1 octobre 2009

Guide des chiottes n°12

De le guide de les chiottes de l’Inde.
De les vacances comment c’est trop un bon filon pour avoir matière à de les pleins de posts quand on rentre.
Dans un soucis de respect de l’hygiène farfelue des occidentaux, sur les sites touristiques, on vous propose ça :

et ça (en fait, plus connu en France sous le nom de « toilettes à la turque ») :

Mais attention, j’ai une très grande nouvelle, l’Inde va se positionner en number 2 dans le classement des meilleures chiottes – rappelons que le n°1 c’était l’Escalme – (et comme ça, accessoirement, y’en a qui vont arrêter de m’agresser parce que j’ai osé dire que le système indien des castes c’est de la merde en barre à faire avaler aux pauvres). Attention magnificence :

Bon… OK, c’est dans un putain de palace. Mais, ce que vous ne voyez pas sur cette photo, c’est que sur les toilettes il y avait une petite coupette avec dedans deux fleurs de nénuphars. Posée sur le gros truc de la chasse d’eau derrière le siège, le truc que je sais pas comment ça s’appelle. Des nénuphars quoi. Ca m’a donné l’impression de pisser du Channel n°5.
Mais pour de vrai, ça ressemblait généralement à ci-dessous, sans le pq. Evidemment, là, on voit pas bien les moustiques. Donc pas absolument abominable en soi. Mais disons que j’étais pas partie avec les mêmes critères qu’à Paris de petit rebord pour poser son sac à main ou de miroir pour se remaquiller (en même temps, vous allez bientôt comprendre que me remaquiller était pas vraiment à l’ordre du jour).

Et juste pour la classe : les toilettes du Taj Mahal.

Et là je vous préviens solennellement que le premier qui me fait remarquer qu’il faisait chaud il est exclu, banni, voire même je trace son IP et je viens personnellement lui péter les dents à coups de laptop ET lui faire avaler toutes les touches de son clavier par les narines. Parce que OUI, c’est l’Inde, il fait 40 degrés, et oui, j’ai passé deux semaines avec le cheveu gras collé au crâne et le nez qui brille. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on s’habitue. En gros, on est perpétuellement trempé. Et ça, même les meufs parfaites qu’on croise de temps en temps dans le métro à Paris aux heures de pointe en comprenant pas comment elles font pour être impeccables alors qu’on sue tous comme des porcs, même elles, elles y échappaient pas. D’ailleurs, il faudrait étudier si la quantité d’urine par individu est la même que dans un pays au climat tempéré. Selon moi, en Inde, on n’a jamais le temps de pisser, on a tout sué avant.
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3 commentaires pour “Guide des chiottes n°12”

  • Je ne sais pas si tu es allee a Jaisalmer mais il y a là-bas quelques chiottes qui ne valent pas le détour.
    je te copies le lien d’un siège dont je n’ai toujours pas compris comment on s’en sert
    http://www.toiletzone.net/index.php?page=world&lieu=inde

    le 14 janvier, 2010 à 18 h 25 min
     
  • C’est la première fois que je m’arrête sur ce blog et pourtant dieu sait que j’en regarde !!! je tiens a dire que j’aime !
    Oui ! j’aime !
    J’aime cette façon de parler des toilettes et pour moi c’est un haut lieu de la vie quotidienne qui ne doit pas être mis de coté !
    bref je vais continué la série « guide des chiottes » tiens :)

    le 13 février, 2010 à 16 h 54 min
     
  • Une histoire dans les chiottes visitées par Titou
    Chapitre 12 : c’était mieux avant

    Mohinder hésitait à ouvrir la porte. Devait-il réellement subir ce lieu ?
    Le souvenir de sa vie antérieure revint le hanter. Qu’il était bien dans ce palace, de la place, des lieux propres, rangés, soignés.

    Devant la porte, il porta la main à la poignée, puis se ravisa.
    Les souvenirs revinrent. Ces immenses pièces aux miroirs titanesques, des décorations magnifiques, le libre choix de marquer son territoire, de s’approprier les lieux.

    Son corps le ramena à la réalité et prenant son courage à deux mains, Mohinder actionna la porte, fermant les yeux pour concentrer toute son énergie à la lutte contre les odeurs.
    Les yeux, il les gardait grands ouverts dans cette autre vie. L’image s’imprima de nouveau au fond de sa rétine, l’image de cette touriste en sueur avec son chemisier turquoise collé à la peau, la vue de la bretelle violette de son soutien-gorge. Qu’il avait rêvé de se glisser sur ce bras à la peau si lisse, pour aller en goûter le sel de sa sueur.

    L’odeur est forte et Mohinder ouvre les yeux afin de regarder où il pose les pieds. L’espace est sale, les murs verts tranchent avec la couleur rouille du sol, mais la nature, oui cette putain de nature l’oblige.
    Que la blancheur des parois lui manque, avec ses petits carreaux tout lisses, tellement lisses qu’il avait fini par déraper et tomber au pied de cette touriste qui aujourd’hui était revenue en force dans sa mémoire. Elle avait été surprise et avait levé le pied avant de l’écraser.

    Mohinder assis songe que du haut de ses 20 ans, cette touriste doit en avoir 20 de plus, la réincarnation lui offrait sûrement une opportunité de se venger.
    Mohinder assis regrette amèrement qu’on l’ait obligé à quitter son ancienne vie, qu’il se plaisait bien en cafard.

    le 13 novembre, 2010 à 16 h 45 min
     

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