21 décembre 2008
Live You et Orelsan – boys, boys, boys
Y’a beaucoup de photos parce que je fais des progrès. Je crois.
Mercredi, on m’entraine (on = ma rédac-chef bien-aimée AnaïsdeBrain) à la Boule Noire pour voir, je cite « le futur Eminem français ». Bon… présenté comme ça, ça pue l’arnaque. Mais en fait, comme souvent, la patronne avait raison. Au bout de deux titres je suis absolument convaincue par le talent du jeune homme.
Outre mon amour du rap – précédemment exprimé LA – et plus particulièrement des concerts de rap, il faut avouer qu’Orelsan amène quelque chose de nouveau dans le paysage hip-hop français (qui en avait besoin).
C’ets couru d’avance, il va exaspérer beaucoup de gens à cause d’un flot assez particulier, de textes d’une cruauté absolument gratuite (oui, il paraitrait que certaines personnes n’aiment pas dire des horreurs juste pour le plaisir) et d’un second degré évident.
Par exemple, interrompre son concert pour faire une partie de Street Fighter.
Ca fait pas sérieux et pourtant ses textes sont très bien écrits et retranscrivent précisément l’état d’esprit d’une génération. (Mais j’y reviendrai un autre jour.)
L’autre concert de la semaine, c’était encore une fois au show-case. Désolée, j’y peux rien si les groupes qui m’intéressent sont programmés là-bas. Une soirée éprouvante d’abord parce qu’il y avait des jeunes (et à l’approche de mon anniversaire j’aimerais autant que cette race disparaisse).
Ensuite parce que j’étais entourée de couples beaux et amoureux. (Autre espèce à éliminer)
Mais heureusement, je me suis faite une copine qui m’a demandée qu’on se prenne en photo, puis m’a dit que j’étais dominante (mouais…) et m’a ensuite parlé de mon signe astrologique (le show-case quoi).
Et le deuxième live de You (Romuald et JRF de Stuck désormais sur scène avec David et Doug de I am un chien!!).
Doug qui fait une tête étrange.
Ma déonthologie journalistique m’interdit évidemment d’en faire une critique. Mais je peux quand même dire que je kiffe pas mal le chanteur.
Et que j’adore son frangin.
Et que voir les frères Fontao ensemble sur scène c’est magique.
Je suis sujette à une jalousie sans borne. J’ose même pas imaginer l’état d’extase dans lequel devait être la salle ( devait être, oui à ce niveau y’a pas le choix!)
le 9 décembre, 2010 à 21 h 12 min