boules mais presque de les avoir gagnés comme si miraculeusement ils se trouvaient sur mon compte en banque. (J’ai récemment rêvé qu’avec mon partenaire vie et appartement, on était trop pauvres pour se payer un appart et qu’on devait en louer un avec des amis dont elle. J’en déduis que la pauvreté c’est comme l’obésité. Vous pouvez maigrir de 50kilos, le problème selon les psys c’est que vous pensez toujours comme une grosse, vous vous pensez grosse. Bah quand on a été pauvre, c’est pareil.)

Du coup, comme une vraie crève la dalle dans l’âme, je me suis réjouie de cette économie de 250 euros.

Kant au spectacle (pointe d’humour philosophique), bah c’était pas mal. Sauf que quand même, malgré tous les efforts esthétiques et chorégraphiques du monde, ce que je regardais c’était pas une oeuvre de spectacle vivant mais des meufs avec les ventres les plus plats du monde. Du coup, je me sentais un peu honteuse de ne pas hocher la tête d’un air entendu sur la beauté des tableaux mais uniquement de penser « elle a un cul de ouf mais ses tétons sont vraiment affreux. Je vois pas bien mais on dirait qu’ils sont fendillés un peu. L’autre-là, elle a des nichons sublimes. Mais elle est moins cambrée. En fait, je préfère la brune. » Réflexions systématiquement suivies de « je me demande, si j’avais fait du sport et de la danse, est-ce que j’aurais pu être gaulée comme ça ? Oh bin oui. J’en suis certaine. j’avais un bon potentiel avant de me coller le cul devant un ordi et un pot de nutella pour les vingt prochaines années. »

Du coup, à l’entracte, quand tout le monde échangeait des critiques pertinentes et spirituelles digne d’un article de Télérama dans la rubrique danse, je suis allée voir Maïa pour lui dire « NON MAIS T’AS VU LEURS VENTRES ? Clairement, y’a pas d’estomac en-dessous… En plus, comme elles ont pas non plus de côtes, je me demande où ils ont mis leur appareil respiratoire et estomacal… Peut-être dans leurs pieds ? » (C’est vrai après tout, peut-être qu’elles mangent et qu’elles respirent par les pieds ? Ca me rappelle un épisode de South Park que je vous recommande où ils se mettent tous à manger par le cul et à chier par la bouche. * et là, le chef de la technique de G&G soupire très fort devant son ordi et se demande si j’ai vraiment bien compris qu’il fallait que je change mes champs lexicaux pour que le blog ne soit plus classé « contenu inapproprié »*)

Sur cet épisode, Maïa raconte sa version des choses. Mais Maïa ment. Parce que Maïa, suite à mes réflexions sur les danseuses, n’a pas du tout embrayé sur mes plaintes médisantes, n’a pas répondu sur l’impossible fluidité de la rotation des cuisses comme elle veut vous le faire croire. Que Nenni. Elle a m’a répondu « je sais pas, ça me choque pas. Je suis pareille en fait. J’ai pas du tout ventre. »

Je l’ai regardée attentivement et j’ai compris qu’elle ne mentait pas.

Trahison totale.

Comment elle peut passer autant de temps à fouiller l’interweb mondial et ne pas avoir de ventre ? J’ai aussi pensé comment elle peut avoir des seins de oufs et pas de ventre, c’est quoi cette putain d’injustice de merde ? mais je préfère pas le dire. Du coup, j’ai voulu me rattraper, genre ça va, on est entre bonnasses on peut se parler librement et j’ai répondu que de toutes façons, j’avais prévu de me remettre au sport et là, elle m’a mis le coup de grâce « pas moi. Il suffit que je soulève un livre de poche pour avoir les bras fermes et musclés. J’y peux rien, c’est génétique. Je prends du muscle hyper facilement. » Va, je te hais pas du tout comme qu’il dirait Corneille.

Je suis alors partie pleurer aux toilettes. (Oui, on y arrive les enfants.) La déco est pas mal (même si avec l’iPhone on voit pas bien) :

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C’est l’occasion de découvrir qu’il a existé une époque où pour faire des chiottes classes, on se sentait pas obligé de les peindre en noir. On mettait des motifs qu’on aurait pu choisir pour sa chambre à coucher, son boudoir ou sa fumerie d’opium. J’aime bien. Mais la vraie originalité, c’est ça :

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Et là, ça m’a laissé fort songeuse. Je sais pas. J’ai envie de dire pourquoi pas. J’ai aussi envie de dire « pourquoi j’ai l’impression que c’est un appel à la débauche et la luxure alors que bon, c’est juste des toilettes doubles ».

En tout cas, je mets deux points bonus pour l’originalité. Le côté : décomplexons le pipi et partageons ces moments d’intimité avec des amis. Mais je retire un point parce que le verrou était cassé et que si tu choisis quelqu’un avec qui aller pisser (en l’occurrence une fille, les toilettes n’étant pas mixtes) c’est pas pour que tout le monde puisse en profiter.

Et sinon, j’ai fait une tentative de duckface croisé avec le froncement de sourcils d’Arnold dans Arnold et Willy. Je pense que c’est une belle réussite en terme d’imitation.

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Et pour finir, je vous rappelle que je m’en vas en vacances pour la semaine. Joie, bonheur et guide des chiottes en perspective.

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25 commentaires pour “Guide des chiottes n°14”

  • Je reprécise le dialogue avant d’avoir une manif’ sous mes fenêtres : « … Je suis pareille en fait. J’ai pas du tout de ventre parce que je prends tout dans les cuisses. C’est morphologique, t’as des nanas qui prennent tout en haut, moi je prends tout en bas. »

    (Bon ensuite t’as celles qui prennent partout. Autre débat.)

    (Ceci dit, après avoir lu cet article, je ris en me secouant les cheveux.)

    le 24 avril, 2010 à 16 h 36 min
     
  • cheveux que tu avais fort joliment bouclé d’ailleurs

    le 24 avril, 2010 à 16 h 46 min
     
  • Moi je dis que si tu continues avec tes compliments on va finir par se rouler des pelles dans tes commentaires et tes lecteurs se facepalmeront avec désapprobation, menaçant d’appeler nos parents respectifs.

    le 24 avril, 2010 à 16 h 55 min
     
  • Le duckface est effectivement très réussi. Bravo !

    le 24 avril, 2010 à 16 h 56 min
     
  • Joli Duckface c’est incontestable, pour le reste je me ris dessus comme d’hab’

    le 24 avril, 2010 à 18 h 36 min
     
  • Encore une 36 chiottes et tu pourras nous sortir un livre.

    le 24 avril, 2010 à 20 h 56 min
     
  • Tu es parfaite !
    Je sais plus si c’est sur ton blog qu’on a pas le droit de dire des compliments gratuits alors je développe un peu. Lire ta note et une blague dans Scrubs sont les deux seules choses qui m’ont fait rire cette semaine (j’habite pas dans un cimetière ou quoi, j’ai juste eu une semaine particulièrement pourrie) alors merci, bonne vacances et hâte de relire des choses aussi intelligentes et drôles.
    Margaux.

    le 24 avril, 2010 à 21 h 22 min
     
  • Hello ! Bon pour commencer (comme ça la douleur passera plus vite) je ne suis pas un lecteur de la première heure, je suis arrivé ici avec une petite recherche google sur /b/ (oui vous pouvez me flageller !) mais j’ai lu avec beaucoup d’intérêt les posts sur l’évolution du porno et grâce à une de mes connaissances utilisant Facebobok (oui vous pouvez encore me fouetter)Zolito Pro, j’ai découvert cette petite vidéo, ma foi fort intéressante et qui rejoins les propos de votre post, ma chère Titou : http://www.dailymotion.com/video/xbtl71_les-representations-sexuees-dans-la_news

    Encore merci de me procurer tant de plaisir (et je parle uniquement de plaisir de lire, banque de petits coquinous !)
    Sur ce je vais me coucher.

    (Soit dit en passant, je travaille moi aussi sur un petit blogounet, mais ceci est hors de propos et déplacé)

    le 25 avril, 2010 à 3 h 27 min
     
  • Non mais de toute façon, c’est grâce à des effets de lumière qu’elles ont un ventre plat et des jambes de 8 mètres.
    Ou alors, il y a eu l’invention du scotch transparent mat qui permet de se platifier le ventre, se fixer les fesses (comme de la laque, mais pour les fesses) et de se remonter les seins.

    le 25 avril, 2010 à 18 h 56 min
     
  • Hep hep hep : rétablissons la vérité historique.

    Moi aussi je pars en vacances dans ma campagne pas lointaine et j’y fais visiter régulièrement les toilettes au fond du jardin qui sont… doubles ! Vi vi !

    Le Crazy Horse a copié mes chiottes de jardin.. gloire et célébrité !

    le 25 avril, 2010 à 22 h 34 min
     
  • Ils sont trèèès bien tes champs lexicaux, bordel (et les femmes du crazy font caca des bonbons, se désaltèrent d’hydromel et doivent certainement pratiquer le golden-shower, tu vois, tu loupes rien)

    le 25 avril, 2010 à 23 h 50 min
     
  • Magnifique billet qui passe de « je suis une ex-pauvre traumatisée » à « j’ai plus de gras que les filles du Crazy-Horse » à « je suis un canard »…

    J’ajoute que je compatis et plussoie à tout ceci et je pense que c’est normal de pas être aussi parfaite que des filles qui vomissent leurs repas parce qu’elle n’ont pas de système digestif :) Sinon c’est nous qu’on paierait pour se dandiner sous 3 millimètres de font de teint et des lampes multicolores.

    Au top les WC pipi entre amies, mieux qu’une demande en mariage, la demande de pipi…

    Je m’arrête là je raconte n’importe quoi

    le 26 avril, 2010 à 8 h 29 min
     
  • Merci pour votre post, j’ai bien ri ! A propos de guide des chiottes, j’ai pensé à vous la semaine dernière, en vacances à Val d’Isère, et j’ai fait des photos des toilettes les plus pouries que j’aie jamais vues que je serais ravie de vous transmettre :)
    Chiotteusement vôtre,

    Agathe

    le 26 avril, 2010 à 20 h 04 min
     
  • Je viens de browser paresseusement les vieuxvieuxvieux posts de G&G, il est toujours quelque part sur ton disque dur, ce projet de roman policier ?

    le 27 avril, 2010 à 10 h 04 min
     
  • ouais les filles, allez-y, rouler vous des pelles !

    le 27 avril, 2010 à 16 h 48 min
     
  • Damned !

    Je suis allé récemment au Crazy et je m’insurge car la place ne coûte pas 250 boules mais 120 par tête. Bon, ok, à deux tu as tes 250 boules. J’admets avoir craché au bassinet mais pas juste pour baver comme un pervers aux venimeux zoubizoubizou de la pouf insipide qui a pris le rideau pour une barre de pole dance. Non, juste pour baver comme un pervers sur le show de la divine Dita Von Teese de passage sur Paris et avec qui j’aurai bien fait une partie de « Qui est-ce ? « .

    Bonnes vacances !

    le 1 mai, 2010 à 1 h 25 min
     
  • Je viens de découvrir ton blog et je kiffe tellement grave que ça m’ôte l’appétit, le sommeil et toute velléité de travail !
    Bon ok je viens juste de lire l’intégralité du blog et je me disais que ça pourrait être sympa de balancer cette phrase qui pourrait devenir une sorte de running gag. Mais en fait c’est raté, d’autant plus que je n’ai pas perdu l’appétit ni le sommeil et que je n’ai jamais eu la moindre velléité de travail.

    Sinon excellent blog.

    le 2 mai, 2010 à 1 h 48 min
     
  • Héééé j’y pense, les chiottes du Mamma Setter, rue de Bagnolet sont hyper supra cooool! (le restau aussi soit dit au passage!)

    Paraît même que dans ceux des môssieurs, y’à des télés, heu pardon, des écrans plats…

    A quand l’article?

    le 8 mai, 2010 à 19 h 01 min
     
  • Je suis tombé par « hasard » sur cette photo : http://bit.ly/aLk1zr

    Et je me suis dit « tiens, mais je reconnais cet endroit ».

    Ou bien j’ai fait erreur ?

    le 13 juillet, 2010 à 10 h 55 min
     
  • @Agathe : moi je veux bien les photos de tes chiottes les plus pourries :)

    le 24 octobre, 2010 à 16 h 18 min
     
  • @jessica : si tu y va, tu nous envoi les photos ?

    @la geekette :
    j’ai essayer de retrouver la référence, mais je n’y suis pas arrivé pour avoir l’info exact (demarche pour toi qui est journaliste, une bonne journaliste j’espere, moi perso je raconterais l’info sans m’y atardé)
    peut etre est ce un radio-trottoir …

    mais si je me souviens bien, cette pratique de toilettes « double », est due a l’aristocratie d’une certaine « époque » et d’un « certain pays » qui n’avaient pas le meme rapport avec la popologie qu’aujourd’hui (en lisant l’article sur wikipedia notamment, tu comprendra l’evolution des toilettes) et donc il été tres bien vu de discuter au toilettes avec les courtisanes.
    ce fut aussi un des endroits fort prisés pour le depart des ragots …

    le 24 octobre, 2010 à 16 h 33 min
     
  • Dans le genre chiottes marrantes, il y a le Phonographe de la place St.Etienne de Strasbourg. Ambiance Mario (oui, le jeu vidéo) avec la musique qui va avec (tutututuuu) … C’est marrant, mais un peu flippant aussi.

    Pour les chiottes les plus crades, toujours à Strasbourg, celles du Molodoi remportent une palme… Mais toujours de bonne soirées.

    Si vous êtes de passage…

    le 26 octobre, 2010 à 20 h 30 min
     
  • Une histoire dans les chiottes visitées par Titou
    Chapitre 14 : A deux

    Mon mari m’a amené là-bas avec ses clients. C’est pour cette occasion qu’il m’a offert ces dessous de marque. Comme il bavait, et ça m’a rendu folle, devant ces corps sans ventre et… bon , bref, je ne vais pas vous les décrire, vous savez quoi.
    A la pause, nous avons donc eu une altercation, oui c’est juste pour expliquer pourquoi il ne m’a pas cherché. Après tout, je ne lui en veux pas. Bref passons. Alors je lui ai dit tout de go, j’me casse et dis à tes clients que j’ai déjà trop bu. En plus c’était un peu vrai. Je bois quand je suis énervée vous comprenez et là j’avais vraiment les glandes.
    Bon c’est à ce moment là qu’avant de partir j’y suis allé. Oui, la vessie pleine n’est pas très compatible avec la demi heure de taxi qui m’attendait. Oui, c’est pour expliquer le contexte.
    Alors là je rentre dans les toilettes et comment dire, vous devriez aller voir, il y a deux sièges. Si, si il y a même des blogs qui en parlent. Non, je ne suis pas une fondue de ce genre de lieu, mais comprenez bien que c’est assez étrange pour être évoqué de droite et de gauche. Bref sauf que contrairement à ce que j’en ai pu lire sur les blogs, il y avait une femme sur un des deux sièges et ça m’a fait bizarre. Mais ça pressait et je me suis dit que contrairement aux soldats de la première guerre si bien dessinés par TARDI c’était propre. Non, Tardi n’était pas là, c’est un auteur dessinateur de bandes dessinées.
    Je ne crois pas qu’elle m’ait parlé de suite, mais de mon côté comme il se doit j’ai baissé mon regard immédiatement et je suis tombé sur ses doigts pieds. Non pas au sens propre. Mon regard s’est porté sur ses pieds. Là, il faut quand même que je vous avoue, les pieds pour moi, il n’y avait que cinq catégories : les Terramoches (à gerber immédiatement si vous voulez), les Megamoches (ceux que l’on ne peut voir qu’une seconde sans avoir la nausée), les Kilomoches (ceux pour lesquels on se crispe dès qu’on les voit) les moches (qu’on évite de regarder) et les tubes (oui, ceux dont on peut s’habituer à leurs laideurs à force de les voir, comme un mauvais tube passé en boucle à la radio). Mais je dois bien avouer qu’avec ses chaussures à lanières, je voyais ses doigts de pied et… J’ai dû ajouter une catégorie ceux que l’on a envie d’avoir, de toucher, de lécher… excusez moi, je m’emporte.
    Bref, alors je remonte un peu de ses doigts de pied et je tombe sur ses chevilles… Avec malléoles visibles mais arrondies et et et… et la petite chaîne toute discrète qui se love autour de…
    Mon regard poursuit son chemin vers ses mollets, ses genoux, ses cuisses. Des jambes de chairs, des jambes élancées mais musclées, sans trop l’être, vous savez pas comme ces danseuses professionnelles comme Shakira, Lopez, et autres consoeurs, non, plutôt élancées comme prêtes à s’enrouler autour de mes reins avec ce mélange de puissance protectrice et de douceur féminine… Ne me regardez pas comme ça, je me sens encore toute chose de cette découverte.
    Là ! Mes inhibitions des restes d’éducation religieuse ont envahi mon cerveau, me faisant relever mon visage rougissant à hauteur du sien, mon regard plongeant alors dans ses yeux verts, ses yeux brillants, ses yeux pétillants de vie, de cette lueur de joie extatique, des yeux à la pénétration profonde, intelligente, qui vous observent, vous admirent, vous analysent, vous vivent sans jamais porter un jugement.
    Paralysée, euh, non, hypnotisée par ce regard, j’ai attendu ce qui m’a paru être un siècle, puis sa douce voie juste chaleureuse est sortie de son sourire, de ses lèvres me souhaitant juste un bonjour, puis un nous sommes dans la même situation, mais vous avez un avantage sur moi, puis une invitation à prendre place. Troublée et soulagée, mon corps suivait les invitations de la voix.
    Assise, j’osais quelques regards timides vers ma voisine, tout en entamant une discussion sur des banalités, comme les brèches et les ovales des seins des danseuses que nous venions de voir, mais je sentais venir de son genou gauche cette force d’attraction, cet échange de température, ce magnétisme. Et nos genoux se sont touchés, doucement, mais sûrement, l’électricité du premier contact a fait place à cette chaleur qui a commencé par se diffuser le long de ma cuisse, remonté le long de mon corps, chauffé mon intimité, brûlé mon ventre. Ce contact s’est transformé lentement en de petites caresses immobiles, des cercles discrets, mais présents, des cercles faits de nos peaux. L’assaut des sentiments fut si fort que je cherchais un échappatoire, et sûrement du fait de notre conversation du moment, je lui dis que nous devrions nous montrer les nôtres pour mieux nous gausser des leurs.
    Nous rimes, puis l’instant après ce rire, elle s’exécuta, j’en fis de même et debout nous nous observions, nous nous caressions du regard et sa main vint à la rencontre de ma taille et m’attirant vers elle, nos lèvres se sont rencontrées et… Fermez la bouche s’il vous plaît monsieur. Oui, nous l’avons fait, mais elle était si divine avec sa frimousse ses grands yeux en amande encadrés de ces longs sourcils d’attrape-coeur et son sourire aux lèvres fines mais charnues, ses cheveux bruns, soyeux avec un début d’ondulation et longs…
    Toujours est-il que nous avons convenu de ne pas sortir ensemble. Dernière arrivée dernière partie. Un regain de pudeur l’a prise, aussi je me suis retournée le temps qu’elle s’habille et file et c’est songeuse sur le trône que je lui laissais quelques minutes d’avance. Et là, j’ai vu qu’elle était partie avec mon sac à main et mes sous-vêtements et j’ai pleuré de tout mon saoul. Alors Monsieur l’agent, je viens porter plainte, mais je vous en conjure, c’est seulement pour récupérer mes affaires, pas pour lui nuire.
    Euh, si vous pouviez me donner son adresse, ce serait peut-être plus simple que j’aille la voir directement…

    le 13 novembre, 2010 à 16 h 48 min
     
  • Qu’est ce que j’ai ri… hahaha ! Tiens ! En voilà encore un éclat. F*** les filles du crazy horse et gnagnagna !
    En tout cas, bravo à la direction qui est sans doute la seule à avoir pensé aux siamois. Une nièce qui se cache quelque part…

    le 20 novembre, 2010 à 19 h 30 min
     
  • Qu’elle est donc ce culte étrange que tu voues aux toilettes ?

    PS : Jolie brin de fille que tu es !

    le 15 mai, 2013 à 15 h 29 min
     

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