18 avril 2016

Angoisses diurnes et nocturnes

Bon. C’est sympa les histoires de maman, mais y’a pas que ça dans la vie. Attendez, c’est hyper important pour moi hein. Mais c’est pas ça qui perturbe mon sommeil, qui me maintient les yeux grands ouverts fixés sur les ombres au plafond projetées par la lumière de la tablette sur laquelle je mets compulsivement n’importe quelle chaine diffusant les Experts ou NY Police Judiciaire dans l’espoir de m’abrutir pour m’endormir, stratégie qui selon toute évidence est défaillante puisque tard dans la nuit je continue de fixer ce putain de plafond en me demandant “mais putain… comment je vais faire ?”

Comment je vais faire ? Vous me direz, c’est d’autant plus compliqué de répondre à cette question que je ne sais même pas vraiment ce qu’elle veut dire. C’est comme quand tu répètes un mot tellement de fois qu’il n’a plus de sens. Bah moi, ça me fait ça avec l’existence.  

Je crois que tout a commencé quand j’ai décidé de ne pas écrire de troisième roman. Comme quoi, décider de ne pas faire quelque chose, décider d’un non-acte, ça peut avoir des répercussions. Donc je n’ai plus aucun souvenir de quand c’est arrivé, mais à un moment je sais que je me suis dit “en fait, non, je vais pas écrire ce roman, pas pour le moment, peut-être un jour quand je serai prête mais là non”. Pourtant, j’avais envie. Ou alors j’avais envie d’avoir envie. (Comme la connasse d’adolescente que j’étais et qui écrivais dans son agenda tiret journal intime “je crois que je suis amoureuse de l’amour”.) Bref. Je le sentais pas. Quand j’ai écrit mes deux premiers romans, il y avait à chaque fois une nécessité. Une histoire et un thème et des personnages qui s’imposaient. Qui parlaient. Qui se développaient. Là, y’a un début de truc que je n’aime pas. Des idées pas assez bonnes. Et surtout des personnages qui sonnent faux.

Donc non.

Vous me direz, y’en a qui n’ont pas autant de scrupule. Mais bon.

Mais ça avait sans doute commencé un peu avant – ou alors c’était au même moment, je me souviens plus. Je me suis faite virer. Enfin, non. Ca aurait été trop beau. Je crois que se faire licencier, c’est hyper douloureux. Humiliant. Mais y’a un stade encore plus merdique. Y a le stade où ton employeur ne prend même pas la peine de te virer, il se contente de ne plus répondre à tes messages. C’est ce qui m’est arrivé avec Grazia. J’y bossais depuis le lancement du magazine. J’ai commencé petit, je crois que j’ai fait tous les services, et puis après j’ai eu droit à une page, puis une page signée, puis une chronique signée avec ma photo. J’ai vu défiler les chefs et sous-chefs. Les nouvelles formules. J’ai même connu le placard à Grazia. Le placard, c’est le jour où la nouvelle patronne te dit “en fait, tu sais, la chronique c’est très difficile à faire, ça demande un vrai talent d’écriture, je pense qu’il vaut mieux que tu te recentres sur ton terrain de compétences qui est… et bien… tu sais… trouver des trucs sur internet” et c’est comme ça que j’ai atterri aux news non signées. Mais enfin, j’avais toujours un travail. Ensuite, y a eu le congé maternité, oulalala… ça n’a pas fait du bien ça. Et plus tard, donc, tu es face à la négation même de ton existence. Tu finis par demander des rendez-vous au RH qui ne te répond jamais. T’envoies des recommandés qui n’ont aucune suite. Et puis, tu réalises que tant qu’il existe encore vaguement un droit du travail, tu ferais bien de faire valoir tes droits (parce que l’arnaque là-dedans c’est qu’étant pigiste, les mecs ne me répondent plus pour ne pas me verser les indemnités de licenciement qu’ils me doivent, six ans à bosser là-bas toutes les semaines quand même…). Et donc tu prends une avocate et tu vas aux prud’hommes. J’en suis là.

avocate

Chez mon avocate. 

 

Simultanément j’ai perdu mon emploi à Grazia et je me suis assise sur une avance pour un troisième roman vu que j’ai décidé de ne pas l’écrire.

Et le problème, c’est que pendant mes insomnies, je ne suis pas étendue sur un matelas de billets. Attention. Je ne suis pas à la rue. Franchement, j’ai pas à me plaindre. Mais d’après mes calculs, selon ce qu’il me reste de droits d’auteur, j’ai quelques mois devant moi avant que la question de l’argent ne devienne un sujet d’engueulade très sévère avec mon banquier. Quelques mois pour trouver une solution. Et encore, vu mon statut, ce que je gagne chaque mois peut disparaitre le mois suivant. Salut la précarité. Le résultat, c’est que j’ai pas le droit à l’échec. Je ne peux pas bosser pendant trois ans sur un bouquin et me planter.

Mais j’ai des projets. J’ai même plein d’idées. La difficulté, c’est que mes “envies” ne riment pas nécessairement avec “futurs revenus”. Je n’ai absolument aucune certitude là-dessus. Par exemple, je suis à fond sur un livre. Un essai. Qui me passionne. Je peux bosser dessus une dizaine d’heures d’affilée sans m’en lasser. (A mon échelle, c’est énorme.) Mais c’est un essai sur un sujet vraiment pas, mais alors vraiment pas vendeur ou sexy pour un kopeck. (Spoiler : c’est pas un essai sur le voile ou la décadence de la France.) (Non, je dirai pas ce que c’est pour le moment.) (Vous vous moqueriez de moi.)

Il faut dire que c’est ma faute. C’est ma grande faute. Parce que j’ai décidé, au même moment que tout le reste, d’écrire exactement ce dont j’avais envie. Ca a l’air con quand on le dit comme ça. Mais ça implique une chose claire : j’ai refusé d’essayer de faire optionner mes projets. De vendre une idée et d’être payée pour la développer. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans mon cerveau, je crois que je me suis dit que le meilleur moyen de progresser, en terme de qualité, de réussir à monter une marche super haute, c’était de refuser qu’on me donne la main, de bosser toute seule, face à moi-même, pour réussir à écrire exactement ce que j’avais dans la tête, prendre le temps de regarder les idées grandir, les trier, puis les replanter. Et j’avais la certitude que je devais d’abord faire ça seule. Que c’était le moment ou jamais. (Le meilleur moyen de m’ajouter une pression supplémentaire.) Ce qui implique de m’auto-financer. Sauf que s’auto-financer, ça demande de gagner des sous, et gagner des sous, ça prend du temps, du temps que j’ai en moins pour regarder mes fragiles petits plants d’idées croître.   

lentilles

Je n’en ai pas marre de travailler. Je crois que j’aime bosser. En tout cas, j’aime mon boulot. Mais la nécessité d’inventer des moyens de gagner des sous m’angoisse au plus haut point. 

Enfin. Je ne suis pas à plaindre. Je gagne vachement mieux ma vie qu’avant. J’ai commencé ce blog, je faisais des piges pour un site payées 15 euros. Ouais. 100 balles le papier.

Sauf que franchement, j’ai plus 27 ans. Des pâtes à l’oxygène j’en ai bouffées plus que ma part. Et puis y’a les enfants. Et puis simplement, je vieillis et j’ai envie de confort. Et la charge mentale du stress de savoir : mais avec quoi je vais vivre dans un an, elle m’épuise. Elle me tient éveillée la nuit. Elle me gâche une après-midi coolos avec les enfants, où je cours dans les bras du Chef et je murmure “je suis opppressée là, je suis hyper oppressée, je vais jamais m’en sortir”. (Après, il me tapote le dos en me disant que tout ira bien et je retourne à ma partie de mémory.)  

Je me répète en boucle que je ne travaille pas assez. Je regarde compulsivement le fil twitter de Pénélope Bagieu en me disant “mais pourquoi elle a une vie aussi cool ?”. Je me dis qu’outre le fait qu’elle sait dessiner et pas moi, (et autant vous dire qu’au milieu de mon insomnie, ça devient très vite un détail tout à fait insignifiant) elle a plus bossé plus que moi. Alors je turbine comme une acharnée. Et au bout de trois jours sans me décoller de mon ordi à faire des recherches pour mon essai-pas-sexy-pour-un-kopeck, je me dis que putain, oui, j’ai vachement bien bossé, mais que ça se trouve j’ai taffé pour rien vu que ça n’intéressera personne. Trois jours de boulot sans une thune de rentrée. Sans aucune assurance de rien. Comme quand j’avais 27 ans. Ouais. Ok. Mais j’ai plus 27 ans. (Oui, je tourne un peu en boucle et donc, à mes angoisses, s’ajoute la certitude d’être un gros boulet relou pour mon entourage qui m’écoute, ou du moins m’entend radoter depuis des mois. Et ça m’angoisse encore plus.) (Dans le genre, le Chef m’a dit un truc horrible. “T’es en train de te paralyser à cause du doute.” Non. Je me paralyse à cause de ce putain de système économico-financier de merde.) (Ou alors il a raison. Peut-être qu’en arrière-fond, il y a LA question qui pointe, pas le bout de son nez, je vois plutôt ça comme le sommet d’un oeuf dur qui apparaitrait à l’horizon, un truc blanc, compact et un peu mou, bref LA question : et si ce que j’écris était nul. Encore, une autre, incertitude.) 

J’ai donc vieilli. J’en ai marre de me prendre la tête comme ça. Mais faut aussi dire que le contexte n’aide pas. Parce qu’avant, y’avait l’espoir de pouvoir trouver des piges de plus en plus intéressantes et/ou mieux payées. (En même temps, en partant d’un fortait à 100 balles le papier, c’était pas dur de nourrir un espoir vers un mieux.) Mais la crise, mes amis. La crise de la presse.

 

 

Putain mais comment je vais faire.

 

Mais putain pourquoi je me suis foutue dans cette situation.

 

A moins que ce ne soit : mais putain, qu’est-ce que je vais faire. Si je me plante la tronche, si aucun des projets sur lesquels je bosse ne fonctionne, qu’est-ce que je vais faire. 

En plus, je suis super caractérielle. J’ai pas envie de faire les trucs que j’ai pas envie de faire. Problème de riches me direz-vous. Mais même quand j’avais pas un sou, j’étais déjà comme ça.  

Evidemment, à tourner ces trucs dans tous les sens, les nuits passent vite. Vous pouvez commencer à lire ce texte à partir de n’importe quelle phrase, le finir et revenir au début, ça vous donnera un aperçu de mes nuits.

Ou peut-être que ce n’est pas la thune qui m’angoisse mais seulement la peur de ne plus vivre de ce que j’aime faire. Ouais mais ça revient quand même à un impératif économique. Et blablabla.

En même temps, on est tellement nombreux dans ce cas. Je peux même pas compter le nombre de mes potes qui ont passé le cap des trente ans et qui n’ont aucune idée de ce qu’ils feront dans… allez un an. Ou même six mois. (Feront est à prendre au sens de « comment pour payer son loyer » parce que des idées et des envies, ils en ont à foison.)  

Et je me demande comment je vivais bien ce truc avant. Et je me revois chantonner “moi, j’ai fait le choix de la liberté, peu importe les sacrifices”.

Ouais, bah la liberté, c’est hyper lourd. (Merci Sartre.)  

Putain, j’ai sommeil.

nuit

 

La nuit 

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71 commentaires pour “Angoisses diurnes et nocturnes”

  • Le troisième roman, c’est peut-être la meilleurs solution, non ? Pour évacuer, créer, et assurer ses fins de mois.
    Reste à trouver l’envie de l’écrire, je sais…

    Courage, pour tout ! :-)

    le 18 avril, 2016 à 11 h 07 min
     
  • bon courage à toi. J’ai donné une fois les prud’hommes, prépare toi bien, c’est rude aussi la procédure, même s’il y a des chances que tu gagnes.
    Et non, ce que tu écris n’est pas nul. En tout cas, tu peux questionner la qualité, mais ne doute pas que tu aies un lectorat fidèle :)

    Niko

    le 18 avril, 2016 à 11 h 12 min
     
  • Je quitte un CDD d’un an et de mi en juin. Jeune pigiste jusqu’alors, je quitte le confort d’une très grosse boîte et d’un salaire mensuel. Je flippe. Et je n’ai pas 30 ans.

    le 18 avril, 2016 à 11 h 14 min
     
  • Avoir un livre traduit en allemand : mais ta vie est un comte de fée !

    le 18 avril, 2016 à 11 h 16 min
     
  • Bon ben du coup, et parce que ça fait un moment que je suis et apprécie ton blog, j’ai commandé tes livres :)

    Et pour alimenter tes pensées nocturnes : http://start.lesechos.fr/travailler-a-letranger/actu-internationales/la-generation-y-sacrifiee-dans-les-pays-riches-4058.php#xtor=CS2-14

    le 18 avril, 2016 à 11 h 16 min
     
  • T’as pensé à Patreon ou Tipeee ? On (nous, ton public) pourrait te payer (un peu) pour l’écrire, ton essai, ou tes autres projets…
    (Pardon si on t’en a déjà parlé trente mille fois)
    Courage pour la suite <3

    le 18 avril, 2016 à 11 h 27 min
     
  • Et tu te « demande comment je vivais bien ce truc avant? »
    C’est simple, avant tu n’étais responsable que de toi même, et ça, ça change tout!

    Bon courage, dans ta quête nocturne, et le Chef à raison, si tu as pris ta décision fonce.

    le 18 avril, 2016 à 11 h 38 min
     
  • Ouais ben courage. Moi je me suis dis qu’à partir du moment ou je faisais des gosses, je faisais aussi le choix de faire AUSSI des boulots que j’aime pas, qui sont strictement alimentaires, mais qui te donnent cette sécurité minimum qui limite les insomnies et font que même si le ticket est à 3 euros,ils peuvent faire un fucking deuxième tour de manège. Mes amis « nullipares » sont restés plus bohèmes, c’est clair. Mais ils n’ont pas le bonheur de se faire vomir sur la tête à 4hoo du matin.
    Bref, peut-être que faire des compromis sur le « faire ce que j’aime », peut t’amener à réduire tes angoisses (et le temps d’angoisse en moins, ben tu pourras faire ce que tu aimes, cqfd).
    Bon mon avis te fait de belles jambes, on est bien d’accord, par contre du coup sache que je vais boycotter Grazia a vie.

    le 18 avril, 2016 à 11 h 41 min
     
  • @Nadj : alors j’y ai pensé oui. Mais y’a un truc qui me dérange un peu dans l’idée. Donc pour l’instant, je ne le fais pas. Mais je garde cette possibilité pour la suite, si je me plante ou si ça devient trop compliqué à la fin des quelques mois d’à peu près tranquillité que j’ai encore.

    le 18 avril, 2016 à 11 h 41 min
     
  • Merci. Merci de partager ce qu’il y a dans ta tête, je me sens moins seule. Je croise les doigts et j’espère que tu vas trouver une solution, ou plutôt qu’elle va arriver d’elle même.
    Courage !

    le 18 avril, 2016 à 11 h 43 min
     
  • Jusqu’à maintenant tout c’est super bien passé. Aucune raison que ça ne soit plus ce cas !

    C’est surement ultra pourri comme conseil et ça règle pas du tout le problème de fond, mais pour m’endormir quand je n’y arrive pas, je me mets un podcast en anglais. LE cerveau décroche en 5 minutes et ça berce. C’est un patch merdique, mais au moins tu dors :)

    le 18 avril, 2016 à 11 h 50 min
     
  • Peut-être un réconfort en vous disant que, trentenaire, j’en suis pratiquement là. Si ce n’est que je dors beaucoup. J’ai repris le dessin depuis le 7 janvier (…). Mais ça n’avance pas. Il faudrait que je quitte un CDI pour ça. L’Eldorado pour moi, ce serait le revenu inconditionnel, inaliénable, salaire à vie. Bernard Friot. Travailler avant tout pour soi, « à perte » du point de vue du système actuel, mais précisément là où on sent qu’on a envie d’aller. Et créer une valeur autre que celle inscrite au PIB. La découverte de cette possibilité m’a réjoui mais la très faible probabilité de sa réalisation rajoute de l’abattement. C’est pourquoi j’ai beaucoup de respect pour votre travail, sur cet essai secret, je crois que c’est le mieux. Attention, on peut faire des romans pour bouffer, ça se défend. Mais pour progresser et monter les marches, effectivement, je pense que c’est le mieux. Courage.

    le 18 avril, 2016 à 11 h 51 min
     
  • Je vis exactement la même chose que toi,bizarrement ça me soulage de savoir que je ne suis pas seule!

    le 18 avril, 2016 à 12 h 05 min
     
  • Eh oui la liberté coûte cher; c’est ce qui en fait le prix.

    Après des solutions, il y en a des millions.

    – Chercher dans la presse spécialisée – qui rapporte et pérennise beaucoup mieux l’emploi que la presse généraliste – suffit de trouver un créneau sur lequel tu es compétente.
    Plutôt que sur le secteur généraliste qui absorbe aujourd’hui beaucoup trop de pigistes dès la sortie de l’école en plus de ceux qui galèrent depuis 20 ans dans le métier.

    – Devenir Youtubeuse ( la marque « Girls&Geeks » a déjà une identité guenine web, c’est bon pour toi cocotte ) et te faire prendre en charge par des marques, des conventions, devenir enfin totalement Web 3.0, épouser Squizzy pour mettre tes gosses définitivement à l’abri du besoin.

    – Gagner tes prud’hommes ( j’y suis passé, et prendre 4 ans de salaires d’un coup ça te sort la tête de l’eau vitesse grand V. Faut juste tenir 3/4/5 ans le temps des délibérés… et que ton salaire de base ne soit pas de 100 € par mois… )

    – Revenir au troc.
    Tu te pointes place de la Rép en ce moment et tu proposes tes talents de journaliste / raconteuse aux quidams qui veulent s’exprimer sur ce qu’ils vivent au quotidien en échange de soupe et quignons de pains pour tes mômes.
    Et surprise, c’est la même situation de précarité que toi – non en fait c’est level 100 par rapport à toi – avec pour la plupart d’entre eux 2x moins de qualifications professionnelles, de réseau, de chance, de talent, de motivation, de soutiens familiaux/amicaux, des handicaps professionnels qui les poussent vers la sortie du monde du travail à 45 ans ( dans une période ou avoir 45 ans dans le monde du travail est déjà un handicap en soi ) etc…

    le 18 avril, 2016 à 12 h 05 min
     
  • Mais @Nadj a tellement raison !! Connais-tu Amanda Palmer? https://www.ted.com/talks/amanda_palmer_the_art_of_asking?language=fr#t-418271
    Et sinon, tes gosses n’ont pas besoin d’un fucking 2éme tour de manège, en vrai. Accroche-toi à tes « problèmes de riche », c’est ce qu’il y a de plus honorable et de plus durable pour toi et tes enfants. Tu crois que tu régresses dans ta quête de liberté, mais en réalité, tu ne fais que progresser. En ce moment, tu franchis un obstacle. Demain, tu savoureras à nouveau… Allez, un bisou. Et je croise les doigts pour les prud’hommes.

    le 18 avril, 2016 à 13 h 06 min
     
  • Moi j’aime tout ce que tu écris. (T’es une de mes idoles, jle dis tout bas pour pas que tu te sentes oppressée). Fais ce que tu veux, mais écris, plize, pense aux gens qui attendent et cherchent en vain des trucs intelligents et drôles et inspirants et couillus à lire ! (J’aurais bien voté pour le roman mais je sens que ça serait malvenu).

    le 18 avril, 2016 à 13 h 10 min
     
  • Courage Titiou <3

    le 18 avril, 2016 à 13 h 45 min
     
  • Spirulune : Blue vital-sofibio. Ça marche bien pour le sommeil et te redonne la forme, même si c est dégueux. En tout cas bravo, vraiment, et soigne autant les idées que le style et la forme.

    Pour l argent, attends la dernière minute et tu trouveras bien un boulot de merde pour rattraper le coup, ça ne manque pas et puis tu n en n auras sans doute pas besoin, alors pas d angoisse.

    Et oui, c est ça vieillir. On commence à refuser l incertitude par crainte de. Le débilité et l absurdité aident.

    le 18 avril, 2016 à 13 h 46 min
     
  • Tu es quasi le seul écrivain vivant que je lis et la seule journaliste/free lance/blogueuse que je suis sur la durée donc du talent tu dois en avoir un peu (ou sinon j’ai des bons gouts de chiottes… Merde… Nan impossible).
    La meilleure preuve c’est que Grazzia t’a viré.
    Fatalement à nouveau quelqu’un se rendra compte de ton talent et en aura besoin. Par un moyen que tu ignores toi même tu provoqueras ta chance.

    Au pire, vu les bons moments que tu fais passer à tes fidèles, ils se doivent de vous accueillir mini une semaine chacun à l’œil.
    Au bas mot ça vous fait 5 ans pénard non ?

    le 18 avril, 2016 à 13 h 54 min
     
  • Bon courage Titiou !

    le 18 avril, 2016 à 14 h 01 min
     
  • Je plussoie pour Patreon, je serais aussi « patreoneuse » potentielle avec plaisir (#etudedemarche)

    le 18 avril, 2016 à 14 h 35 min
     
  • J’ai pas envie de te proposer une solution à tes angoisses. T’es une battante, bourrée… de qualités, et tu as déja certainement affronté des situations plus chiantes. Bref je te fais confiance(si tu me permets) pour rebondir avec le style et la manière. ou sinon, il ya les chleur nartificielles, c’est porteur il parait :p
    Et en attendant, si tu fais un tipee, je participerai à ton budget nutella, car tu m’a l’air en carence ;)

    le 18 avril, 2016 à 14 h 51 min
     
  • Et pourquoi ne pas faire un roman baignant das ta problématique d essai? (Au moins tu auras ton avance) Ou un livre d art et d essai? une sorte d art total du livre! Renouveler un peu le genre!

    Accroche toi!

    le 18 avril, 2016 à 15 h 23 min
     
  • AAAAAAAAAH je commente uniquement pour dire que moi aussi, je trouve la vie de Pénélope Bagieu vraiment trop super sur twitter et que j’en fais un objet de complexe régulier (comme dans « j’en parle régulièrement à mon mec en lui demandant comment elle fait bordel pour faire des trucs cools en permanence »)(« et avoir plus de boobs »).
    Bon je me réconforte en me disant qu’elle a potentiellement une très bonne façon de s’arranger avec la réalité – et surtout qu’elle est (un peu) riche et connue, ce qui lui permet de gérer son temps et d’éviter quelques boulots pourris pour répondre à la question de l’argent… Mais bon c’est pas entièrement rassurant.

    le 18 avril, 2016 à 15 h 49 min
     
  • @arnaud
    J’ai parfois du mal à croire que je lis des horreurs pareilles. Je vais traduire ton propos : « L’Eldoraro pour moi, serait que les autres bossent et récoltent de l’argent pour que moi je puisse faire ce que je veux de ma vie ».
    Alors, je te rassure, c’est plus ou moins déjà le cas sur plusieurs niveaux. En France on appelle ça le système social, et au niveau mondial on appelle ça la mondialisation. En France je cotise pour que tu puisses avoir une protection sociale, comme moi. Au niveau mondial, des millions de pakistanais, chinois, indiens, etc. bossent dans des conditions inconcevables pour nous, pour des revenus qui font fantasmer le CAC40. Le produit de leur boulot, c’est notre confort au quotidien. Le moindre machin que tu as payé à un prix ridicule par rapport à ce qu’il représente en temps, énergie et vie gâchée.

    Mais apparemment ça ne te suffit pas.

    Bonne nouvelle, j’ai une solution pour toi :
    – te former à un travail où il y a de la demande. Par exemple, dans l’informatique, le service à la personne, etc. La formation est quasi gratuite en France. Mon diplôme d’ingénieur du CNAM m’a coûté 2500 € sur trois ans. Il est reconnu ;
    – te lancer en freelance (auto-entrepreneur par exemple) ;
    – décider de ne gagner que ce qu’il te faut pour vivre dans le confort qui te convient ;
    – ne travailler qu’une partie de l’année ;
    – faire ce que tu aimes le reste du temps, voire essayer d’en vivre.

    Conditions pour réaliser cela :
    – se fixer des objectifs et s’y tenir ;
    – se mettre au boulot ;
    – arrêter de chouiner ;
    – arrêter de regarder le monde sous un prisme auto-centré avec le carcan du salariat.

    Bonne chance.

    Pour info : c’est ce que je pratique. Après 4 mois, je peux envisager de ne plus travailler pour le reste de l’année. Je vais pouvoir pratiquer la menuiserie, la musique et le sport.
    J’ai un petit bonus : j’adore mon métier.

    le 18 avril, 2016 à 18 h 26 min
     
  • Merci pour ton écriture, je lis un de tes bouquins en ce moment (Sans télé…) et j’ai hâte d’arriver au soir pour lire (et ça c’est pas souvent !) Ton humour est exquis, ton écriture est juste et riche et m’emplit de bien-être : tes chroniques devraient être remboursées par la sécu – sérieux.
    Tu as surement raison, le contexte économique n’y est pas pour rien, j’ai un paquet de potes dans cette situation et ça me pend au nez aussi… Force et honneur, camarade !

    le 18 avril, 2016 à 18 h 36 min
     
  • Argh. Étant primipare depuis peu, ET en free-lance, avec le lot d’angoisses (et d’insomnies) que ça génère, je compatis! Petit truc de TCC : les yeux fermés, mentaliser et se concentrer sur 5 bruits différents (moto dans la rue, frigo, respiration du Chef ou du petit dernier,…etc), puis se concentrer sur 5 pensées (je suis nulle, c’est la merde, je dois me faire épiler, ce qui te vient même si négatif MAIS sans se battre contre ses pensées, en les acceptant (tant pis c comme ça) pour passer à la suivante. Enfin, mentaliser et se concentrer sur 5 sensations corporelles (le drap sur toi, la faim, le pied sur la couette, la respiration,…etc). Si tu ne dors tjs pas, passer à une série de 4 bruits/pensées/sensations puis 3 puis 2 puis 1, si tu ne dors tjs pas recommencer! C’est de la mindfull, ça m’a sauvé la vie à la maternité après 3 jours sans dormir (et exemptée des anxiolytiques que les gyneco affolés de ce que leur incompétence avait engendré à savoir une insomniaque et un bébé en neonat). Courage!

    le 18 avril, 2016 à 21 h 15 min
     
  • Chère Titiou, si vous voulez vraiment y voir plus clair, il n’y a qu’une psychanalyse qui pourra vous aider. C’est cher, long, dur, et ça ne changera pas la situation économique du monde dans lequel on vit, mais ça vaudra le coup.

    PS : je ne suis pas psychanalyste.

    le 18 avril, 2016 à 23 h 27 min
     
  • @FreelanceGrincheux
    Je suis pas sûr que ce soit le lieu pour ce genre de débat, j’avais plutôt envie d’apporter mon soutien à l’auteure. Mais comme je suis pas sûr non plus que tu ais tout bien lu ce que j’ai écrit, je me permets de relancer.
    Ce que tu conçois comme une horreur, de ton point de vue de self-made-man bien dans ses baskets, c’est ce que Wauquiez appel l’assistanat. Question de point de vue.
    Je reprécise, donc, que je suis actuellement en CDI et que j’envisage de me barrer pour pratiquer le dessin à fond, peut-être aux 35h, probablement en vivant des minimas sociaux. Sûrement ça doit te faire des frissons dans le dos, des palpitations dans ton grand cœur d’entrepreneur.
    Moi je citais Bernard Friot car les problématiques qu’il soulève sur la dissociation du salaire et de l’emploi (dans cette vidéo par exemple: https://youtu.be/sIaDmbJ0fTU) me semblait recouper exactement ce dont parlait Titiou. Et qui me travaille aussi: comment se permettre d’approfondir une idée, de passer du temps sur une activité qui nous parait juste, épanouissante voire essentielle, mais qui ne permet pas de payer les factures? Refuser de faire « optionner ses projets » c’est super, c’est courage. Entendre cet économiste défendre si brillamment cette utopie, cet Eldorado, c’est déjà un peu rassurant car on se dit que nos choix, coupables ici, fonctionnent là-bas.
    C’est une utopie, c’est tristement lointain, mais ça se défend et ça réchauffe le cœur.
    En plus c’est un projet de société, qui ne laisse personne sur le bord du chemin.
    Le modèle que tu proposes, pardon vieux, c’est nul. Et ça marchera pas pour tout le monde: « arrête de chouiner, engrange un max de thune pendant 4 mois, fais ce que tu veux après ».
    Dac-o-dac captain Grincheux. Je taf 6 mois dans le service à la personne (genre garde d’enfants à domicile), je palpe de la maille à mort, je finis les travaux de la maison et j’avance mon projet dessin avec la douce impression de ne devoir rien à personne. Dernière étape, je vais sur les forums pour dire à la génération Y de se sortir les doigts du cul. J’adore ton métier.

    le 19 avril, 2016 à 2 h 19 min
     
  • Titiou !!!
    Ne dors plus avec 3 enfants qui braillent, un taf moyen et la mauvaise idée de toujours vouloir m’exprimer.
    Toujours des emmerdes
    Je vois pas la solution désolée
    Dès que ça commence à prendre forme quelque part, ça se casse la gueule ailleurs
    Me retrouve à écoper en permanence l’eau du bateau, mais je peux pas descendre
    On n’avait pas le droit d’avoir des enfants ?

    le 19 avril, 2016 à 2 h 48 min
     
  • Sainte Marie mère de Dieu, je regarde aussi la tweetline de Pénélope Bagieu tous les jours. Ça me renvoie violemment à ma faible productivité – sérieusement, comment peut-elle vivre entre deux continents, courir des marathons, publier plus et mieux au fil du temps et être cool tout à la fois ?
    Ceci-dit, j’en tire tout de même une certaine satisfaction (je murmure « hashtag goals » à chaque fois).
    Je lis ton blog depuis plusieurs années, je lis ta newsletter pour Slate également et quand j’aurai de l’argent j’achèterai tes livres. Bon courage pour tout !

    le 19 avril, 2016 à 8 h 16 min
     
  • C’est beau ce que vous écrivez.

    le 19 avril, 2016 à 8 h 40 min
     
  • Moi aussi je squatte le fil Twitter de Pénélope Bagieu pour me faire du mal, mais figure toi que le tien aussi. Pour moi, tu es cette journaliste-écrivain qui a réussi à se faire un nom, qui est considérée comme une spécialiste et invitée dans des émissions pour parler de trucs, qui a la liberté d’écrire des papiers ultra-cools et le droit de garder sa voix, qui tient un blog trop bien de manière consistante depuis des années, qui a dit qu’elle voulait écrire des bouquins, et qui l’a fait en vrai. Bref, on est tous la Pénélope Bagieu de quelqu’un :). Bises

    le 19 avril, 2016 à 13 h 02 min
     
  • Mon grain de sel à deux centimes : j’ai choisi l’autre voie, celle de la sécurité, de la (petite) paye qui tombe tous les mois.
    Je suis fonctionnaire, je n’ai aucune chance de voir ma situation s’améliorer, et chaque jour passé devant mon écran à faire semblant de travailler est une pure torture.

    J’ai l’impression de diminuer, de m’aigrir chaque jour un peu plus. J’ai avalé tant de couleuvres que je devrais avoir appris à me résigner, à accepter.
    Et ben non.

    J’ai moi aussi pleins d’envies, de projets, mais me lancer dans ce contexte de chômage de masse où l’on me martèle à quel point j’ai de la chance d’avoir un travail, me lancer me parait une folie. Je suis moi aussi paralysée.

    Du coup, je compatis, même si ma situation n’a rien à voir.

    Et pour les angoisses, je conseille aussi la méditation, le yoga, les plantes… Ca ne supprime pas les problèmes, mais ça éclaircit la tête.

    le 19 avril, 2016 à 13 h 49 min
     
  • Titiou, je compatis. Mais je me demande : tu as deux enfants, tu ne les as pas fait seuls ? Acheter un appartement, profiter du boulot stable de sa moitié pour prendre des risques, mutualiser la situation financière, ce n’est pas « rétrograde ».
    Prendre un an ou deux ans devrait t’être possible. Profiter de cette période pour évacuer la pression en procrastinant (je te suspecte spécialiste) le stress n’est il pas envisageable ? Que sont deux ans dans la vie d’une femme.
    Tout artiste (oui, tes livres et blog et articles sont assez bon pour que tu mérites ce terme) n’a-t-il pas besoin de se détacher du monde réel ?

    Bon courage. Et à bientôt à l’ANPE de Montreuil :)

    le 19 avril, 2016 à 14 h 49 min
     
  • @FreelanceGrincheux et Arnaud :
    Ah, le revenu universel. J’applaudis des deux mains l’idée, mais je ne crois pas (démocratie oblige) que plus de 50% des Français soient avec moi/nous !
    Le problème, c’est que c’est une solution proposée par un courant politique qui ne respecte pas la démocratie. Dur de soutenir, dans ces conditions.

    le 19 avril, 2016 à 14 h 57 min
     
  • Bon moi aussi j’ai l’impression d’être une petite crotte depuis que je suis Pénélope Bagieu sur Twitter (en plus de tout, la meut fait du marathon quoi!!) et moi aussi pendant quelques secondes j’ai songé à me lancer dans le dessin (en CM1, j’étais pas mauvaise, je crois). C’est un des dangers bien connu des raisons sociaux, se dénigrer tout ça…
    La seule façon de supporter le truc c’est que je me dis que la fille n’est pas réelle et que c’est un algorithme.
    Voilà, cadeau pour toi.
    Et sinon, on a hâte de savoir ce que c’est l’essai-pas-sexy-pour-un-kopeck !

    le 19 avril, 2016 à 15 h 05 min
     
  • Je suis près à payer d’avance tout ce que tu prévois d’écrire pour le siècle à venir, ce sera toujours un plaisir.
    T’es la seule qui arrive encore à me faire troquer mon PC contre un bouquin.

    le 19 avril, 2016 à 19 h 45 min
     
  • Non mais allo quoi, on est en 2016 et tu ne penses pas à demander à ton lectorat de financer en partie ton prochain livre?
    Même si, je plaide coupable, je n’ai pas lu les précédents parce-que j’imagine que c’est pas ma came, ça n’empêche que c’est la grosse poilade quand je lis les articles de ton blog. Et rien que pour ca, j’suis opé à aider.
    D’autant plus que ça peut être vite gérable et sympa pour nous, selon ce qu’on donne, on a notre nom dans le livre, un exemplaire, le plaisir d’avoir participé à rendre ton projet réel…
    Alors hein? Dis?

    le 19 avril, 2016 à 20 h 22 min
     
  • Le gros avantage de toi sur Penelope Bagieu-dont j’ai presque tous les livres par ailleurs-, c’est que tu ne renies pas tout ce que tu as fait passée une certaine période, que tu ne te la joues pas donneuse de leçons et que tu n’as pas vendu des agendas et des calendriers Titiou Lecoq pour gagner de quoi écrire seulement ce qui te fait envie. Elle avait un filon beaucoup plus juteux que le tien, oui les petites blagues en dessin ça passe mieux que tes textes aux 1000 subtilités dont chaque mot a été choisi. « Je surveille mon alimentation » *dessin d’une meuf qui regarde une pizza à travers des jumelles*, je t’assure Titiou ce n’est vraiment pas une question de quantité de travail si elle a réussi. Et last but not least, tu n’as pas conchié le lectorat de son blog dès que tu as eu un minimum de succès et de renommée pour en faire une page de pub, vague réplique de tes missions pour un client. Et pour ça tu as mon entier respect (même si ça ne te paie pas ton loyer), tout mon soutien, ma promesse de don pour un projet cooperatif de toi qui écris.
    Pendant que tu postais ce billet, j’étais en train d’acheter La théorie de la Tartine en poche, pour me l’offrir et me le relire, puisque la dernière personne à qui je l’ai prêté a voulu absolument le prêter à quelqu’un qui a voulu le faire lire à quelqu’un qui…
    Bref, ton oeuvre est un travail de qualité qui se savoure, comme quelque chose de précieux, et je l’apprécie d’autant plus que je vois comme c’est galère, côté backstage, de ne fournir que des textes qui te font envie sans chercher à nous prendre pour des vaches à lait.
    De manière pratique je peux te conseiller de sniffer Les fleurs de Bach vendu en para, ou un enfant (de préférence fruit de tes entrailles), ou un mec avant de dormir, c’est pas mal efficace.

    le 19 avril, 2016 à 23 h 20 min
     
  • D’autres l’ont déja écrit, Patreon est une bonne idée. Tu dis être réticente…
    Je crois que ça ne sert à rien d’attendre un moment où tu es grave dans la dèche… au contraire ce serait encore plus délicat pour toi, non ?
    Et puis ça sert à rien de sacrifier ses nuits encore 3 mois. T’as quelque chose de qualité à offrir. Vas-y !

    le 20 avril, 2016 à 10 h 27 min
     
  • La différence entre Pénélope Baguieu et toi ? Deux enfants.

    Titiou, je te lis depuis maintenant deux ans et je n’ai jamais écrit de commentaires parce que je ne sais pas écrire … Je ne sais faire que des sites internet. Mais comme toi, je suis à mon compte (moi aussi j’aime mon pyjama) et je me suis lancé dans un projet qui ne rapporte pas de thune pour l’instant (lesindependantes.com) et comme toi, j’ai la trentaine avec deux gamins.
    Pénélope Bagieu ça fait bien longtemps que je ne la suit plus. Elle a beau faire le tour du monde et des marathons, ce qu’elle dessine n’a pas vraiment de résonance chez moi. Alors que toi bordel de flûte ! Tu est la seule qui vaille sur internet, la seule blogueuse avec du sens. La seule qui me fait penser que c’est possible de se battre sur tous les fronts. Les nuits d’insomnie et l’envie de tout lâcher je vis ça aussi. Et je sais que le mieux dans ces cas là c’est le soutien. Alors ne lâche pas ! Fout de la pub sur ton blog (même de la vielle pub avec des gros nichons). Monaie ton audience ! Vend moi ! J’en ai rien à foutre mais reste indépendante et libre d’écrire ton essai (parce que j’ai hâte de te lire sur du papier). Sinon le mieux c’est de faire une cagnotte ;)

    le 20 avril, 2016 à 10 h 33 min
     
  • Bon, c’est la première fois que je poste un commentaire sur un de vos articles journaux ou blog. Cependant, j’ai lu la quasi-totalité de vos posts de blog, tous vos articles pour Slate et je suis abonnée à votre newsletter. Je forward aussi consciencieusement ladite newsletter à mon entourage. Vos bouquins sont sur ma liste d’achat depuis que j’en ai appris l’existence et seront achetés d’ici un mois ou deux.

    J’espère ne pas vous faire peur ou vous donner l’impression que je vous stalke. C’est simplement que j’adore votre style. Vous me faites souvent rire, des fois pleurer, toujours réfléchir. En fait, des journalistes dont j’attends autant les papiers que les votres, il y en a trois : vous, bien sûr, Nadia Daam et Daniel Schneidermann.

    Bref, si mon avis a une importance, zêtes pas nulle. Mais pas du tout.

    le 20 avril, 2016 à 17 h 08 min
     
  • Je suis venue commenter pour ma première fis en pensant avoir une idée révolutionnaire mais en fait tout le monde a dit pareil: fais financer ton essai par tes lecteurs. Perso je participerai volentiers parce que j’aime te lire et surtout parce que tu as le courage de faire ce que tu aimes.bon courage

    le 21 avril, 2016 à 17 h 59 min
     
  • Courage Titiou. Cela fait des années que je te lis mais c’est la 1ère fois que je t’écris. Parce que je sais ce que tu ressens. A la différence notable que je n’ai pas 2 enfants à charge. Mais les galères de thunes ça me connait depuis 2 ans de façons sérieuses, et je suis en plein changement d’orientation…et entre 2 contrats courts, pour une promesse d’embauche (écrite!) non tenue j’aurai pu aller aux prud’hommes, mais je ne l’ai pas fait, parce que « je ne suis pas procédurière/ya pire dans la vie/les pauvres chatons c’est pas à 100% de leur faute » et surtout je commençais une belle histoire avec mon amoureux à l’autre bout de la France, donc j’ai relativisé. Bref, il faut faire respecter le droit du travail, même si c’est pas fun et que Pénélope Bagieu n’aura certainement jamais ce problème, où en tout cas ne l’affichera pas sur twitter, tu as raison d’y aller, bats-toi ! Et puis non mais c’est quoi ce masochisme avec Pénélope Bagieu sur twitter: je fais exactement la même chose !! A vrai dire je le fais avec elle et avec toi, mais tu es malheureusement moins prolifique ;). Pour tout te dire vu qu’on est à l’heure des confidences : à l’origine j’ai créé mon compte twitter pour « follower » mes 2 maîtres spirituels que sont Pierre-Emmanuel Barré et…toi. Allez, gros câlins de soutien, tu vas le faire ce projet, sauf que tu ne le sais pas encore, même si Prince est mort est que tu es en train de bader sur « while my guitar gently weeps » en ce moment-même, même s’il y a des attentats tous les 4 matins, même si tu as une famille à charge, tu vas le faire ! Tu te le dois et tu nous (me) le dois :).

    le 22 avril, 2016 à 1 h 03 min
     
  • bon je découvre le blog a peu prés 10 ans apres son lancement quand apparement l’essentiel de sa valeur ajoutée a migrée sur la news de Slate. Néanmoins en voyant la photo de chez l’avocat ca m’a rappelé mes premieres visites a la gente judiciaire.
    « copmment ils font pour se payer de sbureaux comme ca avec de grands miroirs et de belle cheminees en marbre ? »

    Et puis j’ai compris que ca fonctionnait en facturant €300 de l’heure et en gagnant la moitié de ce que vous obtiendrez aux prud’homme. C’est moche hein ?

    le 22 avril, 2016 à 17 h 47 min
     
  • Et si LA solution c’était les listes??

    le 22 avril, 2016 à 21 h 30 min
     
  • Hey,

    Sans originalité je vais faire comme la plupart des commentaires ; je n’ai jamais posté ici mais je le fais exceptionnellement pour exprimer mon soutien. Tu es mon blog préféré sur internet, j’avais même fait un binge reading de tous tes articles. Donc courage. Ce que tu fais a du sens ; tu rassembles de parfaits inconnus autour de toi, et c’est déjà beaucoup..

    Pour dire, j’avais eu un fou rire au boulot en lisant ton article du vomis dans les pâtes, genre vrai fou rire. C’était génial.

    Merci pour tous ces bons moments et bon courage pour la suite : j’espère qu’elle sera longue.

    Enna

    le 25 avril, 2016 à 21 h 18 min
     
  • SI j’étais riche je serais le mécène de titiou pour qu’elle écrive toute son oeuvre au chaud dans son lit ou aux seychelles dans un 6 étoiles ou sur son yacht au bord de la piscine ou en résidence à la tour d’argent avec vue sur notre dame…. voilà c’est dit ….. et d’abord elle devrait être sponsorisée par le ministère de la culture non mais….!

    le 26 avril, 2016 à 10 h 34 min
     
  • Salut Titiou, comme beaucoup c’est la première fois que j’ose prendre la parole dans ton lieu d’expression ô combien respecté et respectable !
    Comme c’est dur dur l’empathie, surtout qu’on n’en sait súrement pas le tiers de la moitié, tiens je t’en redonne deja pour ta self-estime: tu es la seule blogueuse que je suis depuis le début, tu m’a fait rire, mais rire, à en pleurer, tu es la seule auteure de ma génération qui écrit et valorise aussi bien la langue Française, tu es devenue mon idole depuis que tu as posté la photo de ton foie de veau, depuis ma Belgique je t’envoie tout mon soutien, financier aussi – si tu changes d’avis – parce que c’est vrai à la fin, pourquoi attendre la giga merde? C’est important le sommeil hein, après on fait/pense que de la merde

    le 26 avril, 2016 à 23 h 06 min
     
  • Je ne sais pas trop quoi penser.
    Ton troisième roman je m’en fous, j’aime pas les romans. Mais j’aime les écrivains. Ton essai m’intéresse parce que c’est TON essai, Et que tu es capable de tout. Même du meilleur. Si personne n’en veut, moi je te le publie. En ligne. Il aura au moins une vie. J’ai une librairie pour ça.
    Au cas où, mail-moi.
    La bise. Sincèrement. Et retourne écrire. Le sommeil viendra après.

    le 29 avril, 2016 à 22 h 38 min
     
  • Bon, se dire qu’on a les mêmes pensées nocturnes qu’une journaliste de talent et accessoirement drolissime, au fond, ça rassure. On se dit qu’on est peut-être pas totalement con, et qu’on a peut être bien fait d’avoir volontairement baissé son salaire au SMIC pour passer de la pub à la presse web. Qu’à 27 ans, c’était peut-être bien le moment de le faire après tout. Ou pas. Pouvoir payer son loyer c’est bien pratique aussi, tout comme dormir d’ailleurs ou avoir une autre question en tête que la fameuse « comment je vais faire? », celle qu’on se pose en scrollant le feed de Chiara Ferragni ou en refusant des piges payées 8€ le feuillet. Bref merci pour ce post, et courage, il parait que ça va bien se passer.

    le 30 avril, 2016 à 20 h 03 min
     
  • J’ai failli poster un commentaire une bonne dizaine de fois, et je l’ai jamais fait. Mais là comme à mon avis des commentaires positifs ne peuvent que te faire du bien, j’y vais. J’ai découvert ton blog il y a genre 1 an et demi (par les liens de celui d’Elise Costa) alors que j’avais presque 35 ans et venais de pondre mon premier gamin. Depuis j’ai relu tous tes posts depuis le début (désolée, je sais que ça fait psychopathe), lu tes livres, me suis abonnée à la newsletter Slate et ai parlé de toi à plein de gens. J’ai été scotchée par la lucidité de ton post sur la harpitude et le panier de basket, j’ai surkiffé tes longues listes de liens, je me suis bidonnée des heures à lire tes expériences de mère (l’expression Cersei de Lidl je ne m’en suis toujours pas remise).
    DONC d’autres personnes l’ont déjà dit dans les commentaires, mais ce que je respecte à l’infini chez toi c’est cette faculté à justement faire preuve d’autant d’exigence envers toi-même par rapport à ce que tu choisis de faire dans la vie, quitte à susciter l’incompréhension de l’entourage dans l’immédiat (et le vide de ton compte en banque). Et donc à défaut d’avoir une solution, je ne peux que t’exprimer mon admiration, et mon assurance que ton essai ultra chiant, il y a de fortes chances que ça m’intéresse quand même.
    Bon courage.

    le 2 mai, 2016 à 11 h 35 min
     
  • c’est là où … MERCI PATRON !

    le 3 mai, 2016 à 0 h 57 min
     
  • Bon, bin là je suis obligée d’y aller de mon commentaire sans prendre le temps de lire les précédents.
    J’ai 28 ans.
    J’ai choisi quand j’en avais 18 de travailler dans le cinéma plutôt que de faire une école d’ingé/de médecine. Et je bosse dans le cinéma.
    Et je suis rongée par l’angoisse.
    Après mes études j’ai travaillé 3 années dans une boite qui m’a complètement bouffée même si les gens étaient super, pour le smic. Mais la boite à fermée, je me suis retrouvée au chômage, alors que mon compagnon venait de reprendre ses études (=zéro revenus de son côté, tout à ma charge).
    Je pensais que ça irait, que ça me permettrait de développer le projet de documentaire que j’avais envie d’écrire (sur les commentaires sur internet, d’ailleurs je voulais venir te supplier de m’accorder une interview une fois le première jet écrit et puis aller voir Klaire fait grr rapport à son projet planning familial et mon dieu faut vraiment que je trouve un moyen de l’écrire, ce serait tellement bien), je pensais que je retrouverais des missions aussi facilement que quand j’étais à la fac.
    Mon cul.
    J’en ai eu des missions … qui m’on occupé 12 semaines payée 3. Ou 4 semaines payé 4 jours 4 mois plus tard.

    Puis l’angoisse de ne pas savoir comment je vais payer le loyer dans 1, 2, 3 mois acommencé à phagocyter entièrement ma capacité à créer.

    J’aurais besoin de confiance pour lancer des projets et à la place j’ai « thunes thunes thunes » qui tournent en boucle dans ma tête. Et en plus, du coup, j’ai l’impression d’être une grosse merde incapable de lancer un projet, d’écrire, alors que j’y arrivais avant. J’ai l’impression d’être lâche alors que j’ai juste légitimement peur.

    Quand je te dis ça j’ai pas vraiment de solution.
    Mais la priorité … c’est ta sécurité financière. Si tu veux briser le cercle vicieux. C’est pas possible d’avancer quand on a peur. C’est juste humainement pas possible. Y’a même une étude qui a prouvé que les gens qui devaient se soucier de « comment payer des trucs alors qu’on a pas d’argent » devenaient plus bêtes que ceux n’ayant pas cette question dans la tête parce que ça canalisait toutes leurs faculté de réflexion.

    Bref.
    T’es pas seule dans cette situation, c’est l’effet secondaire de la crise des professions intellectuelles/artistiques. Mais stagnant dans cette situation depuis un chouia plus longtemps que toi, j’ai une longueur d’avance dans « comment nager dans la merde » et un conseil qui pourrait être bon, je pense, j’espère : ne penses pas que tu es capable de gérer un acte de création simultanément à une situation de merde financière. Et ne repose pas ton salut économique sur un acte de création.
    Tu te tirerais une balle dans le pieds, dans le mollet, dans le genou … Et ce serait sacrément con parce que tu es bonne dans ce que tu fais.

    C’est drôle, je te parle comme à une amie que j’engueulerais avant qu’elle prenne une mauvaise décision alors que je ne te connais pas, mais c’est l’effet blog, ça, cette fausse proximité.

    Prend soin de toi :-)

    Caroline.

    le 3 mai, 2016 à 18 h 07 min
     
  • Je ne suis pas d’accord avec le conseil de Ronan sur la psychanalyse.
    Pour vous en convaincre, je vous invite à regarder les films de Sophie Robert sur le sujet, ou à lire le livre noir de la psychanalyse.
    http://www.dragonbleutv.com/documentaires/2-le-mur-ou-la-psychanalyse-a-l-epreuve-de-l-autisme

    Il y a beaucoup d’autres écoles avec des vrais soignants bienveillants (hypnose, thérapie brève, etc)

    nfkb, médecin

    le 11 mai, 2016 à 11 h 04 min
     
  • … bon courage …

    (sinon, y’a un bon poste vacant chez Ruquier…)

    le 13 mai, 2016 à 10 h 47 min
     
  • Petit rappel : chez Ruquier le type de gauche doit faire semblant d être un peu à gauche de droite, et le type de droite doit provenir du Figaro. Titiou faut que tu postules au Figaro!

    le 13 mai, 2016 à 13 h 34 min
     
  • Merci pour qui tu es, le ton que tu as, suite à ton article dans Slate sur le « gros dégueulasse ».

    Je te trouve très courageuse et pleine de justesse.
    Je suis un homme, ce qui ne m’empêche pas loin de là d’halluciner de ce que certaines femmes (nombreuses !! Les langues se délient ! Super !) vivent régulièrement.
    Tu n’es pas « folle » de témoigner de domination au travail – qui en est bourré ! Je t’encourage à continuer. Courage, courage ! Bravo !

    La résignation, la domination, sont en passe d’être reconnus. Et après la reconnaissance, la guérison.

    En avant toutes/tous ! :-D
    Sache que nous sommes des centaines de milliers à te soutenir, et par ton biais, c’est aussi nombreux que nous nous voyons inspiré par le courage de s’affirmer.

    Bref.

    Merci et très belle journée à toi !
    Pierre

    le 13 mai, 2016 à 20 h 11 min
     
  • Je viens de lire ton post (oui, je viens de slate pour ta chronique, mais je ne savais pas comment poster un commentaire là-bas).

    Oh comme je te comprends !
    J’ai été cadre, ingénieur dans l’industrie, et ce que tu dépeins là, c’est le lot de beaucoup de personnes.
    C’est très douloureux, humiliant. Ca blesse. Ils le savent très bien. Les RH, je les appelaient les RI (Ressources Inhumaines). Ils sont là pour gérer le recrutement à moindre coût, le licenciement à moindre coût. Tu connais bien le truc…

    Tu as du talent.
    Tu as de la ressource.
    Va jusqu’au bout de ce qui te semble juste.
    Tu passeras peut-être par une phase d’inconnu.
    Puis tu feras quelque chose de super, et ce sera tout naturel que tu « réussisses » dedans.
    Fais toi confiance.
    Go !!!

    Pierre
    PS : pour ma part, je n’ai plus voulu travailler avec un rapport hiérarchique, je fais ce que je veux comme je veux aujourd’hui. Et ce n’est plus dans l’entreprise mais directement d’humain à humain. Et c’est génial :-) En attendant, j’ai eu peur, j’ai été submergé par le « comment je vais faire »… tu vois le truc. Jusqu’au jour où. :-D

    le 13 mai, 2016 à 20 h 26 min
     
  • Titiou!!!
    Je vais sur mes 36 ans! J’ai trois enfants! Je lis tout le temps pr mon boulot et parce que j’ai commencé une thèse (oui tiens! si je faisais une thèse pour me libérer l’esprit de ces petits suceurs de sang et d’énergie!)J’ai découvert ton premier roman, puis ton blog, puis tous tes autres opus… Tu es MA REVELATION LITTERAIRES de ces 5 dernières années, tu es ma Virginie Despentes, ma conscrite, mon double en mieux… Bref, tu n’es pas nulle, tu es mon auteure préférée!!! Alors courage, courage, courage!!! Et sache que depuis que tu ne chroniques plus dans Grazia je ne l’achète plus… Tu vois!
    Caro S.

    le 15 mai, 2016 à 10 h 11 min
     
  • Ca fait un moment que je ne t’avais pas lue. Ravie de voir que j’avais deux articles de retard, j’ai tout lu coup sur coup. Les commentaires sont presque aussi distrayant que tes articles. J’allais ajouter wque c’est assez interessant de constater ton evolution depuis le début du blog. Et puis j’allais ajouter comme beaucoup d’autres que je reconnais bien là les problemes auxquels tu fais facw, ca me parle et ca parle a beaucoup de monde. L’exces de liberté c’est un peu le mal de notre génération (avec la dépression…) . Dur de savoir que choisir et d’allier l’aspect purement économique,je fais un tour du monde en ce mkent avec mon mec, et on se donne un an pour trouver ce qu’on veut vraiment faire… On verra si on trouve. En attendant, c est assez rafraichissant d’observer des peuples qui n’ ont pas ce genre de problèmes . Bref, au plaisir de te lire!

    le 25 mai, 2016 à 14 h 17 min
     
  • Cela fait un moment que j’ai lu ton post et je n’en revient pas! Même les gens que je trouve ultra doués (super blog, super bouquins, c’est toi mon modèle de réussite!) ont ce genre de nuits blanches!
    Et fallait que je le dise: le magazine Grazia, c’est devenu d’un ennui intersidéral depuis un bon moment! Alors que j’aimais vraiment bien au début, en 2009. Maintenant, je ne l’achète plus jamais, trop nul. Alors que je me laisse encore souvent tenter par le ELLE que je trouve très naze aussi, c’est dire. Bref, se faire virer de Grazia…

    le 27 mai, 2016 à 13 h 23 min
     
  • Cri du cœur des lecteurs de l’ombre: « par où on paye? »
    Je propose Tipeee…
    (Expérience d’une auteur de BD qui vient de s’y mettre et qui explique pourquoi: http://maliki.com/strips/a-croisee-chemins/)

    le 2 juin, 2016 à 19 h 22 min
     
  • Je réagis tardivement, mais voici un épisode de Sur Les Docks à écouter :
    http://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/sur-les-docks-lundi-6-juin-2016

    le 7 juin, 2016 à 20 h 49 min
     
  • J’ai peut-être une solution: comme pour « sans télé… » , ton éditeur pourrait ressortir tes deux autres livres avec un titre différent et une couverture différente, pour les naïfs pressés qui ne prennent pas le temps de lire le résumé. Si ça a marché sur moi, ça pourrait bien fonctionner pour d’autres ;-) De quoi renflouer un peu les caisses.

    Sinon, pour tes nuits blanches, une petite séance de scan corporel ou de méditation, en attendant l’illumination artistique! Autant être pauvre et zen que pauvre et stressé.

    En tous cas, une chose est sûre, tu vaux largement mieux que Grazia!

    le 13 juin, 2016 à 22 h 05 min
     
  • 30 ans + humm tu pourrais ecrire sur les vieux geeks :)

    le 14 juin, 2016 à 3 h 51 min
     
  • Bonjour Titiou.
    Juste pour ajouter un nom à ta liste de mécènes potentiels… tu serais la seule écrivaine que je serais prête à financer par Patreon/Tipee (parfois je me dis que j’aurais dû le faire pour Vieux Félin… ses posts me manquent beaucoup).
    Ta newsletter du vendredi est mon soleil de la semaine. J’ai souvent déjà lu la plupart des articles vu que je profite de Reader, mais j’adore la façon que tu as de les enrober, ton édito, et ton conseil culture bien sûr.
    N’arrête pas d’écrire :-)
    Si tu as besoin de sous… on est là !

    le 21 juin, 2016 à 22 h 46 min
     
  • hum… T’es pas mal à l’aise une seconde de voir des gens pleurer ton rib alors que tu vis dans la ville la plus chère de France avec un mec et une famille. Pas seule au monde et au RSA.
    tu sais, beaucoup d’autres doivent écrire en livrant des pizza et leurs situations restera toujours merdique. Pense à eux pour trouver le sommeil peut être? Allez, on pousse sur ses bras et on sort de son nombril! c’est rien à faire. courage.
    Je te kiffe mais je pige pas la démarche qui manque sinon de classe au moins de décence! Big up!

    le 22 juin, 2016 à 19 h 59 min
     
  • Bon, je voulais écrire un mail mais, vu qu’apparemment ce n’est pas possible (en fait, après 3 secondes de réflexion, je comprends pourquoi), je m’étale au grand jour avec un commentaire.

    Voilà : j’ai écouté le podcast DLC de Geekzone, par lequel j’ai appris que vous vous étiez plus ou moins faite dégager du podcast de Slate sur la parentalité.
    Et ben je voulais juste vous signaler que ça me faisait bien chier.

    Pour expliquer pourquoi, j’en arrive au second point de mon message (point délicat, car il est à peu près impossible qu’il ne ressemble pas immédiatement à de la grosse lèche) : je trouve qu’on ne vous complimente pas assez pour votre intelligence.
    (Voilà : de la grosse lèche.)
    On vous dit souvent que vous écrivez bien, que vous êtes drôle, etc. (ce à quoi je souscris), mais on relève rarement, à mon sens, ce qui fait que j’ai personnellement tant de plaisir à vous lire : vous êtes sacrément pertinente.
    Et, il me semble, assez exigeante intellectuellement ; ce que je trouve relativement rare dans le journalisme en général (pas forcément parce que les journalistes sont bêtes, mais parce que raisons bateaux : vitesse de l’information, exigences de sensationnalisme et de réactivité, bla bla).

    Du coup, je ne sais pas exactement *pourquoi* vous vous êtes fait virer du podcast, mais ça me fait bien chier.
    Parce que, s’il y a un domaine qui nécessite l’exigence intellectuelle, c’est quand même bien l’éducation des gosses – et évidemment, j’en ai une (de gosse), donc le sujet m’intéresse un peu^^
    Le podcast, maintenant, m’intéresse moins (je ne dis pas que c’est particulièrement mauvais ; juste : je trouve que ça ressemble pas mal à ce qui se fait ailleurs sur le sujet, avec de l’expérience personnelle et de l’écoute d’un spécialiste incontesté, ou timidement contesté).

    Bref, je n’avais jamais osé faire de commentaire sur ce blog (je crois même que c’est le premier commentaire blog de toute ma vie), mais je crois qu’il fallait que j’en arrive à un moment ou à un autre à ce coming-out d’admiration.

    C’est tout \o/

    PS : Tiens, pour me venger de toute cette lèche, je signale que je suis assez d’accord avec le commentaire de Georges sur le paiement.

    le 28 février, 2017 à 13 h 03 min
     
  • Je suis en train de terminer le fameux livre en question et justement, je me suis soudain rappelé de ce billet, que j’ai voulu relire. Et là, je suis émerveillée… Je crois que le jour où je crèverai d’envie de me lancer à corps perdu dans une activité par rentable a priori mais qui me passionne, je viendrai relire ce billet.
    Comme tu as bien fait de te lancer dans la rédaction de cet essai même si tout indiquait que c’était déraisonnable! Parce que je suppose que s’il y a eu besoin de réimprimer des exemplaires, c’est que je suis loin d’être la seule à trouver ce livre d’utilité publique et d’avoir envie de l’offrir à tout mon entourage. Alors merci pour rappeler qu’heureusement qu’il y a des déraisonnables parfois, et je suis heureuse que ton audace ait été récompensée

    le 19 janvier, 2018 à 11 h 48 min
     

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