27 juin 2016
Aventure dentaire (et dictature)
Tout d’abord, je tiens à remercier ceux qui ont proposé de me financer. C’était très touchant et aimable à vous. J’ai envie de dire que je me suis sentie riche de votre affection mais on n’est pas chez Oprah Winfrey. En tout cas, je garde cette idée dans un coin.
Mes enfants, mes petits amis, c’est Euro. (Attention, ne pas confondre avec Europe.) Et normalement, je ne suis pas disponible en période de mondial et euro footbalistique. Sauf que cette fois-ci, je me fais un peu chier mais tout peut encore s’arranger. En même temps, cette nouvelle manie de ne marquer des buts que dans les cinq dernières minutes…
Mais bref. Si comme moi, certains matches vous donnent envie de vous perdre dans la contemplation de vos cuticules, vous pouvez jouer à Foot ou Porno. Le jeu est simple, vous écoutez ce que disent les commentateurs et vous cherchez à quelle scène de porno ça correspond. Vous pouvez encore améliorer le jeu en y ajoutant des boissons alcoolisées. Si vous êtes le premier à remarquer la phrase porno, hurlez “porno!” et c’est votre compagnon de jeu qui doit boire. (La variante estampillée Ondine, si vous êtes avec des enfants, criez “titre!” pour jouer subtilement entre adultes.)
Exemple avec le match France/Albanie dont les commentaires n’ont cessé de m’évoquer une partouze foireuse. Toutes les phrases suivantes ont été réellement prononcées par les commentateurs.
« Il est essentiel à la finition mais faut qu’il soit bien alimenté » Ok… PORNO
« C’est toujours un peu énervant d’avoir ce type de problème » mais ça arrive à tout le monde
“Il faut qu’on fasse les choses un peu plus proprement côté français » le classique problème de la pénétration anale.
“Ajeti qui fait la couverture” sans doute un équivalent de l’étoile de mer.
“C’est un client ça” l’inévitable arrivée du client/plombier.
« Il en avait deux sur le dos, c’est pas facile » no comment.
“On est obligé de balancer dans la précipitation”. Le réal ne va pas être content.
“Evra passe par-dessus Lila” La fameuse fellation par au-dessus.
“Il ne lui reste plus qu’à terminer » Fin de la fellation.
“Loris avec ses deux poings!!” C’est effectivement beaucoup. Ca ne passera jamais.
“Cette fois il est passé” Aïe.
“Il va falloir forcer un peu là” Mmm…
“C’est très dur psychologiquement pour les Albanais” tu m’étonnes…
Bon, à part chercher du sexe partout, je fais quoi ? Bah je sais pas trop. Je crois que je bosse pas mal. Malheureusement, la newsletter que je fais pour Slate siphonne un peu mes sujets de blog et/ou article. Genre réaction à l’actu, coups de gueule divers et variés, sélection de liens. Pouf, tout ça part dedans.
Alors mathématiquement, pour le blog, il me reste les sujets de milf.
Désolée.
Je pense que jusqu’à présent, j’ai sous-estimé la puissance potentielle du personnage de Curly. Il faut dire aussi qu’il était tellement… chou. Il a une espèce de petite gueule d’ange (blond aux yeux bleus avec les dents écartées). Il est tel l’ancienne Chine : totalement auto-suffisant. Il est tel les Etats-Unis au temps de Monroe : totalement isolationniste. (Alors que Têtard est sensible à la moindre onde négative dans un périmètre de cent mètres autour de lui. Têtard est une sorte d’ONG du sentiment. Il est le Einstein du quotient émotionnel. Pauvre enfant.) Ce qui se passe autour de Curly, ce n’est pas le problème de Curly du moment que ça n’interfère pas avec sa tranquillité. Et peu de choses interfèrent avec sa tranquillité.
Sauf que voilà, Curly va avoir deux ans. Dans quelques jours.
Et avoir deux ans, c’est expérimenter la puissance d’un dictateur d’Europe de l’Est. C’est génial. Même un gamin qui deviendra plus tard clerc de notaire, il aura vécu, à un moment dans sa vie, le fantasme de l’omnipotence, l’ivresse du pouvoir absolu. (Et comme le cerveau est bien fait, il l’oubliera ensuite pour toujours.) La certitude que tu peux faire plier le monde à ta volonté. Saisir l’univers dans tes toutes petites mains et le froisser comme un papier, le modeler jusqu’à ce qu’il prenne exactement la forme que tu veux. Tu es au centre du système solaire, rien ne peut t’arrêter. Tu n’as pas “du pouvoir”, tu es le pouvoir. Il suffit de plisser ton nez, d’ouvrir la bouche, de remplir tes poumons d’air et de l’expulser d’un grand coup hululant pour que ta volonté soit faite, sur la table comme dans les bras. Tu te souviens vaguement qu’avant, la vie était douce et merdique. T’avais en permanence le nez au niveau de la moquette, tu te rapais la peau en rampant, des mains t’attrapaient, on ne te donnait jamais ce que tu voulais comme tu voulais et t’avais beau hurler, les mains ne comprenaient rien. Les mains étaient nulles.
Et puis tu t’es levé. Tu as dominé le monde. Ta bouche a enfin pu articuler ton message “UN YA-OURT-O-FRUITS”. Six mois que tu leur demandais ce putain de yaourt. Et enfin, ils comprennent. Mieux : ils t’applaudissent. Tu donnes un ordre “doudou!” et les mains non seulement t’exaucent mais te félicitent. Aucun Ceausescu du monde n’était jamais parvenu à ça. Même Adolf il peut aller se fourrer sa tétine profond dans l’anus.
Tu es invincible.
Et dans ta panoplie de demi-dieu, tu as le mot magique. “Non.”
Tu es dans la rue. Tu franchis des rivières, des fleuves, les mains idiotes disent “caniveau” pfff… quelle andouille celle-là. Tu croises des monstres effrayants, certains sont plus grands que toi. Et les mains débiles te disent “n’aie pas peur, il est gentil le chien”. Non mais t’aimerais l’y voir l’autre si elle se retrouvait nez à truffe avec un clébard d’un mètre quatre-vingt de haut. Tu gravis des montagnes, tu les descends. Brusquement, tu ordonnes aux mains “oiture”. Les mains fouillent dans la chose magique appelée sac, et te tendent une petite voiture. Jaune. Tu la prends froidement. Tu la jetes dans la rivière. Puis tu hurles “nooooon” et tu trépignes avec tes petits pieds sur place. “OITURE ROUGEEEE!” Et les mains te donnent enfin la voiture rouge. Tu es content. Satisfait. Tu souris. Tu jettes la voiture rouge dans le caniveau et tu pars en courant. Ta vie est tellement belle.
“Servez-moi un coeur encore chaud de pigeon et je volerai au milieu des Airbus.”
Enfin bon, j’imagine qu’en gros c’est ça.
Et nous, on le regarde avec affection. Tendresse. Chamallow. Donc, l’autre soir, il mangeait tranquille, les yeux rivés sur la tablette diffusant Peppa Pig, le Chef et moi on le couvait d’amour oculaire. Et là, sans qu’on lui parle, sans qu’il lève les yeux de la tablette, il a dit, très simplement, “j’aime pas papa”. Ok. Putain, il est antisémite. Je pose une main réconfortante sur le bras du Chef quand Curly ajoute “J’aime pas maman”. Woooo… “J’aime pas têta.” J’ai eu un frisson d’angoisse. Je sentais déjà les mains des soldats sur mes épaules pour me balancer au fond d’un cachot humide.
“J’aime pas papa. J’aime pas maman. J’aime pas têta. J’aime semoule.”
Bébé Hitler.
Le lendemain soir, la même. Curly me regarde et me dit “j’aime pas maman”. Super. “J’aime tétine.”
Voilà. Il va avoir deux ans. Et on trouve malgré tout qu’il est vraiment trop trop mignon. C’est la créature la plus mignonne du monde. C’est pas vraiment un humain. On dirait une nouvelle race de petits mammifères.
Comme ce post manque cruellement d’image, une vieille photo de Têtard (non identifiable pour ne pas nuire à son avenir professionnel et sexuel). (Curly ne ressemble pas du tout à ça. Si Têtard t’as envie de lui filer un carton de bouquins en lui disant qu’il faut les monter au 6ème, Curly c’est un monsieur important de la IIIème république, il avance avec son gros bide en avant et des petits pas rapides.)
Mais bref. Maintenant que le personnage de Curly est un peu plus clair pour vous (pour moi, il reste un mystère) passons à une histoire qui commence dans un nuage de paillettes. Nous (mes entrailles, leurs fruits et moi-même) étions invités à l’anniversaire d’Angelina, aka la fille de Karole Rocher et Thomas N’Gijol. Ouais, on se la pète.
Bon, là, après avoir vérifié que Karole Rocher c’est bien l’actrice géniale de Braquo et Polisse, vous vous demandez quand même “what ?”.
Ok. Je vous explique. J’ai rencontré Karole il y a un an pour un projet de taff. (Qui n’a pas encore abouti. Quand vous venez du web, découvrir la temporalité des autres supports c’est très troublant. Visiblement, ces gens travaillent comme si leur espérance de vie était de 250 ans.) On a passé pas mal de temps enfermées toutes les deux dans un bureau. Et comme souvent quand on m’enferme dans un bureau avec quelqu’un, je suis tombée amoureuse. (J’aurais fait une candidate de télé-réalité tellement parfaite.) Comment vous décrire Karole… Je ne vais pas tourner autour du pot : Karole est géniale. Aucun personnage de fiction ne sera jamais à la hauteur de ce qu’elle est vraiment.
Elle est brillante, mais elle aime bien répéter qu’elle est débile – comme tous les gens à qui le système scolaire a dit qu’ils étaient idiots. Pour vous situer, ça serait un peu la Virginie Despentes des actrices. Et c’est l’anti-actrice. Une fois, j’ai cru avoir enfin trouvé un truc d’actrice dans ses habitudes. Quand elle demande un verre d’eau, c’est toujours “avec une rondelle de citron si possible”. Ah! Bien un truc d’actrice, ça. Quand je lui ai fait remarquer, elle a éclaté de rire “ah non mais c’est parce que c’est anti-vomitif. Sinon, je gerbe pour n’importe quoi. Je peux même vomir de rire.” Comment ne pas aimer une meuf qui vous dit ça ? Hein ?
Bref, je ferai l’apologie complète de Karole une autre fois. (Vous avez remarqué que ce post est déjà beaucoup trop long ?) (En plus, c’est pas comme si j’avais des trucs fascinants à raconter.) (Ma capacité à remplir du vide avec du rien est exceptionnelle.) (Ca devrait être la baseline de ce blog.)
Donc, on arrive chez eux. (Non, je ne vous donnerai pas l’adresse.) (Mais c’est pas un hôtel particulier dans le 6ème.)
Mais ils étaient habillés.
Curly passe trente minutes dans les bras de Thomas. (Allez comprendre pourquoi il aime un grand noir inconnu et pas sa propre famille.) Je passe trente minutes à me retenir de demander si je peux prendre une photo. (C’était pour envoyer au Chef.) (J’ai pas osé demander.) Karole, elle est dingue des enfants alors elle n’avait pas fait les choses à moitié. Pour les 24 mois de sa fille, y’avait une piscine avec 800 boules. Tu rajoutais un enfant dedans et t’avais 200 boules multicolores qui débordaient et roulaient par terre. Tu rajoutais Têtard dedans et t’avais 400 boules qui roulaient (il est un peu massif comme enfant).
Angelina dans la piscine à balles.
Bref. On joue, c’est rigolo. Mes enfants me foutent la honte, c’est rigolo. Curly se dresse sur la pointe des pieds pour atteindre la table et écrase ses doigts sur un gâteau en chocolat en concluant “j’aime pas cocolat”. Ce sont des porcs. Ils se sont approchés dix minutes du buffet de bouffe et on aurait dit qu’un troupeau de marcassins avaient mangé et piétinné les restes. Assez vite, j’ai abandonné l’idée de les arrêter et je me suis occupée de faire écran pour que les autres invités ne voient pas l’étendue des dégâts.
Une fois qu’on avait bien ruiné le buffet et la piscine à balles, je dis à Karole qu’on va pas tarder à partir mais elle m’arrête : “ah non! Pas tout de suite! Faut qu’on fasse la pignata”. (Je sais que ça s’écrit pas avec un “g” mais j’ai la flemme de chercher le tilde.)
La pignata. Le mot m’évoquait vaguement un truc cool. Sans doute un alcool.
Et puis elle nous regroupe autour d’un château en carton suspendu à un fil. (Pas un alcool donc la pignata.) Vous connaissez le truc, faut taper dedans avec une batte de base-ball jusqu’à l’exploser. C’était la première fois de ma vie que je voyais en vrai une pignata. Quand j’étais petite, y’avait eu une émission de Disney Parade sur les fêtes à travers le monde et à un moment, on voyait Donald taper dans une pignata. Je m’étais dit que c’était une des choses les plus cools du monde. (J’avais 7 ans, je n’avais jamais bu de vin.) Comme être parent, c’est vivre par procuration, j’ai proposé à Curly de taper dans la pignata. Il a dit “non” parce qu’il était occupé à essayer de voler une voiture Peppa Pig. (“J’aime Peupeu Pi.”)
Les autres enfants n’arrivent pas à exploser le truc, Karole, qui est douceur et patience, finit par déchiqueter la pignata à mains nues. Et tombent du château en lambeaux plein de petits cadeaux pour les invités. Typiquement le genre de merdouilles en plastique que les enfants adorent et que tu retrouves sous le canapé dix-huit ans plus tard.
Je dis alors à Têtard, “on va y aller, mets ton manteau, je vais chercher Curly”. Têtard met son manteau (pour une fois dans sa vie qu’il obéit), et il vient me demander en chuchotant “tu crois que je peux prendre un jouet ?” (N’invite jamais mes gosses chez toi.) Je lui dis oui, que c’est pour les invités. “Tu peux en prendre un ou deux.”
Je suis en train d’arracher la voiture Peppa Pig des mains d’un Curly vociférant (il m’a hurlé “Laaaache Maman! LAAAAAAACHEEEEE!”) et d’un oeil je surveille Têtard. J’assiste alors à une scène totalement pathétique. Mon fils regarde autour de lui, vérifie qu’on ne le voit pas, se baisse pour ramasser des merdouilles. Pas une. Pas deux. Genre cinq ou six, qu’il fourre à toute vitesse dans les toutes petites poches de son tout petit imperméable. Comme ça déborde, il est obligé de garder les mains sur ses poches, puis il se redresse et pars en courant vers la porte pour se tirer.
Sauf qu’entre lui et la porte, il y a cinquante boules multicolores. Je le vois alors sauter par dessus les premières, esquiver le deuxième rang et, alors que je m’apprête à crier “ne cours pas!” il se vautre sur les suivantes.
Vautrage total.
Les mains toujours sur les poches pour ne pas perdre son butin.
Conclusion, il tombe sur les dents. Il se met à hurler, la bouche en sang. Là, je dis le truc le plus con du monde “T’as mal ?” Bah oui grosse conne. “Ai maaaaaaaalllllll”. “T’as mal où ?” “PATOOUUU”. Il hurle tellement que des invités plein de sollicitude viennent le réconforter. Il se retrouve alors dans les bras de Franck Annese. Franck Annese, qui fait partie de ces gens que techniquement je connais pas mais en fait quand même je comprends pas qu’il ne me claque pas la bise vu que moi, je sais très bien qui c’est et qu’on a 50 connaissances communes. Mais bref. J’ai assez vite compris que Têtard n’arrêterait pas de crier. Alors j’ai balancé Ceaucesculy sur mon épaule, hurlant d’amour rageux en tendant la main vers la voiture de Peppa Pig, j’ai attrapé Têtard par la main et on est parti.
Et dans le métro, je me suis rendue compte que mon Têtard avait réussi à ne perdre aucune des merdouilles qu’il avait volées.
Par contre, on a dû lui faire passer une radio des dents. A gauche, ses dents avant. A droite, après. On voit pas bien mais y’en a une qui a tourné/reculé et l’autre qui est descendue.
Du coup, à chaque fois qu’il sourit, j’entends mon coeur qui tombe en miettes.
Chez la dentiste, elle me fait remarquer qu’il y a un an, il était déjà tombé exactement sur la même dent. “Oui, il est très maladroit”. J’avais pas fini ma phrase qu’il a réussi à se vautrer encore la gueule. La dentiste, qui est une amie, m’a regardée avec sollicitude. Je lui demande “du coup, on voulait l’inscrire à un sport mais son père dit que c’est pas possible, c’est trop dangereux avec ses problèmes de coordination, t’en penses quoi ?” Elle allait me répondre mais il se cogne à une table. “Oui, mais sinon, tu as pensé à un psychomotricien pour améliorer sa coordination ?”
PS : le même week-end, Elise vivait un épisode dentaire similaire qu’elle a raconté sous forme de bien belles trouvailles de l’Internet.
Tu aurais pu name-dropper un peu plus (quitte à le faire en douce dans les tags de l’article). Par exemple je suis sûr que Fabrice Eboué était là avec son petit Maël (non, je ne lis pas les magazine people, en revanche j’écoute les Grosses Têtes).
le 27 juin, 2016 à 14 h 47 minEt je crois que c’est Franck Annese. Annesse c’est quelqu’un qui fabrique du lait pour le bain.
Mammifère. Avec 2 « m ». Sinon je me suis bien marré XD
le 27 juin, 2016 à 15 h 10 minJe crois que c’est anale, pas annale.
le 27 juin, 2016 à 15 h 34 minThomas, je crois que le nom du fils de fabrice éboué c’est Naël ;-)
le 27 juin, 2016 à 15 h 35 minAh mais putain mais ce TALENT que tu as !!! La description de l’enfant de 2 ans je l’ai sentie jusque dans les tréfonds de mes os j’ai cru voir tous mes petits demi frères et sœurs les uns après les autres et les enfants de mes potes et… Bref je lis tes aventures du quotidien avec la même passion que pour un roman policier à suspens je suis scotchée :)
le 27 juin, 2016 à 15 h 41 minPlein d’amour de la part d’une personne envers qui le système scolaire n’a pas été tendre non plus !
Alors mon gamin faisait trauma crânien avec perte de connaissance +/- longue à chaque chute sur trauma crânien, j’en ai eu marre des urgences et je l’ai inscrit au judo. Ça marche.
le 27 juin, 2016 à 17 h 22 minRocambolesque à souhait ! :-)
le 28 juin, 2016 à 10 h 18 minEt ils n’ont que deux et quatre ans… ^^
Ça fait bien de te lire à nouveau ici ! :-)
* oups ; du bien de…
le 28 juin, 2016 à 10 h 19 minMon fiston s’est aussi cassé la gueule récemment. Il est passé par dessus le toboggan à la crèche, direct sur les dents. Les deux de devant sont remontées dans la gencive. Qd il sourit, on dirait un sdf.
le 29 juin, 2016 à 22 h 52 minPutain mes deux fils sont pareils !
le 30 juin, 2016 à 9 h 52 minLe plus grand six ans est d’une sensibilité énorme et se projette tellement loin (en ce moment il se demande s’il va bien réussir le lycée ET être un bon père et aussi il s’installera dans une maison à côté de la mienne pour venir tous les jours quand je serai vieille)
Le second est un dictateur qui modèle le monde selon ses désirs , on a découvert que son caractère pouvait être pire depuis qu’il a deux ans (il a ajouté un sourire sadique à sa volonté d’acier )
Quand je ne cherchais que les références au cul dans tes textes et que je me retrouve vachement soucieux de la vie des enfants.
le 30 juin, 2016 à 13 h 43 minLes gamins c est comme l art, on a tous nos procédés éducatifs ou artistiques, donc que dire vu de loin?! On fait comme on peut avec leur personnalité.
Un gamin cherche un cadre, des limites sinon il devient Staline ou Pinochet. Après ben chacun sa façon de fixer ce cadre.
Faire du sport pour un gosse c est cool s il accroche. Ca l épanoui et développe son adresse, son contrôle, sa coordination et c est bien plus ludique que l instrument qui demande beaucoup de boulot pour un amusement pas toujours évident.
Le sport extériorise et développe, l instrument interiorise et apprend à travailler seul, pour RIEN, enfin une sorte de perfection presque impossible.
Sinon Robin des bois (version 1938 ou version grosses boules rouges et bleues est plus sympathique qu un artiste cool surpayé qui file quelques pourboires à des assos pour se donner bonne conscience)
le 30 juin, 2016 à 21 h 33 minJ’ai encore ricané comme une idiote devant mon ordi tout le long de ma lecture de l’article (heureusement ma chef n’est pas la ce matin).
le 1 juillet, 2016 à 11 h 50 minTitiou, ON VEUT DES ARTICLES PLUS SOUVENT !
<3
Ton fils de deux ans mange tout seul devant un écran ? T’as pas peur pour l’avenir ??
le 1 juillet, 2016 à 11 h 57 minJamais trop d’articles milf …
le 2 juillet, 2016 à 11 h 20 minTu y excelles, et ça nous décomplexe tellement ( quoique, le bain de balles pour un 2eme anniversaire, ça va, meme pas en rêve )
Coucou !
le 4 juillet, 2016 à 19 h 11 minBon mon message n’a rien à voir avec ton post, mais je me demandais si tu avais lu La petite femelle de Jaenada ? Je sais pas pourquoi j’ai pensé à ça alors que je ne te connais pas (mais j’ai l’impression de te connaître un peu à force de te lire, forcément) mais, bref, quelque chose me dit que ça te plairait.
18 avril 27 juin c’est long sans Titiou et Slate ça remplace pas vraiment….mais faut bien qu’elle nourrisse sa portée …sinon quel talent pour décrire ses emmerdouilles que ça nous remonte notre moral de paumés du petit matin …. Ministresse de la culture faut sauver Titiou !!
le 5 juillet, 2016 à 7 h 29 minFaut pas culpabiliser, j’ai l’impression que tous les gamins du monde sont tombés sur leurs dents. Moi aussi, quand j’étais gosse, je suis tombée sur mes dents (j’avais pas encore acquis qu’il fallait tendre les bras quand on basculait en avant). Mais comme je suis une fille ordonnée, elles sont juste rentrées tout droit d’où elles étaient sorties, et elles ont recommencé à pousser comme si de rien n’était… Au final le plus dangereux ç’a été ma mère quand elle m’a vue, elle m’aurait pas eue dans les bras, je crois qu’elle aurait égorgé un membre du personnel de l’école.
J’ai mangé des glaces au goûter pendant dix jours, j’étais méga heureuse.
Sinon, j’aime beaucoup les aventures du petit dictateur à la découverte du monde. <3
le 7 juillet, 2016 à 15 h 58 minJe crois qu’en fait tes gamins te reprochent déjà de ne pas écrire assez régulièrement sur ce blog… :)
le 10 juillet, 2016 à 10 h 57 minUne maman écrivain, pour les séquences souvenirs de plus tard, c’est quand même autre chose que des photos floues.
ahaha Curly merci pour ce fou rire ! (« Curly passe trente minutes dans les bras de Thomas. »)
le 26 juillet, 2016 à 23 h 28 min“du coup, on voulait l’inscrire à un sport mais son père dit que c’est pas possible, c’est trop dangereux avec ses problèmes de coordination”
Moi je miserais sur le doublon.
Le psychomotricien en premier pour faire un état des lieux et de ce que l’on peut faire.
Et le sport parce que ça permettra Tétard de s’entraîner à gérer son corps. Justement, son problème, c’est ça: il ne sait pas où mettre quel membre (sans jeu de mot) à quel endroit. En faisant un sport (sans compétition) il aura l’occasion de s’entraîner à le gérer. Ce qu’il n’a pas l’occasion dans la vie de tous les jours.
Pour les dents, je comprends ton coup au cœur mais je connais aussi le proverbe:
« Dieu protège les ivrognes et les petits enfants ».
D’un point de vue biologique, un gosse c’est beaucoup de cartilage (élastique, contrairement à l’os), beaucoup de pièces remplaçables (dents de lait). L’évolution a sélectionné les gosses élastiques, parce que quand on est petit on enchaîne les bûgnes. C’est pour ça qu’il vaut mieux faire du skateboard à 12ans qu’à 40ans…
Bon courage, chère Maman…
le 19 août, 2016 à 22 h 48 minMais où es-tu…???… Même pas un petit post post-vacances à Clermont-Ferrand…. (oui, je sais, post post)
le 16 septembre, 2016 à 14 h 01 minBien le bonjour ;) Excellent, excellent! Je tombe par hasard sur ce blog, je commence à lire, c’est drôle dis donc, puis au bout de 15 minutes de gloussements… « Tu lis quoi? » _ »un article, trop tripant, la meuf a trop le style de Titiou Le Coq […] Ah bin c’est elle en fait! » :S Je me suis tellement laissée porter par tes lignes que j’ai même pas regardé d’où ça venait, de qui! Good job, les trentenaires, trop sociables et phobiques de l’accouchement aiment te lire et se déculpabilisent de leur manque de f****** instinct maternel…MERCI!
le 23 septembre, 2016 à 11 h 41 minPetit coucou en passant… tu nous manques… (enfin, j’utilise le « nous » générique, mais là tout de suite, c’est à moi que tu manques).
le 23 septembre, 2016 à 14 h 47 minCoucou,
le 30 septembre, 2016 à 11 h 40 minje viens de lire le préambule de ta newletter. Comme tu as su écrire exactement ce que je ressens, je voulais simplement te dire merci.
Wemme
Prrrrrout ! Toujours pas de nouveau post :(
le 7 octobre, 2016 à 20 h 40 minça y est, tu couves le troisième :) Sinon, tu n’as pas d’excuse, get your fucking ass in here!!!!! :)
Bisous, tu me manques
please come back
le 18 novembre, 2016 à 17 h 08 minsale .fr ce n’est pas pareil
et si on stoppait le « du coup « !!!
MGR
Tu me manques ! Ça me tarde de te lire à nouveau !
le 20 novembre, 2016 à 2 h 52 minje veux du titiouuuuuuuuuuuuuuuuu !
le 25 janvier, 2017 à 20 h 57 mintitiouuuuuuuuuu !
le 31 janvier, 2017 à 0 h 50 minCa manque d’un bon petit post :-)
le 13 mars, 2017 à 22 h 08 minOui…ça manque un bon petit post…
le 24 mars, 2017 à 12 h 16 minTu prépares un truc pour les 1 an de la mort de ton blog?
le 1 juin, 2017 à 16 h 29 minAvis de recherche : Titiou a disparu le 27 juin 2016 a la suite de son post Aventure dentaire (et dictature)soit presque 1 an.
le 13 juin, 2017 à 11 h 50 minUn an sans un post :-(. L’excuse de la newsletter pour Slate ne tient pas.
le 13 juin, 2017 à 23 h 03 min