1 février 2010

Publicité, chat, ami

Comme j’ai beaucoup de le travail pour payer l’appartementdemesrêves, les rêves ça coûte une blinde, j’ai pas trop posté hein. (En vrai, j’étais surtout occupée à cirer mon parquet à la main.) Et là, je vais faire du n’importe quoi.

D’abord, le premier courrier que j’ai reçu dans ma nouvelle maison, c’était le lendemain de mon anniv et, je ne mens pas, c’était ça :

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Certes, ce n’est pas nominatif, certes ma voisine du dessous avec ses quarante ans et son jogging a reçu la même. Mais quand même…

Ensuite, on peut s’interroger sur la puissance intellectuelle et le pognon du mec qui a pondu ce courrier. Parce qu’évidemment, vous aurez compris qu’Arrêtez de regarder vos rides, impliquait une suite au message. Quelque chose comme regardez plutôt votre bien-être, votre ventre, votre féminité, que sais-je. Et la bonne réponse est :

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Donc, si on reprend la syntaxe, ça donne : Arrêtez de regarder vos rides… Regardez plutôt à l’intérieur. Comme c’est pas précisé « à l’intérieur de cette enveloppe qui a tué des arbres », ça donne : regardez à l’intérieur de vos rides… D’abord, je tiens à dire au monsieur qui a pondu cette daube que c’est l’un des messages publicitaires les plus anxiogènes que j’ai vu et qu’à mon humble avis, il devrait se recycler dans les campagnes pour la prévention routière, ça irait beaucoup mieux à son esprit torturé. Ensuite, j’aimerais lui rappeler que la ride est un creux, donc un vide et donc n’a pas d’intérieur (ni d’extérieur). Regarder l’intérieur d’une ride ça veut rien dire – à part si on se prend pour le Rimbaud de la pub. Bon… en un sens, on peut s’extasier devant l’audace philosophique de cette marque qui nous incite à contempler l’absence, à se pencher au-dessus du vide et à penser à l’instar de Sartre au début de l’Etre et le néant : « c’est la possibilité permanente du non-être, hors de nous et en nous, qui conditionne nos questions sur l’être ». Ainsi, le pubard de chez Roc pourrait-il écrire : « c’est la possibilité permanente de la ride, hors de nous et en nous, qui conditionne nos besoins de cosmétiques. » On pourrait même pousser plus loin cette sublime comparaison, en se demandant si Sartre parlait de la crème anti-rides quand il écrivait plus loin « l’histoire d’une vie, quelle qu’elle soit, est l’histoire d’un échec. Le coefficient d’adversité des choses est tel qu’il faut des années de patience pour obtenir le plus infime résultat ».

Ensuite, ça n’a rien à voir, mais c’est rigolo, pour se foutre de la gueule de toutes les applis iPhone du monde : iPoo.

ipooupoo

Avec un très beau texte d’explication, en gros : « iPoo est un réseau social qui réunit tous ceux qui font caca à travers le monde. »

A PART CA, j’essaie d’apprivoiser mon nouvel appareil photo. Evidemment, ma star reste Tikka :

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Et j’ai revu meilleur ami, qui exprimait une franche euphorie en célébrant notre réconciliation :

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(Là, j’avais pas encore appris à faire la mise au point hein.)

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13 commentaires pour “Publicité, chat, ami”

  • Serait-il possible d’avoir une photo des chiottes de l’appartementdemesrêves ? (‘fin dès que t’auras dompté ton appareil photo)

    le 1 février, 2010 à 18 h 03 min
     
  • quand une publicité ne fonctionnement pas c’est qu’on n’en n’est pas (encore) la cible.

    1) Le choc
    2) Le déni
    3) La colère
    4) L’abattement
    5) La résignation
    6) L’acceptation
    7) La résilience

    Je pense que cette pub vise au minimum le niveau 5.

    le 1 février, 2010 à 18 h 29 min
     
  • Avoues que t’as quand même regardé dans l’enveloppe ;)

    le 2 février, 2010 à 0 h 10 min
     
  • C’est abyssal.
    Rides correxion ?
    Mais c’est quoi ? c’est même pas du franglais.

    le 2 février, 2010 à 10 h 08 min
     
  • Je ne sais que dire, si ce n’est que j’ai effectivement pensé un instant à regarder à l’intérieur de mes rides (que je n’ai pas encore, dois-je le signaler ?)

    le 2 février, 2010 à 12 h 35 min
     
  • Vinz : mes toilettes étant extrêmement privées, elles ne sauraient figurer dans le guide.

    Halmack : voilà qui rassurant en un sens.

    Nico : je crois même pas. Le seul truc que je me suis dit c’est « ah! je vais bloguer ça! »

    Laurent : outch… j’avais même pas fait gaffe à ça…

    Jungle Ju : no comment.

    le 2 février, 2010 à 14 h 53 min
     
  • Bon je trouve que l’audience de ton blog se masculinise, j’ai donc légèrement modifié mon nom pour faire le plaisir à la mixité. Mais peut-être me reconnaîtras-tu…Alors, dans ton sillon, pour redonner ses lettres de noblesse à Sartre dans notre époque de consommation effrénée je dirai même que « c’est la possibilité permanente de la ride, hors de nous et en nous, qui conditionne nos questions sur l’être ». T’as vu ça putain, je vais loin là…

    le 2 février, 2010 à 18 h 02 min
     
  • Merci pour cette bonne dose d’éclat de rire. Ca fait quatre jours que je suis malade et que je broie du noir (mec malade = fin du monde). ca va mieux, là :)

    le 3 février, 2010 à 8 h 19 min
     
  • j’ai bloqué comme Laurent sur le « correxion »
    Le « pubard » voulait peut etre dire connexion… fini les rides ! on les colle entre elles pour que ca ne se voit plus !

    le 3 février, 2010 à 12 h 56 min
     
  • Titiou, grâce à toi j’ai découvert les joies d’un blog, lire des articles passionnants, discuter avec mon prochain, échanger avec des messieurs inconnus sur le net…
    Puis je t’ai fait une infidélité, oui, j’ai visité UN AUTRE BLOG, je sais, c’est affreux. En plus, ce blog n’avait strictement rien à voir avec le tiens. Après un commentaire, je viens de me faire traiter de « con » sur cet AUTRE BLOG. Bien fait, ça m’apprendra.
    Alors je reviens vers toi et je te promets que tu seras ma seule lecture internet car je ne désire plus que luxe, calme et volupté.

    le 4 février, 2010 à 13 h 43 min
     
  • Un mois après la publication de cet article, je me permets de le compléter.
    Après une enquête terrain (qui m’a conduit dans le berry), il semble qu’il faille aussi regarder « dessous » (les rides):

    ca marche les liens en comm?

    le 28 février, 2010 à 22 h 50 min
     
  • Oui ça marche les liens en comm (je sais pas comment t’as fait ceci étant). Et putain… c’est génial. A Paris on regarde donc dans les rides et l’adaptation en province c’est en-dessous…

    le 28 février, 2010 à 23 h 46 min
     
  • Quand tu rédiges un article ici, j’imagine que ton éditeur de texte te donne accès au code source (c’est le cas pour blogspot)… Insère un lien, et tu n’as alors qu’à faire un copier-coller du code correspondant.

    C’est comme ça que je faisais au début. A force, on se souvient de la syntaxe, que tu peux trouver

    le 1 mars, 2010 à 10 h 50 min
     

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