12 mars 2010

Le porno et ses dérives – part one

Donc c’est vendredi, c’est poisson, c’est fion (attention, ce post est garanti sans blague, chercheur de lol, passe ton chemin, va plutôt chez zigonet.)

Dans le genre, je révèle les coulisses de la rédaction de G&G, sachez qu’en conférence, on a longuement hésité à aborder le sujet du jour. (Han… putain, c’est vachement bien de parler au pluriel. C’est comme si mes amis imaginaires existaient. J’aime.) Simplement parce qu’on ne voulait pas faire de la pub gratuite à l’abruti capitaliste dont on va donc parler sans en parler. Et puis finalement, ne pas en parler alors que ça existe nous a paru pire (et vous allez voir que c’est même la thèse finale de ce post au terme duquel vous noterez mon incroyable cohérence intellectuelle).

Depuis quelques temps, sont donc apparus de nouveaux sites x. Des sites qu’on pourrait qualifier de « niches », spécialisés dans certaines pratiques. En gros, ils organisent des genres de gang-bangs. Pour l’instant, vous allez me dire c’est aussi classique que du Molière. (A part que lui, il disait « cachez de ma vue ce sein que je ne saurais voir ».) La nouveauté c’est qu’il suffit de s’inscrire sur le site pour participer au tournage. L’idée c’est que la nana est payée, et que les mecs sont des volontaires, des n’importe qui tant que tu es un homme. (En l’occurrence, pas mal de jeunes du 77, du 92 ou du 93 qui crient avec beaucoup de bon goût pendant l’acte « 77 représente !! ») La scène est filmée et le site vit de sa fréquentation et de l’abonnement pour mater les vidéos. Présenté comme ça, ça n’a pas l’air horrible. En réalité, c’est atroce.

Le problème n’est pas de se demander si en soi des pratiques comme le gang-bang ou autres sont mauvaises mais de s’intéresser aux conditions.

Or là, on assiste à un changement de régime économique qui va de pair avec un changement de mentalité.

On est dans un système qui n’est ni du X, ni de la prostitution. Ou alors les deux à la fois. (On peut d’ailleurs se demander si ce n’est pas à la frontière de la légalité.) Une prostitution dans laquelle les clients ne paieraient rien. Si en psychanalyse, on insiste sur la nécessité de payer, c’est pareil pour le cul sensément tarifé. Les mecs qui participent à ces séances ne sont pas payés, ils ne sont pas des acteurs, ils ne connaissent pas cet univers, ce n’est pas leur travail. Conséquemment, ils n’ont pas de rapport professionnel avec les actrices. Ils les baisent. C’est tout. Ils ne sont pas payés mais ils ne payent pas non plus. Ils sont donc face à une pute gratuite. Offerte. Cette absence de finance va de pair avec un flou quant au rôle de chacun. Parce que l’argent clarifie aussi les rapports entre les agents économiques.

Du point de vue de la fille, elle ne choisit pas de tourner une scène avec tel acteur qu’elle a déjà croisé. La nana n’est pas non plus dans une démarche de racolage d’un client. On la jette en pâture à une assemblée d’inconnus convaincus qu’elle adore ça. Pire, avant d’entrer dans la pièce, elle ne sait pas exactement combien d’hommes participeront (en général entre 30 et 50).

En définitive, le seul qui sait tout c’est le producteur. Un producteur (l’abruti capitaliste donc) qui se place dans la position du maître esclavagiste de la fille. Il se fait sucer par elle devant les autres pour montrer qu’on peut tout lui demander et pousse les participants à être violents. Pour connaître les limites à ne pas franchir, les mecs ne regardent pas la fille, ils se tournent vers le maître du jeu. Elle n’est donc qu’un pion, un objet.

Quoiqu’on en pense, dans le porno, on sait que ce sont des acteurs, que c’est pour de faux. D’ailleurs, les actrices de X le disent souvent. Il y a une forme de respect entre acteurs, la conscience commune d’être là pour travailler et si certains sont des pervers qui profitent de la situation, en général ça reste clean entre eux. (Evidemment, je parle du porno traditionnel, pas de gonzo.) Ce nouveau type de vidéos joue précisément sur la situation inverse, le « pour de vrai ».

Le plus ironique c’est que si on a dit pis que pendre sur l’industrie du porno, on peut se demander si on ne va pas finir par la regretter dans la mesure où elle était suffisamment organisée pour servir d’interlocuteur.

J’ai encore 20 000 signes sur la question mais je les garde pour la semaine prochaine, ça fait des réserves.

Pour l’illustration, j’hésitais entre un truc mignon pour décompresser un peu. Genre ça :

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Et un truc plus trash comme ça :

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Finalement, j’ai pas réussi à choisir.

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34 commentaires pour “Le porno et ses dérives – part one”

  • Tiens, je connaissais pas ces sites…

    Autant je suis le premier à défendre le porno, autant ça, je sais pas trop quoi en penser… :/
    C’est déstabilisant de se dire qu’on est en train de remettre en question un des piliers de la civilisation à cause de la lecture d’un blog…
    Maman Titiou, c’est ça qu’on appel une conscience?

    le 12 mars, 2010 à 19 h 12 min
     
  • D’ailleurs il faudrait inventer un néologisme afin de ne pas confondre le porno et ces nouvelles pratiques, de peur de voir Nadine, Christine et leur copines proposer des amendements à la c… visant à interdire toute production de contenu pour adultes.

    Mais comme on est vendredi soir c’est pas moi qui vais m’y coller, je suis attendu dans une bonne vieille partie fine à l’ancienne.

    le 12 mars, 2010 à 20 h 09 min
     
  • Je trouve la photo finale plus déstabilisante que l’article – pourtant pas mal non plus.
    Un post intéressant.

    le 12 mars, 2010 à 21 h 16 min
     
  • 1) « 77 représente » ? Sérieusement ? Déjà que je n’ai jamais réussi à accrocher les « dialogues » français qui me semblent si peu naturels…

    2) Copypasta pic from 4chan ? Ça me rappelle étrangement le montage de cette femme avec un vagin qui lui occupe la moitié du visage.

    3) Je trouve fortement malhonnête (machiavélique même) de couver la frustration son lectorat en lui offrant l’introduction d’un article plus que prometteur pour finalement le flanquer gentillement à la porte.
    En lui demandant d’attendre.
    La semaine prochaine.

    FFFFUUUUUUU

    le 13 mars, 2010 à 1 h 43 min
     
  • tu as placé « pis que pendre » dans cet article, et rien que pour ça, je lui mets +5200 points

    (ça me rappelle « pis que pis que pis que pendre », je sais pas si tu t’en souviens <3)

    le 13 mars, 2010 à 2 h 25 min
     
  • A priori gerbant.
    On attend la suite avec impatience..

    le 13 mars, 2010 à 15 h 31 min
     
  • A priori gerbant.
    J’attends l’URL de la vidéo avec impatience..

    le 13 mars, 2010 à 16 h 06 min
     
  • Il est vrai que c’est particulier comme business/deviance…

    Cependant, je pense que cela reste marginal, j’ai diffusé des contenus de ce type, et je ne suis jamais tombé sur ces sites amateurs/participatifs…

    le 13 mars, 2010 à 16 h 45 min
     
  • Article intéressant, je connaissait pas, j’attend avec impatience la suite.

    ( Cet article a fait gagner a ce site un lecteur régulier \o/)

    le 13 mars, 2010 à 17 h 58 min
     
  • […] porno] dans la mesure où elle était suffisamment organisée pour servir d’interlocuteur.” Girls&Geeks se demande où se termine le porno et où commence la prostitution moyennement consentie. Il faut aller la […]

    le 13 mars, 2010 à 19 h 07 min
     
  • Je ne pensais pas qu’on pouvait arriver à de tels atrocités en France !! Je reviens d’un long voyage à l’étranger et je me dis « vite un billet aller ». Ce pays commence à me faire horreur même si je sais de sources sures que c’est pareil ailleurs
    MAIS OU VA T-ON ???????
    Claire M

    le 13 mars, 2010 à 21 h 42 min
     
  • désolée j’ai fait une faute telles atrocités, je rectifie :)

    PS: je suis fan de ton blog depuis le début

    le 13 mars, 2010 à 21 h 42 min
     
  • Post très intéressant, ça fait longtemps que je me demande pourquoi personne n’a encore rien dit sur ce type (parceque ça fait quand même un moment que c’est en ligne, si si je t’assure, c’est un pote qui me l’a dit). Ce qui arrive avec ces videos c’est ce qui arrive quand une profession ne veut pas s’autoréguler et je crois que le producteur en question a même été récompensé pour ce site (mais je m’avance peut être, c’est un pote qui me l’a dit). Quand tu dis « pour de vrai », tu sembles sous entendre que le porno c’est du « pour de faux » mais justement, penses tu que tous les téléspectateurs perçoivent le « pour de faux »?

    le 14 mars, 2010 à 12 h 56 min
     
  • Ma réflexion personnelle sur l’univers du porno « classique » ou pas, tend de plus en plus vers une sorte de dégoût.
    J’ai de plus en plus de mal, à me laisser convaincre qu’il n’y a là, principalement que travailleuses du sexe (et travailleurs) faisant juste un métier, sans « déshumanisation », ni souffrance physique et/ou psychique, et ce principalement pour la gente féminine (cf « schocking truth » par exp.)

    D’où, mon basculement vers un univers du porno façon BD (hentai)

    le 14 mars, 2010 à 14 h 58 min
     
  • @ Vincere : Le hentai, malgré le fait qu’il ne peut exploiter / blesser / humilier directement des personnes physiques, me parait pourtant particulièrement malsain et déshumanisant. Oui, ce ne sont que des dessins. Ils peuvent malgré tout être d’une rare perversité, repoussant les limites que la réalité et la loi impose au porno.

    Moralfag ? Non. Je dis juste que le hentai n’est pas une saine alternative au porno.

    le 14 mars, 2010 à 17 h 00 min
     
  • Social comments and analytics for this post…

    This post was mentioned on Twitter by obrgr: http://tinyurl.com/yg5bukw (via @sexactu)…

    le 14 mars, 2010 à 22 h 50 min
     
  • Bonjour.

    [Ouch]

    Pour une reprise gentille des posts vendredi/poisson/fion, ça fout une claque. Cela me rappelle un article sur une maison close allemande qui accueille gratuitement la gent masculine en contrepartie de la diffusion en ligne des ébats filmés.

    A quand la possibilité de déclarer son profil facebook pour profiter d’un push automatique sur son mur ?

    Mouaif, c’est limite à me faire préférer les notes sur les animaux (n’y voir aucun lien de type déviance sexuelle merci).

    le 15 mars, 2010 à 16 h 28 min
     
  • C’est de la pornographie du point de vue d’un internaute, mais ça me semble plus cohérent de le prendre comme une évolution de la prostitution, ou plutôt d’une forme de prostitution, qui si ça se trouve existait déjà, et qui s’est dit qu’il était plus rentable de faire payer les mateurs plutôt que les clients.

    le 15 mars, 2010 à 21 h 19 min
     
  • @QR Je ne suis pas d’accord car si on suit ton raisonnement, regarder des films voilants nous pousserai aussi à la violance dans ce cas.
    Je pense au contraire que les hentai bien pervers et dégoutants sont utiles dans la société car ils offrent aux pervers l’opportunité de défouler leur pulsions sur des images plutôt que en réalité.

    le 15 mars, 2010 à 21 h 23 min
     
  • Moi ce que j’aime, c’est que maintenant quand t’écris un article sur Girls And Geeks, t’as 845410115874874 commentaires à chaque article. Et à chaque fois que je vois ça, je verse une larme de joie. T’es une putain de resta.

    le 15 mars, 2010 à 23 h 05 min
     
  • et l’amour dans tout ça ?

    le 16 mars, 2010 à 0 h 31 min
     
  • … Eh bien, comme quoi l’homme peut faire pire que le pire.

    le 16 mars, 2010 à 19 h 53 min
     
  • Où ça nous mène, la folie des hommes…

    le 17 mars, 2010 à 10 h 43 min
     
  • « Où ça nous mène, la folie des hommes… »

    Ouais, enfin faudrait pas occulter la responsabilité des femmes ! Il en est qui acceptent de faire ça…

    (Je plaisante, pas taper ! Je ne connaissais pas cette pratique et elle me débecte plutôt. Il faut au moins un casting pour sélectionner les hommes.)

    le 18 mars, 2010 à 11 h 04 min
     
  • Bon, je vais vomir et je reviens ce soir pour la suite.

    le 19 mars, 2010 à 0 h 35 min
     
  • Je ne suis pas plus choqué que ça… C’est pour moi une forme de prostitution, comme le X traditionnel en est une selon moi.

    Si la fille est consentante et payée pour le job, du moment qu’il y a pas un mac derrière, sans mauvais jeu de mots… Bref, chacun son libre arbitre.

    Certaines femmes, loin de ce milieu, sont sans doute encore plus maltraitées sans en avoir la moindre compensation en retour. Voilà ce qui me choque déjà plus.

    le 19 mars, 2010 à 6 h 08 min
     
  • j’ai une question, les filles qui postulent pour ce genre de pratique sont concentente et connaissent la facon de faire. sont elles a plaindre ? si vraiment ca les dérangaient alors elles n’iraient pas et feraient de la prostitution pur et simple.

    le 25 mars, 2010 à 12 h 11 min
     
  • Il serait bon, à titre purement journalistique, de « rencontrer » une de ces filles, pour savoir dans quelle logique illogique (oui oui, ça reste quand même très illogique cette pratique) elle s’est lancée là dedans.

    le 8 avril, 2010 à 12 h 39 min
     
  • Je passe par là… et cela me rappelle un post du blog du Parisien ayant un peut tourné. On y traite de la découverte « surprenante » dans un bois prés de Paris de 48 hommes et une femme, à poil, en train de tourner un p’tit film porno(amateur selon le papier) pour le net. Le lien : http://www.leparisien.fr/yvelines-78/ils-tournaient-une-video-porno-dans-les-bois-19-04-2010-892865.php

    Le plus étonnant reste que le sujet n’est absolument pas fouillé pour savoir s’il s’agit d’un phénomène isolé.

    le 21 avril, 2010 à 15 h 52 min
     
  • de quoi alimenter ce (sérieux) débat avec cet article « L’envers du porno » de Isabelle Sorente, et l’info d’un film « Shocking Truth »… j’en ai froid dans le dos
    http://www.orroz.net/porno.htm
    j’avoue que j’aime consommer du « porno-class » mais il faut rester responsable, et là ça dérape complètement!!!

    le 21 avril, 2010 à 22 h 39 min
     
  • « Quoiqu’on en pense, dans le porno, on sait que ce sont des acteurs, que c’est pour de faux. D’ailleurs, les actrices de X le disent souvent. Il y a une forme de respect entre acteurs, la conscience commune d’être là pour travailler et si certains sont des pervers qui profitent de la situation, en général ça reste clean entre eux. (Evidemment, je parle du porno traditionnel, pas de gonzo.) Ce nouveau type de vidéos joue précisément sur la situation inverse, le « pour de vrai ». »

    Faudrait peut être clarifier les choses.

    Vous confondez amateurs et professionnels … Vous allez me dire OK ! il y a 5 ou 10 ans on pouvait mieux séparer les choses. Maintenant il y a une nouvelle catégorie de gens comme vous et qui sont de VRAI amateurs c’est à dire des gens qui diffusent leur propre video avec leur propres méteriels de prises de vue.

    Maintenant oui, on l’avouons, nous jouons la carte du phénomène « porno réalité ».

    C’est a dire tourner dans les conditions du réel et dans des situations de tous les jours. Mais que je vous rassure si vous pensez que le producteur est un abruti capitaliste, votre patron l’est tout autant !

    Un producteur de films x ne se contente pas de rémunérer des acteurs et actrices. Preparer une video ou un film demande aussi une organisation.

    Le porno realité est fait pour des gens qui n’aiment pas – j’ai vu le terme ici le « porno-class » – car cela ne colle pas à la réalité des choses : dans la rue il y a pas 100% de femmes qui ont une plastique parfaite, botoxées, les seins refait à coup de scalpels.

    On joue plutôt la carte « girl next door ». C’est un nouveau genre. Maintenant personne ne nous contacte pour faire changer les choses et je serai le premier à le faire… (avertissements que c’est du divertissements, risque d’addictions, etc)

    Quant au gonzo, je suis désolé mais nous sommes aussi professionnels que des productions de « porno class », je ne suis pas un pervers pour autant. Je ne me tape pas les filles et ce qui m’intéresse c’est faire de l’image et de savoir détecter ce que recherche ceux qui nous suivent (n’en déplaisent aux féministes mais nous sommes aussi très regardés par les femmes)

    Et puis « porno class » ou pas cela reste du « Porno ».

    Je ne voie pas pas pourquoi certaines productions qui feraient ce genre de films souhaiteraient se dédouaner ou se donner des excuses en voulant être à part ! et en rejetant la faute sur nous !

    le 15 octobre, 2010 à 17 h 07 min
     
  • Je suis surprise par plusieurs choses concernant cet article.

    Tu présentes cette nouvelle forme de pornographie comme une dérive du capitalisme. C’est effectivement le cas. Mais c’est aussi toute l’industrie du porno qui est en cause si on le prend sur ce ton. Le porno « tradi » répond aussi à la loi du marché et subordonne des personnes, pour la plupart des prolos, qui n’ont pas franchement d’autre alternative pour s’en sortir économiquement. À ce titre, il serait bon de relire l’excellent « King kong theorie » de Virginie Despentes.

    Maintenant, si l’on accepte le fait que l’industrie porno est un secteur comme un autre, avec ses gagnants et ses perdants, on ne peut décemment pas condamner ad vitam aeternam les fantasmes masculins. Ces femmes qui participent à des gang-bangs sont adultes, payées et consentantes. Ce qui est finalement étonnant, ce sont ces hommes qui acceptent de travailler sans rémunération, ils décrédibilisent les professionnels. Ce qui est étonnant aussi, ce sont les réactions des hommes sur ce blog qui se disent choqués. Est-ce qu’une once d’esthétique change quelque chose au fait que nous sommes face aux travers du libéralisme dans sa plus grande brutalité ? Est-ce que les hommes doivent renier leurs fantasmes les plus profonds quand les femmes n’ont aucun scrupule à acheter des vêtements en masse, vêtements fabriqués sinon par des enfants, tout du moins par des adultes mal payés et vivant dans des conditions désastreuses ?

    À mon avis, il ne peut pas y avoir de porno responsable aujourd’hui, tout autant qu’il ne peut pas y avoir de libéralisme responsable. La loi du marché demeure la plus forte et la loi du marché, c’est la voix des masses, hélas.

    le 30 octobre, 2010 à 11 h 05 min
     
  • Quel est ce site ?

    le 26 décembre, 2010 à 2 h 42 min
     
  • Bonjour,

    J’ai lu votre article sur cette nouvelle forme de pornographie, où une seule fille doit accepter les « faveurs » de plusieurs dizaines d’hommes, tout en étant filmée et payée.

    Lorsqu’on pense à cette pauvre créature, je ne pense pas qu’elle y retournera, même grassement payée. Il est vrai, que je ne peux pas vraiment me
    mettre à sa place, mais j’imagine que ce ne doit pas être du gâteau – d’autant qu’elle commence déjà par l’employeur, cela semble déjà mal barré pour elle.

    Quant aux hommes, leur obsession qui passe du voyeurisme à l’acte ressemble plutôt au comportement bestial dont parle Paul, un assassin devenu chrétien après avoir écouté Jésus christ :

    Pornographie Merci pour le dossier “ La pornographie : inoffensive ou néfaste ? ” (22 juillet 2003). J’avais besoin de ces conseils directs. Avant de devenir chrétien, je m’étais longtemps exposé à la pornographie. Ces articles m’ont aidé à discerner mieux que jamais ses effets dévastateurs ainsi que les mesures décisives à prendre pour s’affranchir de cette puissante attraction.

    E. P., États-Unis

    Mes 22 années de bonheur conjugal se sont soldées par un divorce il y a deux ans. La pornographie nous a littéralement enlevé un mari merveilleux et un père aimant. Ce vice abominable a transformé sa personnalité : autrefois bon et doux, il est devenu coléreux, menteur et bestial. J’avais l’impression d’être la seule victime de la pornographie, mais je me rends compte à présent que ce fléau touche beaucoup d’autres personnes. Merci pour ce dossier bien rédigé.

    L. T., États-Unis

    Avant d’étudier la Bible, j’ai été esclave de la pornographie pendant plus d’une dizaine d’années. Contrairement à ce que ses défenseurs peuvent prétendre, elle n’apporte absolument rien de bon. Avant de devenir Témoin de Jéhovah, j’étais dépendant de presque toutes les drogues courantes. Or, c’est de loin la pornographie dont j’ai eu le plus de mal à me défaire. Continuez à publier des articles comme ceux-ci !

    J. A., États-Unis

    le 1 janvier, 2013 à 17 h 05 min
     

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