29 avril 2011

Les nouvelles règles amoureuses et sexuelles

Après une journée entière passée à une activité tout à fait saine à savoir : stalker des gens morts, et une autre à stalker les stalkeurs de gens morts (ce qui, si on y réfléchit bien, revient à me stalker moi-même, Inception du stalking – et après, je m’étonne d’avoir mal à la tête) j’ai enfin fini mon papier sur la famille Dupont de Ligonnès.

Tous ceux qui ont tenu/tiennent des journaux intimes, se sont déjà demandés « Han… mais si je meurs brusquement demain, et qu’on trouve mon journal ? » Parfois, on confie à un proche la tâche de brûler lesdits journaux (ce que meilleur ami ne manquera pas de faire pour moi). Et bin Agnès Dupont de Ligonnès, elle aurait peut-être dû demander à un pote d’effacer toutes ses traces sur l’interweb parce que c’est pas joli-joli ce qu’on trouve.

Pour cet article, j’avais fait une très belle image d’illustration qui n’a pas été retenue.

6emeSens04

Et sinon, comme je vous l’ai déjà dit, je passe mon temps à bosser. La preuve, je suis debout depuis l’aurore (= je suis de très mauvaise humeur) pour live-bloguer le mariage du millénaire avec ma collègue Cécile l’arc-en-ciel. Après quelques légers problèmes techniques, autant dire que c’est parti en couilles et en culotte. Au cas où vous avez envie d’un peu de mauvais goût, c’est par ici.

Mais revenons d’abord à des fondamentaux du vendredi : Les nouvelles règles amoureuses et sexuelles.

C’est simple. En fait, y’en a pas.

Du coup, c’est compliqué.

J’imagine que dans les temps anciens (aka le 19ème siècle) les choses n’étaient pas absolument gravées dans du marbre mais quand même, elles paraissaient assez clairement réglées. L’homme faisait sa cour, puis sa demande en mariage, ils se mariaient et pouvaient enfin se défoncer les parties génitales en se découvrant bibliquement pendant la nuit de noces. Après, chacun trompait l’autre avec qui des amants et qui des maîtresses. L’homme allait au bordel et/ou entretenait une danseuse à qui il avait également fait une sorte de cour en étalant ses billets de banque. Alors que dans le même temps, sa femme se faisait elle aussi courtiser par un autre. (Amis profs d’histoire, vous avez besoin que j’intervienne dans vos cours pour apporter une vision nuancée, subtile et rigoureuse de l’histoire de la société française ? N’hésitez pas à me contacter par mail.)

Finalement, c’était simple. Il y avait d’un côté la relation officielle maritale et de l’autre les liaisons sexualo-amoureuses (ça se dit pas hein ? c’est pas grave, vous avez compris ce que je voulais dire.)

Si l’homme vous arrachait votre corset c’est qu’il voulait vos nichons, s’il vous apportait une bague c’est qu’il voulait votre main. (Amis profs d’histoire, je réitère ma proposition.)

Et puis il y a eu la libéralisation des mœurs, le divorce, ces salopes de femmes ont pris des contraceptifs et sont parties courir le guilledou. Il est devenu quasiment impossible de différencier la catin de la bonne épouse. Voire, horreur absolue, de dangereuses schizophrènes jouaient parfois les deux rôles en même temps. Godness…

Bref.

En regardant le temps présent – oui, à mes heures perdues, je monte sur la Roche de Solutré et je contemple le présent – j’ai l’impression que depuis la révolution sexuelle, les choses continuent de changer. C’est peut-être la conjonction d’un milieu social, d’une génération et d’un moment (ou alors c’est juste que mes amis et moi avons un certain talent pour les relations sentimentales perverses et déviantes) mais quand même, nos discussions amoureuses (hors gens en couple depuis un moment) ressemblent de plus en plus à :

– Et alors, vous êtes ensemble ?

– Je sais pas / pas vraiment / bof / on verra.

– Et il/elle est au courant qu’en fait vous êtes pas vraiment ensemble ?

– Heu… oui… non… je sais pas ».

On notera dans cet échange que la notion de couple reste centrale, nécessaire comme repère. On n’est plus du tout dans les problématiques de la révolution sexuelle ou chez les hippies qui veulent une autre société. On garde les fondamentaux. On a juste instauré un flou de début de relation.

Les règles traditionnelles ont disparu. Même le principe américain, très codifié, du ‘dating’ ne semble plus fonctionner. Y’a qu’à voir Sexfriend. (Oui, j’ai vu Sexfriend. Au cinéma. En VF. J’assume.) Ashton Kutcher ne ‘date’ pas Portman, qui ne se demande pas au bout de combien de dîners il est de bon ton d’accepter de se faire entuber le berlingot. Ils niquent direct.

Sex-friends-Portman-Kutcher

Sans sur-évaluer les capacités d’analyse sociologique de la comédie romantique, je remarque quand même que ça ressemble assez à ce qu’on pratique dans mon entourage.

Pourtant, c’est pas faute d’avoir essayé d’en inventer des nouvelles règles. Ainsi du, précisément, fuckfriend. On a voulu théoriser la chose avec des commandements – et c’est là où le film est déjà un peu dépassé avec ces héros qui établissent une charte précise. Mais finalement, pourquoi s’emmerder à établir des règles alors qu’on peut juste faire n’importe quoi ? Résultat, maintenant, on commence par baiser et on réfléchit après, alors qu’il n’y a pas si longtemps, un coup d’un soir n’était qu’un coup d’un soir et se trouvait tout à fait différencier par essence d’un début de relation. Désormais, la nature de la relation n’est pas définie avant de niquer. One shot, fuckfriend, relation suivie, on verra ça plus tard. (Ok, c’est aussi peut-être parce qu’on est souvent saoûls à ce moment-là.)

En règle générale (disons pour les individus entre 25 et 35 ans) au XXIème siècle : on discute, on boit, on baise.

Et le lendemain, on se réveille et on réfléchit. Là, deux possibilités :

1°) C’était juste un coup d’un soir (et faudrait vraiment que je pense à arrêter de boire)

2°) Remettons ça à l’occasion

La plupart des relations assez récentes qui se transforment en histoire d’amour se sont en définitive contentées de prolonger le schéma du 2°) :

On nique -> on remet ça plusieurs fois -> ah, tiens, on est ensemble.

La relation commence donc par le sexe et du coup, la symbolique s’est déplacée ailleurs. Si avant le sexe était perçu comme un aboutissement, ou une étape importante dans la construction d’une relation, cet aspect symbolique s’est déplacé sur d’autres enjeux comme prendre le petit-déjeuner ensemble ou envoyer un texto dans la journée. De même le jeu de séduction. On se tournait autour, on se draguait, on niquait. Bah maintenant, il est fréquent de se draguer après avoir niqué. On joue à se séduire ensuite parce qu’on se plait, que c’était une nuit assez prometteuse etc. La chronologie sexuelle a totalement changé ce qui modifie quand même pas mal le jeu amoureux.

Et là, vous vous demandez où je veux en venir ? Bah j’en ai foutrement pas la moindre idée. (Par contre, j’ai toujours mal à la tête, ça, j’en suis certaine.)

En fait, je suis en train de réfléchir à un futur post qui ferait de moi la Nadine de Rothschild du sexe. Enfin bref, d’abord, je vais gober des migralgines.

PS : parce qu’une vidéo c’est toujours coolos, voici ce qui semble être une machine à extraction de sperme (?)

partager ce post sur: facebook | twitter |

 

 

39 commentaires pour “Les nouvelles règles amoureuses et sexuelles”

  • ce sera drôle quand on rendra ‘facebook official’ une meuf avant de niquer. genre plutôt que de la poker, tu lui dis « on est dans une relationship toi et moi » et du coup, ça court-circuite le traditionnel parcours « date, i love you, fb official ».
    COUiC. Direct tu dis sur FB qui tu vas niquer ce soir. Et ensuite, tu vois.

    le 29 avril, 2011 à 16 h 19 min
     
  • t’es sympa avec les filles du XIXème, je voyais plus les épouses attendre en brodant pendant que leurs époux vont chez les danseuses.

    Par contre je ne cautionne pas DU TOUT la culotte snoopy.

    le 29 avril, 2011 à 18 h 00 min
     
  • Alphoenix : je n’ai plus qu’un quart de neurone de hamster dans mon cerveau alors j’ai pas compris si tu proposais que facebook fasse un statut « ce soir, je baise avec x » ou de te mettre « in a relationship with » avant de la niquer. ?

    Jungle Ju : Et Mme Bovary ? Et aussi La femme de trente ans de Balzac sur le même sujet.
    Parlons clairement : MOI NON PLUS, je ne me cautionne pas. Mais il faisait presque nuit ce matin, j’ai cherché une culotte propre au fond du tiroir, j’ai pas fait gaffe à cette horreur (achetée 2 euros chez H&M y’a 6 ans). Et c’est seulement quand Cécile m’a dit « faut qu’on ait des trucs avec des couronnes » que j’ai eu un instant de doute et que j’ai vérifié que j’avais bien cette immondice sur moi. J’ai honte.

    le 29 avril, 2011 à 18 h 09 min
     
  • D’ou les quiproquos à deux balles en début de relation et les foirages à répétition et les frustrations de « je t’aime mais j’te le dis pas et j’vais niquer ailleurs ». C’est aussi ce que je vois autour de moi, et en règle générale je trouve pas que ce soit beaucoup mieux que le procédé « faire la cour puis butiner ». Un bon vieux retour au bonnes moeurs ma p’tite dame!

    le 29 avril, 2011 à 19 h 07 min
     
  • Nathalie Portman a tout dit dans Léon comme l’art pictural a tout dit à Lascaux

    le 29 avril, 2011 à 19 h 35 min
     
  • J’étais sûre que tu posterais sur « le » mariage :)
    Quant à la vidéo, juste WTF ???

    le 29 avril, 2011 à 20 h 01 min
     
  • Ca faisait longtemps tiens, merci pour le retour du vendredi fion!

    le 29 avril, 2011 à 20 h 53 min
     
  • Qu’est ce qui va pas avec la culotte snoopy!?? c’est mignon (et bon,j’ai exactement la même)(mais elle est tachée)(c’est ma culotte de règle)(mais j’ai aussi un string avec un snoopy couronné) (c’est grave?)

    le 29 avril, 2011 à 22 h 12 min
     
  • pour les animaux la machine ou pour hommes ? ( ou usage médical ? )

    ouah t’avais même une sorte de dentelle blanche limite tu pourrais faire croire c’est la culotte de la princesse

    l’amour, les relations avec les autres je n’en parlerais pas …

    le 29 avril, 2011 à 23 h 04 min
     
  • Tiens c’est vrai, c’est vendredi.
    Ta faconde est toujours aussi fascinante. Je sais pas si je t’ai dit, mais c’est un peu à cause de toi si j’ai commencé à écrire en ligne. Il faut le prendre comme un compliment.

    Par contre pour l’état des mœurs, je me demande ce que nous bâtissons en tant que génération 25-35…

    Ce qui est encore plus intéressant, et tu ne fais que l’effleurer dans ton texte ce qui me laisse supposer un article sur ce sujet plus tard, c’est que, malgré l’absence de règle, le référent reste le couple. Et sa définition reste la relation sexuelle. L’abolition de la règle « nous-sommes-en-couple-donc-nous-avons-du-sexe » ou sa subversion « nous-devons-être-un-couple-puisque-nous-copulons-comme-des-lapins-traumatisés-par-l’extinction-possible-de-notre-espèce-après-l’invention-de-la-myxomatose » ne font que renforcer et soutenir la structure actuelle du couple. [autre tangente intéressante, c’est la sexualité, ou son potentiel sexuel, qui fait la distinction entre un garçon et un homme et une fille e tune femme]

    C’est-à-dire que malgré une volonté farouche de sortir d’un carcan dont nous rejetons les assises idéologiques judéo-chrétiennes, nous ne faisons que donner plus de puissance au couple et au conventions sociales que nous tentons de détourner.

    Et là, je me rends compte que, de un, mon commentaire est trop long, et de deux, je ne fais que paraphraser Foucault dans son « histoire de la sexualité I » lorsqu’il pose la question « le discours critique qui s’adresse à la répression vient-il croiser pour lui barrer la route un mécanisme de pouvoir qui avait fonctionné jusque-là sans contestation ou bien ne fait-il pas partie du même réseau historique que ce qu’il dénonce ((et sans doute travestit) en l’appelant ‘répression’? »

    Du coup j’essayerai d’écrire là-dessus moi-même, mais je suis curieux savoir de ce que tu en penses.

    Foucault il est fort quand même.

    -r

    le 29 avril, 2011 à 23 h 05 min
     
  • J’ai failli faire un com’ mesquin à ton égard rapport à ton post.
    Pis la vidéo m’a troué l’c…

    C’est pourtant l’effet inverse qui est recherché sur la machine.

    le 29 avril, 2011 à 23 h 20 min
     
  • Pour le XIXeme siècle, votre vision est celle de la bourgeoisie de l’époque, à savoir ce que dit Stendahl ( ou Stendhal) des relations entre Julien Sorel et mme de Reynal dans  » le Rouge et le Noir ». Comme il n’y avait pas de romans pour dire ce qu’il fallait faire, ils restaient là , à se bâder . La littérature de l’époque ne souffrait guère les romans d’amour.

    le 30 avril, 2011 à 1 h 13 min
     
  • Par contre, il me semble savoir où vous voulez en venir ………. hihi !!!!!!!

    le 30 avril, 2011 à 2 h 35 min
     
  • Tiens, c’est marrant, ça me rappelle une société décrite je crois par Malinowski dans son « terrain » aux Trobriand. En gros, les djeun’s font ce qu’ils veulent avec qui ils veulent sans problème, sauf bouffer ensemble (les gars avec les gars et les filles avec les filles).

    Seulement, le jour où ils mangent ensemble, ils sont considérés comme mariés (j’ai pas compris d’ailleurs que le mariage soit trop contraignant : on divorce en se barrant chez sa mère).

    La ressemblance s’arrête là : visiblement, les enfants ont pas de papa (les mamans sont enceintes des œuvres du saint esprit ou des dieux, me rappelle plus trop).

    Sinon, le prof d’histoire, pour t’envoyer un mail, il fait comment ? J’ai pas trouvé le coin « contact » mais chuis pê un peu benet.

    le 30 avril, 2011 à 8 h 42 min
     
  • On dit « si ça va au lit… » Il est logique donc de commencer par là pour « s’assurer que… » mais ce n’est plus l’ordre « naturel »

    le 30 avril, 2011 à 9 h 25 min
     
  • Le friend with benefit est apparu quand les gens en ont eu marre de chercher un/une boy/girlfriend without disadvantage.
    Enfin je vois ça comme ça.

    le 30 avril, 2011 à 10 h 16 min
     
  • J’ai tout juste 20 ans, je suis pas catho intégriste, je suis même plutôt Athée, je fume un paquet de clopes par jour, je fais une école d’art, je me prends en moyenne 1.8 cuite par semaine (statistique sur plus d’un an), en plus de ça je suis un mec, et pourtant, j’adhère pas du tout à ces « nouveaux comportements sexuels ». J’attends le moment où on pourra dire que « les coups d’un soir, c’est has-been » (autant que le mot « has-been » lui même, pour dire)

    Mais c’est vrai que je fais sans doute parti d’une minorité de nos jours, et que en règle générale, ce que tu décris dans l’article est bien vrai.

    C’est sûrement un comportement induit par notre société Partout on nous dicte que le cul c’est facile et sans importance et que t’es pas un être humain accompli tant que t’as pas sucé plus de bites que de Mr Freeze.

    Et je trouve qu’au final, ton article est très neutre (comme toujours en fait), on ressent pas trop ton avis personnel sur la question, je trouverai ça intéressant, au delà du constat, de savoir comment les gens le vivent vraiment.

    le 30 avril, 2011 à 13 h 15 min
     
  • C’est quand même drôle ce questionnement sur la vie sexuelle des moins de 30 ans… En fait, je me demande si les plus de 30 ans célibataires ou en couple ouvert (consenti par les deux parties ou pas) sont si différents dans leurs comportements amoureux… Parce que, finalement, coucher le premier soir (c’est tellement année 80 comme expression!) je pense que c’est plus une question d’alcool et de défonce en général que de libération de la femme ! Et de sortie dans les bars/boîte/dancing/guinguette/caves. Parce que les gens, ils s’invitent plus à diner, ou leurs parents ne leurs présentent plus des jeunes hommes/femmes de leur rang ou génération. En fait, si ça baise dès que ça se rencontre, c’est la faute à la binouze ET à l’abandon des familles à vouloir marier leur progéniture. Bref, c’est la faute des unions trans sociales. Je crois que je viens de faire une synthèse de ton article, pfff… (à deux doigts du plagia…)

    le 30 avril, 2011 à 15 h 35 min
     
  • On nique et après on commence (vaguement) à réfléchir c’est le modèle du primat du pulsionnel. Pourquoi pas, ça reste (c’est pas un hasard) en parfaite adéquation avec le modèle économique dans lequel on baigne et sa catastrophique dimension de réification. Tant que l’autre est un objet (et ou/aussi symboliquement papa ou maman, inconsciemment)no futur !

    le 2 mai, 2011 à 8 h 35 min
     
  • « – Et alors, vous êtes ensemble ?

    – Je sais pas / pas vraiment / bof / on verra.

    – Et il/elle est au courant qu’en fait vous êtes pas vraiment ensemble ?

    – Heu… oui… non… je sais pas ». »

    –> Tout dépend de qui pose la question, à mon avis.

    le 2 mai, 2011 à 11 h 40 min
     
  • Bah, finalement c’est assez naturel de commencer par le moins important…

    le 2 mai, 2011 à 12 h 49 min
     
  • […] Comme l’explique Titiou Lecoq qui a eu la même idée d’article que moi mais qui est plus rapide (honte sur ses douze ascendants les plus directs), le fait qu’on couche quand même majoritairement le premier soir (ou alors je vis au milieu de débauchés) fait qu’on ne peut absolument plus compter sur le sexe pour définir un couple. Le sexe est une étape aussi peu décisive que le premier baiser ou la première danse, alors qu’un petit-déjeuner ou la rencontre avec la famille marquent des jalons sérieux. Finalement, on ouvre les jambes bien plus facilement qu’on ouvre notre porte, nos émotions ou un compte joint. Restent des idées fixes parmi le bordel ambiant : un couple, c’est du temps, de l’intimité, de la romance et de quasiment toujours de l’exclusivité. Les enquêtes ne révèlent pas autre chose au niveau de nos attentes : confiance, fidélité et tendresse restent les bases de toute relation stable avec maison et labrador à la clef. […]

    le 2 mai, 2011 à 15 h 27 min
     
  • Y’en a un qui avait 14 femmes et 22 enfants…
    Pis l’est mort.

    le 2 mai, 2011 à 17 h 56 min
     
  • Popol m’a tuée de rire.

    le 2 mai, 2011 à 19 h 00 min
     
  • Bon, je suis peut être un jeune homme de 20 ans, naïf et pur comme une licorne arc-en-ciel mais je comprend pas où est le soucis avec les culottes Snoopy…

    Soit, niveau sexytude, y’a mieux (aka la camisole en latex avec bâillon, mais on me demande pas mon avis) m’enfin, je ne vois pas en quoi le dieu de la Patafiole doit se sentir insulter…

    Eclairer ma lanterne (maîîîîître)

    le 2 mai, 2011 à 19 h 13 min
     
  • « Bah, finalement c’est assez naturel de commencer par le moins important… »

    Voila qui résume l’esprit de notre époque.

    Je sais que je vais aller bien (trop?) loin par rapport au sujet, mais qui a déjà discuté avec une personne violée ?
    Le sexe, c’est vraiment pas important, non.
    (bon, oui, là on peut dire que j’abuse, mais…)

    le 3 mai, 2011 à 4 h 51 min
     
  • je ne discute jamais après un travaille que j’estime terminé …

    le 3 mai, 2011 à 17 h 31 min
     
  • D’un autre côté, commencer par niquer pour ensuite voire si on veut se séduire, ça revient à admettre que le graal n’est plus le sexe, mais la tendresse. Genre, « depuis le temps qu’on couche ensemble, tu crois que je peux oser t’offrir des fleurs » ?

    Le Bisounours-power avance masqué, mais nous vaincrons à la fin.

    le 4 mai, 2011 à 10 h 48 min
     
  • Et soyons honnete : ne coucher qu’après c’est risquer de tomber amoureux(se) d’un mauvais coup, et/ou d’etre influencé par ses hormones. Une fois le problèmes de hormones reglé il est plus sain/simple de décider des suites à donner :)

    le 4 mai, 2011 à 14 h 49 min
     
  • Bien qu’étant dans la génération 25-35 ans (dans le bas de la fourchette, peut-être que les jeunes retrouvent un sens moral?), je ne connais que des losers complètement dépourvus de vie sexuelle et affective ou des gens en couple « normal ».
    Tout ce qui est décrit ici me semble être un autre monde,
    aussi réel que les séries télé.

    le 4 mai, 2011 à 18 h 17 min
     
  • Hey cool ton site est reviendu, mettons tous des calcons Snoopy pour feter ca :)

    le 11 mai, 2011 à 1 h 24 min
     
  • Ben je me rends compte que je suis super Old School et je fréquente que des mormons, à part ceux de mon entourage qui ont la dalle et qui effectivement nique avant toute chose et du quoi n’ont pas de « filtre » pour savoir si à part ça il y aurait d’éventuels sujets de conversation à avoir avec le/la partenaire… Les autres draguent encore!!! Après pas dans le schéma décrit, l’homme qui fait sa cour nianiania.. On est pas chez les ingalls non plus.
    Georges, d’un autre temps!

    le 11 mai, 2011 à 10 h 37 min
     
  • Dans quelle case se situe DSK ?

    le 15 mai, 2011 à 18 h 40 min
     
  • En fait ça m’a l’air plutôt simple… Vous faites partie d’une génération qui a la trouille des engagements… on ne peut compter sur rien ni personne… alors autant brouiller les cartes !

    le 17 mai, 2011 à 15 h 50 min
     
  • Anaïs a tout résumé.

    le 13 juillet, 2011 à 23 h 01 min
     
  • Ah et Gornov aussi.

    le 13 juillet, 2011 à 23 h 02 min
     
  • Je suis consternée de voir qu’apparemment une majorité de gens couche le premier soir, et n’accorde aucune importance au fait de coucher ensemble. C’est quand même qqchose de super important, perso moi je couche pas avec n’importe qui, j’ai besoin de savoir que la personne avec qui je passe la nuit est « qqun de bien »

    le 24 septembre, 2011 à 0 h 04 min
     
  • @madmoiZelle.com
    « le fait qu’on couche quand même majoritairement le premier soir (ou alors je vis au milieu de débauchés) fait qu’on ne peut absolument plus compter sur le sexe pour définir un couple »: Ah bon, les femmes se laissent pénétrer si facilement, je ne pense pas parce que tout acte a une conséquence et laisse des traces dans le conscient et l’inconscient, les rares femmes avec qui j’ai eu une relation sexuelle le premier soir avaient une faille personnelle (divorce ; déception ; rupture ; addiction)sauf si les choses sont claires dans sa tête à elle : « je couche avec lui, point barre et je ne le revois pas, on est du côté de la sexualité pure, je veux une queue pas de tendresse surtout pas entendre parler de couple » Dans ce schéma, pas question de couple , d’entente amoureuse mais de sexe. Une femme avec qui j’ai couché le premier soir m’a dit que je faisais l’amour comme un homme amoureux, j’ai mis longtemps à comprendre ce que ça voulait dire : dans la sexualité direct du premier soir, les hommes profitent du sexe de la femme, elle la femme n’existe pas et cette femme le savait, c’était clair dans sa tête d’où sa surprise avec moi. Lorsque nous avons couché ensemble, je n’étais pas amoureux d’elle et je n’ai jamais cherché à la revoir. J’avais envie de coucher avec une femme, j’étais réaliste et pragmatique mais pas cynique, si je l’avais été, elle ne m’aurait jamais dit cette phraser.Le sexe est l’un des éléments importants constitutifs du couple mais le problème c’est que le couple est impossible. Qu’est ce que le couple ? Je n’ai pas la réponse.

    Le sexe est une étape aussi peu décisive que le premier baiser ou la première danse, alors qu’un petit-déjeuner ou la rencontre avec la famille marquent des jalons sérieux : non, c’est une étape décisive, la rencontre avec la famille est le début des ennuis où règne le jeu social. Un petit déjeuner n’a rien de décisif par contre ce qui s’est passé dans la nuit l’est, une nuit exquise ou décevante.

    Finalement, on ouvre les jambes bien plus facilement qu’on ouvre notre porte, nos émotions ou un compte joint : notre porte, vous voulez dire notre cœur, oui avec le temps nous devenons de doux cyniques comme dans les romans de Sagan ou de durs cyniques comme la majorité des hommes et des femmes.
    Maison et labrador à la clef : l’ennui assuré au bout de six mois et le début de la détestation de l’un et de l’autre.
    Ma situation actuelle : frustration sexuelle mais désir présent des femmes. Les choses ne sont pas simples. Et le désir des femmes demeure toujours à mes yeux une énigme.

    le 18 novembre, 2011 à 12 h 37 min
     
  • C’est parce que vous essayez de catégoriser. Y’en a qui prennent leur pied à coucher à droite à gauche, d’autres qui n’aiment pas ca. Sans compter que dans une vie, on peut largement passer par les deux étapes sans les regretter. Ca veut pas forcément dire que ces personnes ont des failles émotionnelles, la « trouille des engagements », ou de l’autre côté qu’ils soient « catho-integristes » comme le disent certains. Pas besoin « d’adhérer à tous ces nouveaux comportements sexuels », ton choix te regarde et celui des autres ne te regarde pas! Chacun son art de vivre et de baiser. Oui le sexe est important (pour certains, encore une fois ce n’est pas une vérité universelle), ça ne veut pas dire que c’est malsain de le dissocier d’un engagement.

    le 24 octobre, 2014 à 14 h 14 min
     

Poster un commentaire