18 juillet 2008
Putain de rupture
Certains matins, avant même d’ouvrir les yeux, on sait déjà que la journée sera merdique à souhait.
La rupture : day one.
On n’a pas encore soulevé les paupières, on n’a même pas eu le temps de regarder le réveil-matin et de penser « putain… il est que midi », qu’on a déjà suffisamment d’éléments pour déterminer que la journée sera longue, chaotique et difficile. Y’a des jours merdiques, c’est comme ça. Aujourd’hui en fait partie. Entamer la folle aventure du blog en même temps qu’une remise en question professionnelle et une rupture amoureuse, est-ce la meilleure chose à faire ? Faisons une liste.
Premier avantage : ça permet de tenir au courant de votre état des personnes qui seraient parties loin dans une région avec des volcans éteints ou dans une obscure ville de la communauté européenne. (Un conseil pour votre rupture : évitez de faire ça en plein pendant les vacances d’été)
Deuxième avantage : rupture ou pas, vous êtes censée travailler et pas ratiociner sur vos problèmes amoureux. Mais quand votre travail principal c’est d’écrire, faire un blog vous permet de ratiociner (j’adore ce mot) à volonté avec la bonne conscience de pondre malgré tout du texte.
Troisième avantage : il s’agit d’un moyen comme un autre de combler le vide/gouffre/abîme/trou noir (rayer la notion inutile, une seule) affectif et temporel du moment. Affectif on comprend. Temporel parce que quand même un couple ça prend du temps. Beaucoup de temps. Surtout pour moi qui souffre d’une légère tendance à ratiociner.
La palme du réconfort va à Diane qui m’a permis, entre autre, de kikooliser Brain (LE MEILLEUR WEBZINE ACTUEL).
Salut moi aussi tout pareil tout pareil
le 15 mars, 2010 à 18 h 16 minantoine leturque
Bonjour, pourriez-vous supprimer de votre blog les messages postés en mon nom qui ne sont pas de moi.
le 4 avril, 2011 à 16 h 02 minMerci
Que de chemin parcouru..
le 23 janvier, 2012 à 3 h 42 minC’est vrai, pour soi même, parfois (souvent), on se rend pas compte. Le nez dans le guidon, on a du mal à prendre un peu de recul.
On le voit mieux chez les autres, et dans le cas précis, je le vois bien ici. A la date de ce premier post, rupture, boulot pas folichon, logement au diapason et l’envie d’écrire qui démange. Et on arrive à blogueuse reconnue et à succès, journaliste-chroniqueuse (?) sur un site (re)connu, logement meilleur et roman publié.
En peu de temps finalement. C’est bien.
(même si ça renvoie toujours un peu à sa propre inertie)
Et je rajoute dans la liste des réussite, au vu du dernier article, l’arrivée d’une charmante petite tête blonde.. Décidément, c’est l’année de la win !
Mes félicitations aux heureux parents.
le 8 février, 2012 à 0 h 36 min