26 mai 2009

Guide des chiottes n°8

Poursuivons notre étude approfondie des chiottes de France et de Navarre. Figurez-vous qu’en me lançant dans cette série, j’étais loin d’imaginer quel problème de société je touchais. Heureusement pour moi, il existe des êtres nommés « rédac-chef » qui identifient immédiatement les domaines de compétences de leurs scribouillards et leur confient des enquêtes taillées sur mesure. C’est ainsi que je me suis retrouvée à rédiger un papier dans lequel vous apprendrez qu’on va en moyenne 6 fois par jour aux toilettes, qu’on y passe environ une année de notre vie, que l’absence de lieux d’aisance est un grand fléau qui décime les populations des pays pauvres ou en développement mais que personne ne veut investir dans des chiottes pour miséreux. 
Allez-y lire, (quand ce sera en ligne et que j’aurai mis le lien – ça y est c’est LA) c’est pour le bien-être de l’humanité. 
En découvrant et confrontant toutes ces données, j’ai alors compris combien mon guide des chiottes, une entreprise d’apparence potache, était en réalité une nécessité vitale pour tous. Je poursuis donc mon grand oeuvre et m’attaque aujourd’hui à un type de toilettes forts particuliers : les toilettes d’institutions municipales. Ca veut pas dire grand chose. Alors précisons, les chiottes du centre d’animation municipal Beaujon, dans le 8ème arrondissement. 

On notera que les lieux sont propres, la présence d’une barre pour handicapés ainsi que d’un rouleau de papier toilettes. On déplorera juste que les lieux d’aisance soient mitoyens du bureau d’accueil. Toujours ce problème d’intimité… Mais c’est un point sur lequel je ne transigerai pas. 
Au demeurant, tout cela est fort classique mais n’oublions pas que nous sommes dans un lieu qui dépend de la municipalité. C’est ainsi que j’explique la présence de feuilles d’information A4. Pour les équipes qui gèrent ces endroits censés générer du lien social, il est essentiel de communiquer et de responsabiliser chacun. Exemple, quand vous faites pipi, vous pouvez lire ça : 

J’aime bien l’expression « utilisation du lieu ». Je propose de la généraliser. Diverses possibilités linguistiques :  « Excuse-moi, je vais utiliser les lieux. » « Putain, j’ai vraiment trop envie d’utiliser les lieux. » « Je crois que je suis malade, j’arrête pas d’utiliser les lieux en ce moment. » 
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3 commentaires pour “Guide des chiottes n°8”

  • pour ce qui est de la barre,
    contrairement à ce que tu pense, la barre est déstinée a mami/papi ou aux obeses, pour les aider a se lever !!

    par ce que la barre pour un handicapé, dans ce chiotte, elle ne sert strictement a rien, puisqu’il y est impossible d’entrer avec un fauteuil roulant
    ;-)

    le 24 octobre, 2010 à 17 h 27 min
     
  • Une histoire dans les chiottes visitées par Titou
    Chapitre 8 : Manque d’inspiration

    J’avoue que pour celui-ci, je manque d’inspiration. J’ai beau me triturer l’esprit, rien ne vient.
    Je sors la tondeuse, me rase la tête afin d’aérer mon esprit. Zut il va falloir que je passe l’aspirateur.
    Toujours pas d’idées en provenance de mon monde onirique. Je sors le scalpel et commence la trépanation.
    Et merde, le sang coule, mais le sens non.
    Alors, je décalotte. Fais chier, va falloir aussi que je shampouine la moquette.
    Là, je dénude le fil de la prise du radiateur puis rebranche l’extrémité et plante les deux fils dans ce qui me sert de cervelle. Wouaouw, ça pique, ça sent aussi un peu le cochon grillé.
    Note : pensez à acheter un déodorant.
    Je me laisse un peu de temps pour que le reset fasse son effet. Retour sur le web. Je relis la description du lieu… l’inspiration ne vient pas. Il faut que je trouve une utilité à cet article.
    Il s’est bien passé quelque chose ici, quelque chose que je vais resentir d’un instant à l’autre.
    Le vide. J’y vois rouge, mais est-ce vraiment la colère ? Et puis avec ce froid, je commence à avoir mal à la tête. Où sont mes efferalgants. Ha! là. Et hops, directos dans la cervelle. Ca chatouille, c’est fun.
    Bon, retour devant l’ordinateur. Retour devant le blog girlsandgeeks pour rechercher l’inspiration.
    Et si j’allais chez Leroy Merlin pour m’acheter une barre et… à quoi est-ce que je viens de penser. Et ce mal de crâne qui ne veut pas passer. Je sens la colère monter. De rage je sors mon cerveau, le presse, mais aucun jus ne sort de ce gris organe.

    jhe dhem zem j,e oeod llze rlrlkds lzpa lmelld ozzsjj kldkj…*

    * Traduction : je pense qu’en dormant l’inspiration viendra, à demain ;-)

    le 13 novembre, 2010 à 16 h 42 min
     
  • ben véridique, au lage-vi de mon cher papa, en Grèce, eh bah ils disent « on va à l’endroit », « on va au lieu ».

    le 19 mai, 2011 à 18 h 08 min
     

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