10 décembre 2008

God’s name : Frédéric Royer – part 2

Penchons-nous un peu plus sur le grand oeuvre de Fred et ses compagnons (Stéphane de Rosnay, ou Jean-Luc Lemoine pour les seuls plus connus). Le défunt Infos du Monde. 
Quand on en cherche trace sur le net, ce qu’on trouve généralement ce sont des hasards. Le hasard de discussions sur des forums où les internautes évoquent avec tendresse et nostalgie leurs souvenirs du journal. 
Et effectivement, comment oublier des news comme : 
« les inondations ont été détournées de Paris et déversées ailleurs » 
« le visage du Christ apparait dans le feu d’un puit de pétrole »
Des témoignages bouleversants : « Patrick Roy me parle au téléphone tous les soirs à 19h! » (il venait de mourir) 
Et le cultissime scoop : « le pont France/USA qu’on nous cache » PHOTOS A L’APPUI. (si quelqu’un les a, je suis preneuse) 
Pour les néophytes, quelques couvs d’Infos du monde. Et prosternez-vous devant tant de talent. Parce que voilà la preuve en image que n’est pas journaliste qui veut. 
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L’homme qui n’a que des pouces… Génie. 
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Et pour finir, ma couv préférée : 
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[là, je note pour la première fois qu’ils aimaient beaucoup les chiffres à Infos du Monde]
Mais pourquoi ? Pourquoi tant d’adoration et d’admiration ? Il y avait quelque chose de complètement jubilatoire dans ce détournement du support papier. Du concept même de « journal » à travers le titre, la mise en page, le format. Il copiait les codes du « sérieux » au profit d’une déconnade purement gratuite. Parce que, non seulement il n’y avait pas une ligne sérieuse dans Infos du Monde, mais il ne s’agissait même pas d’un canard satirique dans la grande tradition française. Repris d’un concept américain, (auquel le film Men in Black rend hommage) ce vaste n’importe quoi était totalement inédit pour nous.  Et puis, les premiers temps, même si les titres étaient absurdes, ils conservaient l’apparence de la logique ou du vraisemblable, le foutage de gueule restait subtil (malgré de vulgaires photos-montages) dans la mesure où il était masqué par un ton terriblement premier degré. Les infos les plus dingues mais traitées sans aucune trace apparente d’humour (d’où sans doute cet amour des chiffres, une info pseudo sérieuse doit être chiffrée). 
Et pour ceux qui souhaiteraient lire un numéro complet  
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3 commentaires pour “God’s name : Frédéric Royer – part 2”

  • Punaise je l’avais oublié ce journal. Qu’est-ce que j’avais pu rire quand on l’achetait avec un pote au lycée et qu’on passait nos heures de Maths à lire ce torchon magique. Je me souviendrai toujours de l’article parlant des seins de Pamela Anderson qui avaient explosés dans une centrifugeuse (à 16 ans, les hormones en ébullition, tout ce qui parle de nichons marque terriblement. va comprendre.). Merci beaucoup de m’avoir remémoré ces moments terribles de mon adolescence :o)

    le 17 août, 2010 à 11 h 54 min
     
  • Arf, lien mort.
    Sinon, on comprend à la lecture de cet article en quoi Frédéric Royer peut être considéré comme étant un dieu.
    Y’a aussi une couv sur le site (pardon « CV en couleurs ») officiel, ou en tout cas qui paraît officiel: http://www.fredericroyer.com/rubrique.php3?id_rubrique=16

    le 2 septembre, 2010 à 1 h 41 min
     
  • http://infosdumonde1994.centerblog.net/

    C’est cadeau!

    le 23 janvier, 2011 à 22 h 13 min
     

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