23 septembre 2009

Inde part two

et en photos s’il vous plaît. Ca sera plus parlant.

Alors, il faut savoir que j’ai z’été plutôt une bonne élève durant ma scolarité (en vrai, j’étais excellente mais je veux pas trop trop me la ramener ni décourager mes lecteurs étudiants qui pourraient penser qu’avoir les meilleures notes de la classe ça mène à rien dans la vie à part gagner pas de sou et tenir un blog sur blogspot). Mes professeurs m’ont appris nombre de choses que j’ai cru sur parole parce que les professeurs c’est la science et le savoir. Par exemple que l’Inde est un pays en voie de développement. Et ça a sans doute été vrai. Je suis toute prête à croire qu’il y a eu un début de développement, d’ailleurs à l’époque ils avaient même construit des maisons en pierre (avant de revenir au carton, tellement plus pratique quand on vit dans un pays réputé pour la mousson – et moi qui pensais naïvement que chaque peuple créait les infrastructures les plus adaptées à son climat, quand il gèle un igloo, quand il fait chaud une hutte, quand il flotte… une cabane en carton).

Donc l’Inde était en voie de développement jusqu’à… jusqu’à la catastrophe. Ce truc inouï et abominable qui a dû se passer et : soit tuer tous les habitants, soit les pousser à s’enfuir. Résultat, le pays a été laissé à l’abandon et les villes envahies par des hordes d’indigents unijambistes.
Pendant tout le voyage, à chaque étape, on s’est demandé mais qu’a-t-il bien pu se passer ? Catastrophe nucléaire ? Guerre ? Famine ? Epidémie de grippe ? Partout ce sentiment d’arriver après l’histoire, dans un temps post-apocalyptique. Dans un chaos genre Mad Max.
Et puis, en se concentrant sur la date de construction des bâtiments en pierre, et en se rapportant aux guides touristiques, on a compris. 1947 : l’indépendance.

(G&G, un blog 100% colonial)

D’abord, pour le plaisir :

Ensuite pour le joli :

Et enfin du photo-reportage pour prouver que j’ai pas raqué mon visa 110 euros pour rien : la photo d’un pont (le plus fréquenté au monde) qu’il est strictement interdit de prendre en photo. (Me demandez pas, je sais pas, c’est peut-être un truc de philo indienne, si tu prends en photo un pont il risque de s’effondrer.)

Après l’interlude dénué de tout sens comme de direction, reprenons.
L’Inde donc, pays aux couleurs flamboyantes.

Mais surtout pays de la joie de vivre.

Et de l’esprit pratique.

Un gouvernement qui sait prendre des mesures dissuasives. (Sachant que les Indiens ne fument pas mais chiquent, ce panneau s’adresse donc en priorité aux touristes. Pour info, 1 euro = 68 roupies, soit 200 roupies = 3 euros).

Une municipalité attentive.

J’insiste.

Des transports impeccables.

Des hommes.

Des femmes.

Une femme devant sa très jolie maison. (C’est pas une blague de mauvais goût, c’est le plus grand tas d’ordures habité de tout Calcutta, à tel point qu’il est dans les guides touristiques…)

Des habitants curieux des touristes.

[Attention, voilà ma préférée.] Des innovations technologiques époustouflantes. (On notera au passage le port de la blouse blanche, indispensable pour bien marquer combien cet objet est à la pointe de la modernité.)

Et un gouvernement qui sait offrir du lol.

partager ce post sur: facebook | twitter |

 

 

4 commentaires pour “Inde part two”

  • Non le pays se developpes toujours et meme a grand pas, le probleme c’est que les infrastructures ont du mal a supporter la croissance demographique, et si les indiens fument, beaucoup, du tabac degue. Par contre en effet ils ont des problemes avec le marketing/packaging etc (Cf le type en blouse blanche mais pas que)

    le 11 mai, 2010 à 12 h 15 min
     
  • « on s’est demandé mais qu’a-t-il bien pu se passer ? » Heu, Bopal ?

    le 17 août, 2010 à 10 h 37 min
     
  • Les photos d’immeuble, c’était pas plutôt à Pantin?

    le 17 mai, 2011 à 19 h 53 min
     
  • Bonjour,
    Je relis ton blog depuis le début comme beaucoup et je suis frustrée depuis un moment par le fait que les photos ne s’affichent plus. C’est encore plus regrettable avec ce reportage photo sur l’Inde. Je vais quand même continuer ma lecture de 9 ans de blog. Plus que 6 ans et des bananes…

    le 8 juin, 2017 à 10 h 38 min
     

Poster un commentaire