28 septembre 2015

Vacances en immersion – Part 1

Coucou mes petits amis, et revoilà la fameuse rentrée.

Depuis le temps que vous lisez des blogs, vous savez que le post de rentrée est généralement celui où l’individu bloguant vous conte ses vacances.

 

Ouais, alors bon, ça c’est ce que j’avais écrit genre le 2 septembre mais comme je ne l’ai pas publié, je me rends compte que ça sonne un peu bizarre le 28 septembre. (C’est dingue le degré de péremption d’un post de blog.) Alors, il faut lire ce post en essayant de vous imaginer que vous êtes à peine rentrés, encore bronzés, presque reposés et plein d’entrain. (Alors que 20 jours plus tard, ne nous leurrons pas, on est déjà tous crevés, lessivés, déprimés et on n’arrive pas à se rappeler la dernière fois qu’on est parti en vacances même si c’était y’a trois semaines.)

Bref. Pendant ces vacances, l’individu bloguant en ces lieux a vécu une expérience inédite.  

interdite

Une expérience de mort imminente ? Presque. J’avais prévu de partir quelques jours avec les deux êtres humains qui sont sortis de mon sexe. J’ai d’abord pensé hôtel. T’y es logé, nourri, blanchi, c’est un peu comme retrouver l’espace utérin de ta reum. Et puis j’ai une amie qui m’a dit “je pars seule avec ma fille, viens on loue une mini maison ensemble, je ferai la bouffe”. C’était super. Sur place, elle m’a dit “merdum, j’ai un problème, je dois rentrer”. Elle a fait une pause. Elle m’a regardée intensément. “Ca va aller ?” J’ai opiné du chef. Elle a insisté “Je veux dire… seule avec tes enfants ?” J’ai levé les yeux au ciel dans une tentative de mimer un truc comme “Bah oui, mais de quoi tu parles ? Evidemment, je suis une adulte, je vais m’en sortir.” Et j’ai même eu un petit frisson d’excitation parce que je dois avouer que c’était un peu un fantasme de me retrouver seule avec eux – sans doute par un atavisme me poussant à reproduire mon enfance, et donc mes propres vacances seule avec ma mère. 

Je les ai regardées, elle et sa fille, s’éloigner dans l’allée, je me suis retournée vers la maison, j’ai vu mes enfants et j’ai été parcouru d’un second frisson mais qui, cette fois, ressemblait davantage à de la peur. Pourtant, ils étaient pas en train de grimper aux murs en rongeant les rideaux.

Mais brusquement, j’ai réalisé que l’adulte, c’était moi. Depuis le temps, vous me direz, je devrais avoir intégré cette donnée simple mais en vrai, bah pas trop. La preuve en est que, quelques semaines plus tôt, j’avais déjà vécu exactement la même chose.

J’avais fait la visite de l’école maternelle avec Têtard.

J’étais à peu près 25 fois plus surexcitée que lui à cette idée. J’ai aimé l’école, j’ai adoré l’école, j’ai tout fait pour ne pas en partir, quitte à prolonger mes études jusqu’à l’extrème limite que mes revenus me permettaient, cette limite étant la thèse. Quitte à y revenir quelques années en tant que pionne. Bref. C’est peu dire que l’idée d’y retourner avec Têtard m’emballait. Je sautillais sur le trajet pour découvrir cette maternelle. On a été reçu par la directrice. On s’est assis dans son bureau. Elle a un peu parlé à Têtard. Et ensuite, elle s’est tournée vers moi. Et là, vous ne devinerez jamais ce qui s’est passé. Je ne sais même pas comment vous le raconter. Elle m’a parlé comme si ce n’était pas moi qui retournais à l’école. Elle m’a parlé comme si… comme si j’étais un parent d’élève.

UN PARENT D’ELEVE

UN          PARENT          D’ELEVE

Ce concept flou d’individu flou qui reste sur le pas de la porte de l’école et glisse une fois par an un bulletin PEEP ou FCPE dans une enveloppe.

Le putain de choc pour moi.

J’aurais pu m’y préparer mais clairement, y’a un truc vrillé dans mon cerveau. Ca déconne sec.

Pendant ce temps, la directrice continuait à me parler de trucs qui me dépassaient complètement. J’ai vaguement entendu “coudre des étiquettes sur les vêtements”. “Téléphoner avant 9h en cas d’absence”. Autant de trucs que je n’ai jamais, mais alors jamais de ma vie associés au concept d’école. (Sans doute parce que c’est ma mère qui s’en chargeait.) Moi, tout ce que je voulais, c’était aller voir la cour, le préau et les salles de classe. Et elle, elle continuait “contacter le service de la mairie pour l’inscription au centre de loisirs blablabla”. MAIS PUTAIN C’EST QUAND QU’ON VA REGARDER LES DIFFERENTES COULEURS DE PATE A MODELER ??   

Bah c’était jamais. (Veuillez insérer ici un smiley hyper triste.)

On est sorti de là, le Chef m’a appelée “c’était bien ?” et… j’ai pleuré. (Rapport donc au fait que j’ai 5 ans.) (Mais remarquez, ça fait de moi une enfant extrèmement précoce.)

Donc cette histoire d’école, selon ce que j’ai raconté à 99% de mon entourage pendant les trois semaines qui ont suivi, m’a servi d’électrochoc. J’ai compris où était ma place de parent. (Dans le même genre, j’ai arrêté de croire que les gens qui me croisent avec mes gamins me prennent pour la baby-sitter. De toute évidence, ce n’est pas le cas.) (Ce qui est une faillite de la cosmétique, je vous le dis tout de go.) (Ca fait 20 ans que je me tartine de crème et on me prend pour la mère de mes enfants. C’est un scandale.) (Bref.)

Donc l’électrochoc.

Mais visiblement, il a été de courte durée vu que la minute où je me suis rendue compte que j’allais avoir seule, pendant plusieurs jours, la responsabilité de la vie de deux êtres humains – même de petite taille, ça reste des humains – j’ai flippé.

Précision : dans l’année, je m’occupe quand même vachement d’eux. On n’est pas dans un téléfilm où une working girl qui voit à peine ses enfants se retrouve, après un malheureux accident, plâtrée pendant un mois au cours duquel elle va, forcée et contrainte, découvrir ses enfants. Mais là, il allait falloir que j’assure leur survie, voire même en étant un peu ambitieuse leur bien-être, seule pendant plusieurs jours. Vous me direz, y’a plein de parents seuls. Je sais. J’ignore comment ils font. Et me répondre ça, c’est comme dire à quelqu’un qui vient de se faire larguer “mais y’a des gens qui meurent en Syrie tu sais”. Et puis, les parents seuls avec deux enfants de ces âges-là, c’est déjà plus rare. Rappelons pour mémoire : Curly = 13 mois, Têtard = 3 ans. 

cerne

Un cocard ? Non, des cernes de vacances. Un nouveau concept. (Des cheveux sales aussi, mais on parlera hygiène par la suite.)

Le sommeil

Partir en vacances avec ses gamins, ça signifie souvent dormir avec eux. Mise au point : le lecteur prendra le verbe « dormir » dans son acception de « somnoler légèrement parce que ton cerveau, reptilien ou pas, guette le moindre bruit produit par tes petits ».

Dans ma chambre, j’avais un lit bébé et un lit double que je partageais avec Têtard. (Salut Freud ! Ca gaze ? Je t’ai pas dit ? J’ai décidé que j’allais oublier tout ce que j’ai lu de toi pour être bien sûre de trauma mes gamins, à bientôt!) Dès la première nuit, j’ai eu la confirmation que mes enfants ont un sommeil de merde. Toutes les 20 minutes, le silence était déchiré par le hurlement inattendu de l’un des deux. J’avais l’impression d’être dans le dortoir d’un asile d’aliénés. De 22h à minuit, c’était Curly, à partir de 00h30 le relai était pris par Têtard. A noter également un fait scientifiquement édifiant : Curly ne sait pas parler et pourtant il parle dans son sommeil. Perso, je trouve ça dingue. Il fait des petites phrases, avec aucun mot identifiable dans une langue connue de l’humanité. (Mes nuits ressemblaient donc à un croisement entre Birdy et l’Exorciste.) Et au moins une fois par nuit, Têtard tombait du lit. Puis à 6h30 réveil de Curly.

La première nuit, alors que j’allais enfin m’endormir, vers les 3h du mat, il y a eu un éclair. Comme un flash lumineux. Je me dis orage, et j’essaie de trouver le sommeil. Mais ça recommence et ça fait un truc bizarre. A travers mes paupières closes, apparaissent des flashs de lumière hyper forts et tellement précis que j’entrevois un fil d’ampoule. Chelou, non ? Au cinquième flash, j’ouvre les yeux. Je guette. Et je comprends que c’est l’ampoule du plafonnier situé pile au-dessus du lit qui s’allume par intermittence. (Une méthode couramment utilisée à Guantanamo.) Il y a un court-circuit. Mais bon, il est 4h du mat, il me reste approximativement 2h30 de sommeil, je suis épuisée. Je me retourne et enfouis ma tête dans l’oreiller pour ne plus voir les flashs. Sauf que là, à votre avis, que se passe-t-il ? Mon cerveau tout niqué se met en marche. Je commence à me dire que l’ampoule risque d’exploser. Et plein de petits bouts de verre ultra coupants vont tomber dans les lits. Et si l’un se plante dans la carotide de Curly ? Non, c’est débile. Personne ne meurt d’une explosion d’ampoule de 60 watts.

Mais si un bout de verre tombe dans l’oeil de Têtard ? Si l’un des enfants reste à jamais défiguré ? Je m’imagine me levant tous les matins de ma vie et trouvant face à moi au petit-déjeuner mon fils portant les stigmates défigurants de ma négligence. Et je dirais quoi ? “Je ne sais pas ce qui s’est passé.” Parce qu’évidemment, je devrais mentir. Impossible de dire la vérité aux gens, même au Chef “en fait, j’avais bien vu qu’il y avait un court-circuit dans la lampe, mais j’étais trop fatiguée pour me lever et m’en occuper”. Et jusqu’à ma mort, je porterai mon lourd secret. J’ai passé une bonne demi-heure à m’imaginer pour moi et mes enfants une vie de merde rongée par le secret et la culpabilité avant de me décider à me lever pour enlever l’ampoule. Je me recouche, je suis en train de rêver que je parle des rapports de la télé-réalité et de l’homosexualité avec Laurent Ruquier. Ensuite, je vois Ségolène Royal. Elle a arrêté de fumer et discute avec Nicolas Rey, ils découvrent qu’ils sont voisins. C’est à ce moment-là, soit après une heure de sommeil, que Curly se met debout dans son lit et appelle : “mamamamaman ? Tetaaa ?” Il est 6h30 du mat.

Je prépare les biberons. (Deux laits différents, deux type de chocolat différents.) Maman, toi t’es le voleur et moi je suis le magicien. Je suis pas bien réveillée là Têtard. Alors toi t’es le magicien et moi je suis le voleur. (Mais putain, pourquoi il croit que ça change quelque chose d’inverser les rôles ?)

Ah oui, parce qu’il ne faut pas minimiser la sollicitation permanente d’un enfant de trois ans. Une sollicitation qui vire assez vite au parasitage et maman t’as vu le chien ? qu’il est inutile d’ignorer dans t’as vu le chien ? la mesure où l’enfant t’as vu le gros chien ? continuera calmement t’as vu le gros chien ? et imperturbablement t’as vu le gros chien à vous poser la question jusqu’à t’as vu le gros chien ? obtenir une réponse, oui chéri, j’ai vu le chien. Non, tu l’as même pas vu, c’est moi qui l’ai vu.

7h Curly devient rouge pendant trois longues minutes avant de m’annoncer fièrement “cacacacacaca”.

Ok.

Non, pas ok.

Parce que j’étais certaine d’avoir une couche de réserve mais qu’en fait non.

Sauf qu’à 7h y’a rien d’ouvert. On attend. A 8h, je les habille, 2 t-shirts, 2 shorts, 4 chaussettes, 2 chaussures. Je mets Curly dans la poussette, j’entends un long sproutch quand je le cale au fond pour l’attacher et j’imagine très bien la merde qui est en train de déborder de la couche et de remonter dans son dos. On part. Maman, toi tu dis mon spectacle et moi je suis la sorcière.

Je trouve une pharmacie. Maman, toi tu chantes et moi aussi.

Elle est fermée. Maman ? Maman ? Maaaamaaaaannnnn ? Oui ? Toi t’es la maitresse et moi je suis le chat.

On va s’installer à une terrasse de café pour attendre l’ouverture de la pharmacie. Je suis un zombie. Je fume une clope, je bois mon café. Têtard parle. Curly se balance d’une fesse sur l’autre pour bien étaler son caca. Autour de nous, il n’y a que les gens du cru, tous en doudounes avec des écharpes parce que figurez-vous qu’il caille sa race à cette heure-là. On a l’air de zonards. Mais ce qu’il y a de bien avec des individus âgés de moins de 5 ans, c’est qu’ils vous font une confiance telle que jamais ils ne penseront à vous dire « maman, ton plan, il est hyper pourri. Qu’est-ce qu’on fout là à se cailler la raie du cul ? » 

Au bout de quelques jours, j’avais pris le pli d’être réveillée et prête à sortir à 7h15. Un matin, on a même fait l’ouverture du Monoprix. (Une sorte de climax dans mes vacances.)

monop

Oui, sur cette photo, Curly n’a qu’une chaussette et Têtard est en pyjama. Pour ma part, j’avais emporté dans ma valise deux pantalons, dont l’un était aussi mon pyjama mais je n’ai jamais vraiment décidé lequel des deux était dévolu à cette fonction.

En regardant cette photo, je m’aperçois aussi que tu sais que tu as perdu toute estime de toi quand tu n’as plus de sac à main mais juste un sac Monop.

La suite demain.

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21 commentaires pour “Vacances en immersion – Part 1”

  • En tant que soi-disant baby-sitter de deux énergumènes complètement caractériels de 4 et 15 mois, je ne peux que saluer ce post.
    J’ai failli perdre ma santé mentale en partant en vacances seule avec eux chez mes parents (qui n’aident pas mais alors pas du tout, par contre faudrait voir à pas trop les faire chier avec du bruit ou autre dégât collatéral lié à l’enfance).

    Bref, tu n’es pas seule. Ni folle. Enfin je crois.

    le 28 septembre, 2015 à 14 h 50 min
     
  • j’adore, j’adore, j’adore!! Comment étouffer son rire en open space? Je me retrouve au quotidien, mère célibataire de 2 crampons 4 ans et 1 an et demi. Surtout sur le coup du pantalon, de l’ampoule, des putains de laits, de la confiance absolue des enfants, tout… Bref, génial. Merci.

    le 28 septembre, 2015 à 15 h 54 min
     
  • Mais ce coup de leur confiance aveugle là… c’est bien ce que je trouve le plus déprimant dans l’histoire (la mienne, j’entends hein) !

    le 28 septembre, 2015 à 16 h 12 min
     
  • Les cheveux sales, c’est le sable, le vent, toussa, rien de grave. :-)

    Sont mimis, ces deux terreurs-là. :-)

    le 28 septembre, 2015 à 18 h 09 min
     
  • Sympathique les vacances à Trouville sur Mer.

    le 28 septembre, 2015 à 18 h 39 min
     
  • 2 garçons, un poil plus vieux mais avec la même différence d’âge. Je trouve ça très délicat de m’occuper d’eux agréablement pour chacun. Les rythmes et les jeux bien décalés ne sont pas simples à gérer.

    le 28 septembre, 2015 à 19 h 18 min
     
  • Tu ne floutes plus tes mômes ?
    Je veux dire, sur la photo…

    Sinon, comme le dit le proverbe : « couches qui se perdent, vacances de merde ! »

    (vivement la suite)

    le 28 septembre, 2015 à 21 h 51 min
     
  • « Et puis j’ai une amie qui m’a dit » amie? a blacklister d’urgence ! a ce stade on ne doit s’entourer que de gens bénévoles certes, mais hyper fiables! un peu comme les conseillers a l’Élysée…et quand les enfants ont grandi, on sait qui sont nos vrais amis.

    le 29 septembre, 2015 à 8 h 24 min
     
  • hahah j’adore, on se reconnnait tellement.. Titiou tu n’es pas seule:)

    le 29 septembre, 2015 à 10 h 04 min
     
  • En même temps, en partant à Deau/Trouville – les noms parlent d’eux-mêmes, il fallait s’y attendre ! C’est comme être face à un trou noir, garder le cap du vaisseau, et être surpris de disparaître.

    le 29 septembre, 2015 à 10 h 15 min
     
  • « I know that feel, sis », se dit le parent lisant ce post.

    La suite n’est pas encore postée que j’ai déjà envie de te donner une Accolade de la Compassion (non s’pas creepy ça vient du fond du cœur :l).

    Au fait, ils sont chous tes p’tits, même en pyj et en couche débordée. Parole de nullipare.

    le 29 septembre, 2015 à 10 h 45 min
     
  • Vivement la suite !

    le 29 septembre, 2015 à 10 h 46 min
     
  • holà de Malaga,pour avoir connu tetard et curly….watta les vacaciones…besitos

    le 29 septembre, 2015 à 11 h 05 min
     
  • Vivement la suite, ça fait plaisir de te lire, tu te fais rare !

    Bon, par contre en tant que nullipare je dois avoir un sérieux problème lié au fait que je bosse à domicile parce que sortir sans sac à main pas coiffée et avec de gros cernes pour faire l’ouverture du monop avant de devoir gérer des sollicitations par mail/téléphones de patron/collègues qui me prennent pour leur mère c’est un peu mon quotidien.

    Du coup j’ai juste envie de te dire : rassure toi, c’est horrible mais c’est humain et pas grave.

    le 29 septembre, 2015 à 12 h 31 min
     
  • J’ai des enfants du même âge et je me sens beaucoup moins bizarre quand je lis ton blog.
    Merci :D

    le 29 septembre, 2015 à 13 h 49 min
     
  • alors là je pleure littéralement de rire, j’en ai même mal au ventre. génial.

    le 29 septembre, 2015 à 14 h 00 min
     
  • C’est pour ça que je NE partirai JAMAIS seule avec mes deux monstres (deux petits mâles du même âge que les tiens).
    Vite je file lire la suite !

    le 29 septembre, 2015 à 21 h 11 min
     
  • C’est tellement réaliste ! Bravo!

    le 2 octobre, 2015 à 11 h 49 min
     
  • Me marre

    le 3 octobre, 2015 à 21 h 19 min
     
  • Je t’aime tellement toi et tes histoires que je te le dis avec mon vrai nom et ma vraie adresse mail (première fois de ma vie depuis que je laisse des commentaires sur l’internet, va savoir, mon cerveau se méfie de cette technologie et a surement peur)

    le 10 octobre, 2015 à 15 h 54 min
     
  • Mais pourquoi donc Têtard a une sucette à la main à 7h30 du matin?

    Les cernes de vacances… j’ai repassé le concept dans ma tête maintes fois hier soir, et je le trouve parfait.

    le 19 octobre, 2015 à 10 h 28 min
     

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