29 mars 2009

une bien étrange semaine

D’abord bonjour/bonsoir/aloha et danse du ventre hypnotique aux lecteurs de BBB qui arrivent ici et qui ont été fort aimables avec moi. Le dimanche sur GG c’est pas follement intéressant, c’est le jour où j’essaie de faire croire que je suis un peu photographe dans l’âme et/ou que j’ai une vie sociale (fake total évidemment).
J’ai enfin pris des photos potables d’un bingo Brain. Comme quoi, si on me donne un joli cadre, une bonne lumière et des gens qui bougent pas trop, bah j’m’en sors.

En plus, j’ai gagné au blind test.

Trouveras-tu Anaïs Cheveux de Brain Carayon sur cette photo ?

Première révélation : la qualité de mes photos est inversement proportionnelle à mon degré d’alcoolémie. Au bingo Brain c’était vodka. Au BBB quizz s’y sont ajoutés des kirs. Assez vite, il est devenu très compliqué pour moi de faire des réglages corrects.
Nora va dire quelque chose. (Le cadrage n’est pas une tentative d’innovation visuelle mais le reflet de ma vision chaloupée du monde à cet instant-là.)

Le Mur (visiblement, j’étais pas la seule à boire).

Le quizz.

Sans commentaire.

Deuxième révélation de la semaine et message à destination des salles de concert : les musiciens ne sont pas des rats, arrêtez avec la fumée sur scène. Personnellement, je n’ai pas besoin pour apprécier la musique qu’on floute les musiciens, qu’on les baigne dans une atmosphère onirique pour me faire croire que ce sont des êtres supérieurs pourvus de pouvoirs magiques. Qui plus est, pensez aux photographes amateurs qui ont des appareils de crotte qui refusent de faire la mise au point. Du coup, j’ai dû faire un choix esthétique extrème.

Donc samedi, c’était concert de Sarah W. Papsun, très bien, mais une soirée fort étrange. Et un constat (troisième révélation), plutôt positif hein, je me suis rendue compte que c’était quand même assez rare de rentrer chez soi en se disant qu’on a passé une mauvaise soirée (rien à voir avec la qualité de la musique bien sûr).
Quatrième révélation : quand j’étais plus jeune et que j’avais passé une mauvaise soirée, je rentrais chez moi en reniflant de la morve au goût de désespoir et je m’abbatais sur mon lit, le visage enfoui dans l’oreiller pour éttouffer mes pleurs, en geignant que ma vie était chiatique. « Je suis trop malheureuse et je serai malheureuse toute ma vie, cette soirée était à l’image de ma misérable existence. C’est trop duuuur… mais pourquoi les autres gens ont l’air heureux, comment ils font ? Pourquoi je suis différente ? » D’ailleurs, le simple fait de pleurer en rentrant d’une soirée multipliait automatiquement par deux mon quotient de tristesse. Maintenant, je prends les choses avec plus de philosophie. « Tiens, ça faisait longtemps que je n’avais pas passé une soirée pourrie, et si je mangeais des rillettes ? ah merde, j’ai pas racheté de pain… il reste quoi dans le frigo ? Ah, parfait, un petit bout de brie et un flamby pour faire passer. »
Le seul point positif c’était de voir que meilleur ami est de plus en plus à l’aise sur scène.

Cinquième révélation. J’ai beau avoir tendance à défendre mes potes quoiqu’il arrive, parfois, certains faits obligent à admettre que bah non, ce pote-là, c’est pas quelqu’un de bien.

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