7 septembre 2012

Moules au camembert et allaitement #1

Mon papier sur les gens connus qui détestent l’Internet est en ligne. 

Ceci étant dit, passons à l’essentiel parce que, je ne vous cacherai pas mes amis que là, on est hyper à la bourre sur le programme. Et être déjà en retard le 7 septembre, ça s’annonce mal pour la suite de l’année. En fait, le problème c’est qu’au cours de la journée, je me dis souvent “tiens, ça faudra que j’en parle sur le blog” et puis je garde de côté, de par devers moi (joie de pouvoir employer cette expression) ledit truc parce que je me dis qu’il ne mérite pas un post à lui tout seul. Du coup, je fais des collections de petites choses foutraques. Donc là, je vais essayer de les mettre à la suite, histoire « d’évacuer » un peu tout ça.

1°) La dernière fois que nous nous sommes parlé chers amis lecteurs, je partais m’enfiler des moules au camembert. J’étais joie. J’étais ce week-end de félicité.

Quand on regarde les photos ça a l’air merveilleux hein… (Oui, j’ai décidé de recommencer à poster des photos.) (Ca me permet de justifier auprès de moi-même le prix de mon appareil photo.)

Oulalala… trop mignon. (Je sais pas si ça sauve son droit à l’image…) (Remarquez que mon appareil photo sublime même les tâches de gerbouillis.)

Sauf que ça a très vite viré à la tentative de suicide :

Tentative à laquelle ses géniteurs n’ont prêté aucune attention puisque son père (qui est donc le chef) (ah oui, au fait, le chef n’est pas coach, parce que sinon il s’appellerait coach et pas chef) donc son père était en train de faire de l’internet :

Alors que sa mère était en pleine séance de poufiasserie :

(J’espère qu’à 40 ans j’arrêterai de faire des auto-portraits parce que déjà à 20 ans, je trouvais ça assez honteux.)

J’explique cette tentative d’auto-étouffement par le fait qu’il trouvait ça super nul de faire ses dents en pleine canicule. Une opinion qu’il nous largement faite partager pendant 24h.

Je me dis que dans le futur, il ne m’en voudra pas de ce genre de tweets vu que Twitter n’existera plus. D’ailleurs, ça se trouve, le web lui-même n’existera plus.

2°) J’ai fait un papier sur l’allaitement au nichon. Jusque là rien d’incroyable. (Vous me direz, dans la suite non plus.)

Attention : séquence David Pujadas qui chuchote pour vous emmener dans les coulisses de “cette énorme machine de travail”.

Temps 1 : je trainais ce sujet depuis ma grossesse, vous l’aurez compris. J’avais déjà pissé pas loin de 5 pages qui partaient dans tous les sens, lu des études etc. Et puis j’arrivais pas à organiser le truc. Surtout que, à part au regard de ma vie privée (qui est certes passionnante) ça n’était pas particulièrement d’actualité comme sujet. J’ai donc laissé tomber. Quand il s’agit du travail, ma volonté est assez faible. Ainsi, apprenez que j’ai tout un dossier intitulé “articles en cours” et où on trouve en vrac des docs comme “web catho”, “Mélanie Laurent”, “Feux de l’amour”, “4chan n’existe pas”, “Sasha Grey”, “Morano”, “Comment coucher avec une célébrité sans ruiner sa vie”, “réalité ajoutée”, “Tunisie porno” – et dont certains datent de 2009. Donc le papier allaitement est allé retrouver ses petits camarades morts-nés.

Temps 2 : début août tombe une actu sur le sujet. Je ressors donc le cadavre du document word.

Là, je réfléchis. Ca m’arrive assez fréquemment en travaillant – je pense que c’est un mécanisme d’ordre naturel qui doit me permettre de compenser mon manque total de volonté. Je me dis que je dois faire un papier balancé, posé, calme. Ce qui a été un véritable effort. Ca aurait été très facile de tomber dans les blagues graveleuses ET vindicatives. (J’en ai faite qu’une seule et elle est hyper discrète.) (Mais y’a quand même un mec sur Twitter qui l’a repérée.)

Je me suis donc passablement cassé le cul pour écrire un papier empreint de sérénité et de pondération, faisant fie de toute polémique.

Bah visiblement, parler allaitement et être pondéré, c’est pas possible.

Florilège aux mille saveurs des réactions (négatives) :

Sur Facebook… Je sais pas pourquoi une si grosse proportion des gens qui commentent les liens sur la fanpage de Slate ont une déficience mentale. J’ai juste trouvé un début d’explication : l’application des règles d’or des Community Manager. Le CM te dira qu’il faut toujours TOUJOURS interpeller le badaud du réseau social en lui posant une question. Une règle d’or qui a longtemps été appliquée à Slate où les titres des articles étaient régulièrement transformés en question ouverte. (Ils se sont calmés depuis.) Du coup, dans les commentaires les crétins ne lisent pas l’article hein, pas la peine, ils te donnent directement la réponse COMME SI tu leur demandais vraiment leur analyse sur la question.

Démonstration :

CA C’EST UN PUTAIN D’APPEL AU TROLL. Parce que les gens pas très fins, ils ne comprennent pas qu’on ne leur demande pas vraiment comme ça, à brûle-pourpoint, leur analyse du conflit israelo-palestinien. Ils ne voient pas qu’en réalité on essaye de faire naître dans leur esprit l’envie de connaitre la réponse du journaliste qui a fait le papier.

Bref.

Je m’égare.

Mes enfants, on n’y arrivera jamais. On n’en est encore qu’au 2. C’est la bérézina totale. Ou la “full berez” comme disent les jeunes.

Donc pour mon papier, les commentaires Facebook :

« Quel article tendancieux, résolument anti-allaitement. Ayant allaité mon dernier fils pendant 31 mois, je peux dire que c’est ce qui convient le mieux à un bébé. IL n’a presque jamais été malade (deux accès de fièvre et quelques rhumes dans sa première année). »

(dis, ton gosse, t’es sûre qu’il a été à la crèche ?)

Attention, le mec qui répond hyper sérieusement à la question posée dans le statut qui était :

« non, le diktat c’est plutôt celui d’un monde où on ne prend pas le temps de s’occuper de ses enfants pour privilégier sa « carrière professionnelle » et ensuite dire des bêtises (pour rester poli) du genre « Oh-la-la, ça grandit trop vite ! » Mais non, madame, vous n’avez simplement pas passé assez de temps avec eux pour les voir grandir (quel dommage : ça n’est PAS RATTRAPABLE !) »

Et aussi :

« J’aime bien voir les femmes qui ne veulent pas allaiter leurs enfants, sous prétexte qu’elles veulent garder la forme etc..à dire, on dirait qu’elles vont vivre une éternité sur terre, et le but de la vie n’est plus de passer le flambeau à la génération future..Il y a que dans les pays développés qu’on voit ce genre de réaction..pas étonnant que l’homme africain, indien d’amazonie et autres peuples qu’on disait sous développés..ben eux ils n’ont pas besoin de 30 essais pour avoir un bébé.. »

Sans oublier mon préféré :

« la mode est aux mauvaises mamans qui se mettent du vernis et pianotent sur leur clavier plutot que d’élever leur progéniture…et de l’autre côté, il y a les soit disant hystériques issues d’une secte qui prôneraient un allaitement jusqu’aux 18 ans du gamin… »

Là, j’avoue que je me suis retournée pour voir si j’étais bien seule dans la pièce.

Et aussi sur Twitter cette fois, un inévitable :

 

Le web 2.0 étant une source infinie de bonheur sadique, il y avait aussi des commentaires sous le papier (je mets que les premiers hein) :

« La norme de l’espèce humaine est l’allaitement (quoi que certains puissent en dire). tout le reste n’est que mensonges. »

Mensonge et baliverne même!

«  Si la nature a donné des seins aux femmes, c’est qu’il y a une raison et ce n’est pas pour plaire aux hommes. »

En même temps, qui te dit que dans dix siècles, avec l’évolution darwinienne et l’apparition du biberon, les seins féminins n’auront justement pas disparu parce que la nature les aura jugés inutiles ?

« Bien sur qu’on ne doit pas culpabiliser les mères…. Mais leur rappeler que les vaches allaitent les veaux, les chèvres les cabris…. et les femmes leurs nourrissons, et que cela ressort de la nature. Leur rappeler aussi que leurs nourrissons ont des droits, comme ceux d’être aimés, bien entretenus, protégés,prémunis contre l’athérosclérose prématurée, l’insuffisance intellectuelle, l’obésité, et que tout cela passe par l’allaitement naturel, et donc l’allaitement au sein. »

Oui bon tout cela passe par l’allaitement au sein. Tout cela n’a rien à voir avec d’autres facteurs socio-culturels-économiques hein.

Une question quand même : si les nourrissons ont des droits, ont-ils des devoirs ?

Vous avez 20 minutes.

Bref. J’en suis sortie avec une lassitude certaine. Le genre de sentiment qui t’amène à des “à quoi bon ?” Ca sert à quoi de se faire chier à bosser un papier qui ne convainc que ceux qui sont déjà d’accord et qui exaspère ceux qui n’étaient pas d’accord –  ça ne fait rien avancer du tout.

Où Titiou Lecoq réalise brusquement que son travail n’améliore pas le sort de l’humanité, où elle est parcourue par un frisson d’effroi en songeant que peut-être que ses papiers ne modifieront pas en profondeur la société française.

Du coup, j’ai dit au Chef que je ferais mieux de vendre des chaussures de sport.

(Non, je n’ai pas un  tempérament extrème, je suis simplement maniaco-dépressive.)

Mais finalement, j’ai eu quelques réactions de jeunes mères qui m’ont dit que ça leur avait fait du bien, que ça les avait déculpabilisées. Donc j’étais utile. Donc j’étais contente. Et ensuite, en regardant plus en détail les réactions, je me suis rendue compte que les commentaires les plus agressifs venaient de mecs…

Que les femmes en général étaient plutôt unanimement d’accord – les propos étaient à peu près les mêmes entre les mères qui avaient allaité au sein ou au biberon, ou d’ailleurs testé les deux. Ce qui tendrait à démontrer que certains hommes n’ont pas encore intégré l’idée certes révolutionnaire selon laquelle le corps de la femme appartient à la femme. Idée que les femmes, à l’inverse, ont bien saisie.

Bon bah là autant dire que y’a pas la place pour le 3°).

Nan ?

Bon, ok. Mais alors juste une vidéo.

3°) Une pub pour une poupée qui cartonne en Corée parce qu’elle… 

Ok, c’est pas très nouveau le coup de la poupée qui pète mais là, j’aime bien parce qu’après elle rougit.

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49 commentaires pour “Moules au camembert et allaitement #1”

  • J’avais remarqué l’article et j’ai suivi avec passion les « débats » qui ont suivis.
    Et je dois dire que vu le niveau, mon humeur a oscillée entre la joie (« mais qu’ils sont crétins et obtus, ahahaha ») et la déprime (« mais qu’ils sont crétins et obtus… »)

    J’ai d’ailleurs commenté sur la page de g&g, et pas de slate (don’t feed the troll, please…). et, ho joie, je n’ai été pas le seul, loin de là, sur cette page, à penser la même chose, et ça, c’est rassurant : le lecteur moyen de ce blog est plus intelligent et ouvert que la moyenne et ça, c’est plutôt cool, non? :-P

    le 7 septembre, 2012 à 13 h 39 min
     
  • C’est vrai que certains commentaires masculins en réaction à l’article étaient affligeants. Le même niveau de débat avait été observé au moment de la loi légalisant l’avortement : beaucoup d’hommes y étaient moins hostiles qu’à la contraception ! « Je veux baiser juste pour baiser et non pas pour procréer » visiblement cette pilule a eu plus de mal à passer que celle de l’avortement pour ces messieurs !
    Enfin, moi j’ai du mal à concevoir que mes seins puissent servir à manger donc merci pour cet article !!!

    le 7 septembre, 2012 à 13 h 55 min
     
  • PS : Je prends pas trop de risques en affirmant que certains lecteurs masculins aux positions bien tranchées ont du têter leur femme pour voir quel goût a le lait ! Et rien de penser à ça, j’ai envie de me joindre au tétard pour faire un coucours de gerbe !

    le 7 septembre, 2012 à 14 h 14 min
     
  • Quand ma nana a accouché, elle a mis moins de 48h à passer du sein au bibi. Elle aurait pu donner le sein, mais elle n’en avait pas envie car ça se passait moyen. Alors elle m’a lancé un ultimatum « je te préviens, si ça se passe pas mieux demain, j’arrête et elle passe au bibi ».
    Surpris, j’avais répondu « np ma puce, tu sais, j’ai grandi au bibi moi, et je suis plutôt en forme, alors si tu veux lui donner le sein tu le donnes, et si tu veux pas, on lui donne le bibi. Je te soutiens quelle que soit ta décision ».
    Elle pensait que j’étais pro-allaitement au sein(genre mode de fonctionnement par défaut des mecs…)

    c’est ton article qui m’a fait découvrir qu’il y a un tel débat autour de ça, alors que clairement « c’est ton corps ma chérie »

    le 7 septembre, 2012 à 14 h 16 min
     
  • Et Melissa, elle fait un bébé sans moi alors?

    le 7 septembre, 2012 à 14 h 17 min
     
  • Trop mimi, les photos ! :-)

    Vraiment, c’est sympa.
    Il n’y pas d’âge pour les autoportraits !

    le 7 septembre, 2012 à 14 h 18 min
     
  • Je suis souvent dans le « à quoi bon » en ce moment. Je pense que la notion de morale (post-kantienne… y en a qui sont encore à fond sur Kant hein, comme dit JCVD « Il y a des gens -les pauvres- qui ne sont pas à l’attention de ce qu’ils sont ») est en cours de redéfinition, alors ne parlons pas de l’éthique.
    A la machine à café le matin, je ne sais pas si c’est parce je travaille dans une ambiance féminine, j’ai souvent droit à des références à « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus » (je me rappelle plus le titre exact) ou des considérations du style, effectivement, que si les femmes ont une poitrine ce n’est pas pour rien… J’ai réussi à refourguer 3 fois « Le gène égoïste », dont une où la dame a cru que ça allait lui donner des arguments pour reprocher son égoïsme à son mari, toutes ces tentatives se sont soldées par un échec, mais je continue d’y travailler. Et tant pis si je passe pour un gros relou qui discute toujours les poncifs, banalités et autres idées toutes faites qui passent pour des truismes, soit-disant pour faire exprès de ne pas être d’accord alors que ce sont juste des idioties.

    le 7 septembre, 2012 à 14 h 19 min
     
  • J’ai allaité mon fils pendant 5 mois, consciencieusement.
    Beaucoup d’inconvénients, j’aurais aimé pourtant y trouver mon refuge. Mais avoir les nichons comme des pastèques, pesant chacun 5 kilos, des horribles soutien-gorge, trop de production de lait (donc des draps trempés le matin avec une odeur de lait tourné : l’enfer), la fatigue (car on en parle jamais mais ça fatigue, surtout après une césarienne en urgence), une libido qui tombe en flèche et le SUPER tire lait !!! Je dirai que mes illusions sur le l’allaitement ont vite tourner les talons. Et j’en étais la première déçue. On a beau dire que c’est naturel. Non, ça ne l’est pas forcément. Mon fils a eu du mal à trouver le sein et mon corps était ÉPUISÉ de fournir très rapidement 180 ml de lait à chaque tétée. Finalement quand la solution des biberons de lait s’est imposée, même si j’étais un peu triste, j’ai pu retrouver mon corps pour moi. Et j’ai redoublé d’effort pour que mon fils n’en pâtisse pas. Mais il en a eu rien à foutre !!!! L’ingrat !!! L’allaitement ce n’est ni « plus pratique » (je n’ai jamais stérilisé aucun biberon, ni même chauffé et puis je n’aimais pas sortir mon nichon en public, du coup, je ne sortais plus), ni même plus naturel. Faut arrêter de se branler sur l’allaitement, si on offrait à une vache la possibilité de biberonner son veau, je pense qu’elle l’accepterait !!! Et surtout faut arrêter de forcer la main aux jeunes mamans. Sur ce, ton fils est trop beau et il se porte bien !!!

    le 7 septembre, 2012 à 14 h 25 min
     
  • J’avais lu l’article sur l’allaitement ya quelques temps quand je m’ennyuais au travail, mais n’ayant pas lu les commentaires, je n’avais pas conscience qu’il y avait autant de pro-lait-maternel aussi vindicatifs.
    Le choix pour une mère d’allaiter ou non répond aujourd’hui, dans les pays les plus développés, essentiellement à des questions de confort.
    L’allaitement au sein a surtout maintenant une fonction de purge, si je puis me permettre, qui permet à la mère de ne pas trop souffrir de la poitrine.
    Il ne faut pas oublier que les laits artificiels sont effectivement des laits de vache ou de brebis mais très modifiés pour se rapprocher au mieux du lait maternel et qu’ils subissent de nombreux contrôles.
    C’est pourquoi aujourd’hui les auxilaires de puériculture (du moins les plus expérimentées) ne conseillent rien au mères mais ne leur demande qu’une chose : si elle passent au biberon, elle y restent.
    En effet, il semblerait que le goût du biberon soit préféré, et il est souvent plus difficile de mettre un bébé au sein après l’avoir mis au biberon.
    Le seul inconvéniant peut-être du biberon serait d’être un peu trop stérile et donc de réduire le contact entre le bébé et les bactéries réduisant l’entrainement de son système immunitaire.
    Ceci dit, il aura bien d’autres moyens de le stimuler durant son enfance…

    le 7 septembre, 2012 à 14 h 34 min
     
  • Moi c’est ça qui m’avait fait beaucoup rire !!!

    https://twitter.com/Catnatt/status/238394364601176064/photo/1

    le 7 septembre, 2012 à 14 h 35 min
     
  • Ce qui n’est jamais dit comme argument contre l’allaitement c’est l’état des nichons, après. En plus, c’est marrant car t’entend les mecs dire : « ouais, ma femme, j’adorais quand elle allaitait ses nichons, ils étaient énormes.

    Eh bien, je peux vous dire qu’au plus énormes ils ont été au plus bas ils pendront. Et si vous avez encore besoin d’arguments pour ne pas allaiter,j’en ai encore plein.

    le 7 septembre, 2012 à 14 h 46 min
     
  • Hahaha !! Il est magnifique le petit !!! Voici la meilleur preuve !!

    le 7 septembre, 2012 à 15 h 46 min
     
  • Euh, tu dis que les mecs sont les plus agressifs dans ce débat. J’en doute pas, mais parmi ceux que tu as screené, je trouve que deux sur trois ont été très polis et ont juste donné leur avis. Un avis de merde, oui, mais un avis quand même.

    le 7 septembre, 2012 à 16 h 07 min
     
  • Super les photos, c’est un iPhone ?

    (bises)

    le 7 septembre, 2012 à 17 h 38 min
     
  • Hi !
    J’ai longtemps hésité avant de commenter, me disant que de toute façon on a tous un parti pris, et à quoi bon ? Mais zut, ça gratouille trop tous ces commentaires…
    J’ai eu mon fils peu de temps avant toi (je suis tellement fan que j’ai mimétisé mouarf), j’étais farouchement décidée à ne pas allaiter au sein (mes nichons sont à moi !) et pourtant j’ai fini par allaiter au sein (je ne pense pas avoir été influencée par qui que ce soit, car contrairement à ce qui ressort de ton papier ou des comms j’avais plutôt l’impression de vivre ma grossesse dans un monde de femmes pour le bib).
    Et oui c’est dur les premiers mois d’allaitement, les crevasses, la fatigue, l’impression d’être amputée de mon individualité.
    Mais au final, ça me plaît vraiment.
    Bon voilà pour le résumé rapide de mon expérience.

    Pourquoi tant de réactions à ton papier ? Bordel, pourquoi ? Ne peut-on pas faire chacun comme on veut ? Bah non, parce que l’humain est chiant et veux toujours se mêler de ce que fait son voisin.
    Dans ton article tu dis que :
    « or ces campagnes partisanes ne permettent pas aux femmes de faire un choix calme et raisonné.  »
    Sauf que il n’y a pas de raison qui entre en jeu dans ce choix. Il y a quelque chose de viscéral, de bestial et peut-être qui est en rapport avec notre propre vécu d’enfant.
    Ce qui m’agaçe par contre c’est le discours qui tend à dire que c’est l’une ou l’autre méthode c’est la même chose : allaiter au sein ou au bib, d’un point de vue nutritionnel c’est peut-être kifkif, mais d’un point de vue émotionnel ça ne sera pas la même chose.
    Bon je suis pas contente de mon commentaire qui me semble bien brouillon, mais j’dois coucher ma chouette, donc je rend ma copie comme ça !
    Au plaisir de te lire !

    le 7 septembre, 2012 à 20 h 24 min
     
  • Pour ton prochain article, je propose : couches jetables ou recyclables ?

    ;-)

    le 7 septembre, 2012 à 20 h 33 min
     
  • Ah, sinon, superbe l’expression « allaitement au nichon » qui, effectivement est pourtant nécessaire. Mérite bien un droit d’auteur, toussa…

    le 7 septembre, 2012 à 20 h 36 min
     
  • De toute façon, j’ai l’impression que c’est une règle : c’est généralement les gens qui s’y connaissent le moins qui gueulent le plus.
    Bref les hommes sont des cons (hum…shit)

    le 7 septembre, 2012 à 20 h 43 min
     
  • @Christophe: Chacun son opinion, de toute facon c’est impossible de convaincre quelqu’un sur ce sujet là je pense…
    Par contre moi ca m’enerve quand les gens utilisent des arguments « faux »:
    – Les auxilliaires de puericulture conseillent quand même l’allaitement maternel, surtout les nouvelles! Le biberon c’est mieux que le sein pour le bébé quand c’est le choix de la mère mais devant quelqu’un qui s’en fiche de la facon d’allaiter (maternel vs artificiel), le lait maternel en lui-même est meilleur pour la santé du bébé que le lait artificiel. Meme si ces derniers se rapprochent de plus en plus des laits maternels, c’est pour l’instant pas possible de faire du lait d’aussi bonne « qualité » que le lait maternel (surtout la présence des anticorps dans le lait…)
    Bon après c’est pas pour ca qu’il faut croire que les enfants non nourri au sein vont tous être malades en permanence, c’est un gros facteur protecteur mais c’est pas non plus un elixir miraculeux
    – Le fait qu’il soit difficile de faire reprendre le sein à un bébé qui a pris le biberon n’a rien a voir avec le gout mais avec la mécanique de succion: c’est pas le même mouvement que le bébé doit faire pour faire sortir le lait de la tétine (simple pression) que du sein (sorte de mouvement de vague avec la langue). Instinctivement le nouveau né sait téter le sein mais c’est une compétence qu’il perd en prenant le biberon. Au niveau du gout, le lait maternel a un gout qui dépend de ce que la mère mange (pour ou contre l’allaitement faut avouer que c’est assez fou comme truc ca nan?)
    Bref chacun sa vie, chacun fait comme il le sent, mais dans un sens comme dans l’autre il faut pas non plus avancer des arguments infondés pour appuyer ses idées..

    le 7 septembre, 2012 à 21 h 13 min
     
  • Je viens de lire ton article en allant sur le lien depuis ce blog et ce que je me suis dit en ayant fini : enfin quelqu’un a mis en mots ce que je pense depuis mon démoulage (mais avec un vocabulaire et un raisonnement plus élaboré que le bordel dans ma tête). Magnifique article. Vraiment. Je vais l’apprendre par coeur, tien, pour la prochaine fois qu’on essaiera de me culpabiliser…
    Puis j’ai lu les commentaires, puis j’ai lu le reste de l’article du blog et je me suis dit que j’allais commenter, pour te dire que je ne sais pas si ton article améliore le sort de l’humanité, mais le mien, oui (enceinte de n°2, donc hormones en folie).

    Encore merci

    le 8 septembre, 2012 à 7 h 55 min
     
  • j’aime bien cet mise en abîme du troll avec re-troll sur cette page. Inception.

    le 8 septembre, 2012 à 8 h 44 min
     
  • Ah oui, me suis bien marrée aussi avec le commentaire sur Twitter (lien de Caribouille). On dirait qu’y a que des parents dans tes commentateurs : ça fout un peu les jetons.

    le 8 septembre, 2012 à 19 h 39 min
     
  • Si je dis pas de conneries, c’est « faire fi de toute polémique » et pas « faire fie ».

    le 8 septembre, 2012 à 20 h 20 min
     
  • C’est vrai que vous avez un beau bébé.
    Concernant l’allaitement, en tant qu’homme, je n’ai pas d’avis.
    Cette décision appartient à la nouvelle maman, qui choisira ou non d’allaiter son bébé, selon ses croyances, son état psychologique apres l’accouchement, etc…
    En tout, lorsque je suis devenu papa, mon ex n’a pas souhaité allaiter nos enfants, et cela ne m’avait aucunement choqué.
    J’y vois un avantage, permettre au papa de donner le bib! un autre aussi : laisser dormir la maman la nuit!

    le 8 septembre, 2012 à 20 h 38 min
     
  • Passer de l’allaitement a la poupée qui pete, avec une telle aisance, ca force le respect ! :D

    le 8 septembre, 2012 à 23 h 33 min
     
  • Haaaaaaaaa !! enfin j’ai ma réponse !!
    Coach n’est pas Chef !! et l’inverse est vraie également !!!
    Ca c’est une bonne info.
    Sinon, ton papier sur Slate (à propos du web), il est bien.

    le 9 septembre, 2012 à 0 h 16 min
     
  • Enceinte de huit mois, j’étais plutôt pro-allaitement au sein et prévoyais de le mener jusqu’aux 6 mois de la larve, en congelant du jus de nibard.
    Mais ton article m’a fait réfléchir : c’est vrai que ce diktat est un diktat, et que les gens élevés dans les années 70/80 au biberon exclusif n’ont pas l’air plus cons que la moyenne.
    Donc merci ! Si je veux passer au bib, je n’aurai pas à me sentir coupable grâce à toi.
    Et très joli bébé, il a l’air heureux comme tout. ^^

    le 9 septembre, 2012 à 1 h 04 min
     
  • @Ana : Je serait curieux de savoir qu’est ce qui appuie la croyance que le bébé serait en meilleur santé s’il était nourris au sein.
    Le biberon, plus répendu sur la génération de nos parents, n’a pas engendré une génération de malades chroniques…
    De plus, les maladies sont suffisamment bien prise en charges aujourd’hui pour palier à d’éventuels manques d’anticorps du bébé, rendant de facto la notion protectrice du lait maternel plus ou moins caduque…
    A l’opposé être nourri au sein n’empêche pas de développer des maladies chroniques. Moi même, je contracte régulièrement des maldaies respiratoires, otites et bien évidemment, allergies, bien qu’ayant été nourris au sein.
    Quant aux Auxiliaires de puériculture, pas la peine de m’attaquer avec véhémence, j’ai précisé que le non-conseil du choix d’allaitement était surtout répendu chez les expérimentées (comme ma mère et toutes ses collègues cinquentenaires). Je ne pense d’ailleurs pas qu’on enseigne le conseil dans les écoles d’auxiliaire.
    Pour finir sur la question de la préférence de l’enfant vers le biberon, j’ai émis une hypothèse, et effectivement, elle était fausse, mais ça ne change rien au fait quesi l’enfant passe au biberon, il faut s’y tenir car il aura plus de mal à revenir au sein.
    Bref, mon argumentaire n’était pas faux (peut-on parler d’argumentaire quand je n’essayais pas de convaincre quiquonque ?) simplement à comprendre dans ses nuances…

    le 9 septembre, 2012 à 10 h 01 min
     
  • @Christophe : « L’allaitement au sein a surtout maintenant une fonction de purge, si je puis me permettre, qui permet à la mère de ne pas trop souffrir de la poitrine; » Je te rassure, si on décide de ne pas allaiter on ne reste pas comme des malheureuses avec nos nichons pleins de lait. À la maternité tu prends illico un médoc pour empêcher toute montée de lait, et tu es tranquille.

    Titiou, je suis tellement découragée par ce débat (je pense comme toi) que j’avais laissé tomber mais à la lecture de ton post la rage remonte. Je vais aller me faire les ongles et pianoter sur mon clavier une heure ou deux pour me détendre, pendant que ma nounou philippine emmène ma fille au bac à sable.

    le 9 septembre, 2012 à 10 h 43 min
     
  • « Je ressors donc le cadavre du document word. »

    Non, non et non ! Les geeks n’utilisent pas Word, ils utilisent OpenOffice ou LibreOffice. Pas seulement parce que c’est gratuit (je n’imagine pas que tu as filé tes sous à Microsoft pour utiliser Word) ni uniquement parce que c’est libre (encore que) mais parce qu’en plus d’être disponible pour toutes les plateformes (toutes les versions de windows, mac os, linux, et d’autres) et téléchargeable depuis une grande quantité de sites, Open/LibreOffice dispose d’une fonctionnalité tueuse : la saisie semi-automatique qui fait gagner du temps à celui qui écrit. (Je n’ajoute pas que Word et Open/LibreOffice sont maintenant compatibles et et que Open/LibreOffice permet de créer des PDF en un clic, tout le monde le sait).

    le 9 septembre, 2012 à 15 h 24 min
     
  • Il est très bien ton article sur l’allaitement : bien renseigné, mesuré.
    Pour tout te dire, avant de le lire, sans juger les femmes qui donnaient le biberon, il me semblait que le lait maternel était meilleur pour le bébé (conséquence des campagne d’information pro-allaitement au sein)…
    La lecture de ton article permet de remettre le libre choix de la mère au coeur du débat.

    le 10 septembre, 2012 à 11 h 23 min
     
  • d’abord bravo pour ton article je l’ai trouvé trés interessant. Mais si tu pensais t’en tirer comme ca avec un article sur l’allaitement, c’était peut être un peu naif. Les gens ont tous un avis radical sur la question, et ils veulent tous te citer les arguments qu’ils ont lus ici où là sans les verifiés et qu’ils croient avoir eux même inventés, tellement la lecon a été bien apprise. Par contre je trouve que ce genre d’attitude désagréable, tu en as dans les deux sens: Se faire traiter de vache nourricière ou te faire expliquer où quand comment et combien de temps tu dois allaiter, crois moi ca peut te les casser sévère. En tout cas tu n’est pas au bout de tes peines, tout ce qui concerne
    l’élevage/l’éducation semble tenir du domaine plublic et non de la sphère privée…

    le 10 septembre, 2012 à 13 h 01 min
     
  • C’est moi ou les asiatique sont une fâcheuse tendance à personnifier leur caca ? http://i.imgur.com/yg4uj.png WTF ?

    le 10 septembre, 2012 à 16 h 12 min
     
  • « Si la nature a donné des seins aux femmes, c’est qu’il y a une raison et ce n’est pas pour plaire aux hommes. »

    Aussi convaincant qu’une dissert’ de philo de terminale. Et c’est sans compter sur l’argument indémontable qui suit avec sa merveilleuse analogie femme / vache !

    le 10 septembre, 2012 à 16 h 25 min
     
  • Aaaaaah ! J’ai la flemme de lire les commentaires de cet article et ceux de l’article de slate, mais… Merci, MERCI, MERCIIII ! Le sujet de l’allaitement revient régulièrement dans des conversations avec des potes (bon, plutôt des filles), et on a exactement le même raisonnement que le tien. Merde à la pression sociale, les nibards ne sont pas publics, et chacune a bien le droit d’en faire ce qu’elle veut sans que la société ne pose un regard culpabilisant là-dessus.

    … du coup, quand des gens me demandent si ma soeur « nourrit » son nouveau-né, je leur répond que non, qu’il va se servir tout seul dans le frigo. Héhéhé. Alors, qu’en fait, elle lui donne le sein, mais bon, ça me donne l’occasion de leur rentrer dans le lard. ;-)

    le 10 septembre, 2012 à 20 h 09 min
     
  • A propos de l’allaitement : tout ce qui est naturel n’est pas forcément bon. L’amanite phalloïde co-signe ce commentaire avec moi.
    Donc naturel ou pas, le corps d’un invividu appartient à l’individu, même si c’est une individutte (c’en est indécent).
    J’ai beaucoup aimé ton article sur les célébrités contre internet.
    J’attends avec impatience tous tes articles pas encore nés et qui m’apporteront autant de plaisir que celui-ci.

    Merci d’écrire finement et avec style à propos de tout, je crois que même si nous n’étions pas d’accord sur un sujet (ce qui a bien du arriver un jour funeste), tu me ferais évoluer dessus.
    Ca c’est dans la gueule du « à quoi bon? »
    Merci.

    le 10 septembre, 2012 à 21 h 54 min
     
  • C’est bizarre selon nos choix, on ressent les diktats pro mais aussi anti allaitement. Dans un sens ou un autre, il y aura toujours quelqu’un d’autre pour te dire quoi faire de tes nichons.
    Je souhaiterais allaiter mes jumeaux et les sages femmes ne m’ont pas donné des conseils mais commencé par me dire « le biberon c’est bien aussi » ??? Euh ouais je sais mais ce n’est pas ce que j’ai envie.

    le 10 septembre, 2012 à 22 h 25 min
     
  • @Lulupoie> Vous attendiez un conseil ou alors à être rassurée dans vos choix ?

    le 11 septembre, 2012 à 11 h 21 min
     
  • rolala…on se croirait sur le forum doctissimo…

    le 11 septembre, 2012 à 13 h 26 min
     
  • Normal que les mecs soient contre l’allaitement au biberon, ils seraient obligés de se lever la nuit et de faire un pas de plus vers l’égalité homme/femme, voire, ô blasphême, remettre en cause la position de la mère-née-pour-être-mère de protectrice, nourricière, etc.
    A noter, qu’en société, il est toujours de bon ton de lancer un débat dans ce style quand l’ambiance commence à baisser :)

    le 12 septembre, 2012 à 15 h 01 min
     
  • @Fred> Y a des hommes, y a des femmes… peut-être avec des stratégie de comm’ et un style un peu différents mais bon.
    Je pense qu’il faut garder une minorité de gardiens de la matérialité. Que notre société fonctionne c’est une choses, que le niveau d’abstraction soit assez bien supporté (malgré la crise civilisationnelle actuell), ok, mais il ne faut pas oublier les fondements matériels de tout ça. Après une petite minorité doit forcément se battre un peu plus fort que les minorités un peu plus représentées. La mémétique et la génétique ne sont pas sur les mêmes temporalités quelque part.

    Non franchement, après réflexion, je trouve quand même que l’humanité est assez cheatée dans son rapport au monde par rapport aux autres espèces. Alors que j’étais pessimiste, je suis à nouveau plein d’enthousiasme.

    le 12 septembre, 2012 à 19 h 21 min
     
  • On se croirait sur le forum Doctissimo…

    le 12 septembre, 2012 à 23 h 33 min
     
  • J’ai un sujet : faire pipi debout ou accroupi ?

    le 15 septembre, 2012 à 0 h 47 min
     
  • C’était très intéressant, merci.
    En revanche, grosse déception, vous m’avez menti. Ouais, j’ai cherché « full berez » sur google et j’ai rien trouvé de convaincant, donc j’en conclus : MENSONGE, l’énorme le honteux mensonge. Et je me sens un peu vide de savoir qu’en fait, personne ne dit « full berez » parce que je trouve ça extraordinaire.

    le 15 septembre, 2012 à 12 h 58 min
     
  • Je plussoie ton article sur l’allaitement. Too much is too much et en plus complétement contre productif. Bref, il y a des ouvrages intéressants en sociologie qui sont parus là dessus dernièrement, notamment celui de Séverine Gojard (le métier de mère, la dispute). Un peu mieux documenté qu’un Badinter. Et sinon, toujours dans cette tendance, moi on m’a pas filé les médocs coupe lait à la maternité (et on m’avait pas prévenu en plus), et bien j’ai douillé comme pas possible (comme si le reste était pas suffisant) et je suis bien passée pour la connasse égoiste auprès des auxiliaires de puer (et dire qu’il y a des mamans qui aimeraient avoir cette montée de lait…). Mais bon, le sujet de l’allaitement excite tout le monde à un point…

    le 19 septembre, 2012 à 17 h 25 min
     
  • lol J’avais vu l’article à sa sortie et je viens de découvrir les comm qui en ont découlé…
    Ce que je trouve consternant en réalité, ça n’est pas le constat d’existence d’extrémistes vindicatifs, c’est plutôt celui d’analphabètes infoutus de faire une analyse de texte correcte.
    Ils te répondent comme si tu étais un membre de la secte opposée, celle des « fuck l’allaitement ». Or, le message de ce papier n’est ni plus ni moins qu’une revendication de la liberté de choix et un appel à une lecture précautionneuse de toute forme de recommandation statistique. Car oui, la statistique est un domaine ô combien subjectif et biaisé (beau paradoxe pour une science dure). Finalement, on ne traite même pas du choix personnel que tu as pu faire et ça n’est pas le propos. Pourtant les réponses font comme si…bande de brêles.

    Comment plus souligner ma convergence quant à ta prose, qu’en te proposant à la lecture ce que j’ai moi-même pu pondre sur mon modeste blog à propos du maternage ?

    http://poukk.canalblog.com/archives/2012/04/09/23972749.html

    Et pour en finir avec ces visions manichéennes profondément abruties : le mien a 3 semaines, oui j’allaite, non c’était pas forcément prévu.
    Et je kiffe d’avoir des gros nibards et son petit regard choupi quand je lui donne…Mais le rhum et le Bourgogne me manquent cruellement, ainsi que sortir ou dormir plus de 3h.

    Mes obus, mon choix, mon arbitrage !

    le 23 septembre, 2012 à 15 h 48 min
     
  • J’aurais juré que c’était du caca et pas du vomi. C’est surtout ça qui me choque.

    le 15 octobre, 2012 à 17 h 59 min
     
  • Allez hop, j’y vais de ma prose
    Yes chacun fait ce qu’il veut. Moi, je ne savais pas si j’allais allaiter avant que mon bébé naisse. Je m’étais dit que j’essaierai et que si ça ne marchait pas (parce que dès fois ça ne marche pas) j’arrêterai.
    Au final ça a marché super.
    J’ai adoré allaiter. J’ai trouvé que c’était des supers moments, très agréables, avec ma fille. Et je le referai sans hésiter. Mais j’aurai aimé avoir plus d’info. J’aurai aimé qu’on me dise « quand tu allaites, dès fois tu peux avoir des engorgements qui font hyper mal et qui te donne une fièvre de cheval » parce que quand ça m’est arrivé je n’ai pas compris. Et puis j’aurai aimé qu’on me dise aussi : « tes seins ne seront plus jamais les memes. Après l’allaitement, tes seins, ils sont foutus ». Je ne l’aurais pas cru parce que moi, je pense que je suis formidable et exceptionnelle et que mes seins aussi, et que je vais retrouver mon corps d’avant la grossesse aussi en trois semaines maximum tout ça. Je l’aurai pas cru, certes, mais j’aurai quand meme bien aimé être prévenue.
    Maintenant j’ai des seins tout nuls, tout petits, tout mous.

    Donc je le referai si j’ai un deuxième enfant, parce que de toute façon, foutu pour foutu…

    Donc voilà, c’est pour ça que les femmes qui allaitent sont pro allaitement ! Parce qu’elles ont les seins tout pourris, et elles veulent se convaincre que ça valait le coup. Que l’allaitement c’est VRAIMENT meilleur pour l’enfant. Sinon, les boules…

    (moi je suis exceptionnelle alors j’ai conscience que j’ai foutu mes seins en l’air pour rien. Enfin, non, pour avoir des moments d’intimité trop bien avec mon bébé pendant trois mois (oui, parce que j’ai allaité trois mois seulement, ouais tout ça pour ça, je sais…)

    le 23 octobre, 2012 à 13 h 22 min
     
  • Simple remarque sur le fait que les plus pro-allaitement sont des mecs. La raison est bien plus simple que de l’idéologie naturelle & co: quand la femme allaite au sein, elle ne peut pas partager la corvée avec le mari.
    Ce qui fait qu’il ne se lève pas à deux heures du matin un soir sur deux pour nourrir le chérubin et que son rôle se limite à un sourire plein de compréhension hypocrite quand il a fait ses huit heures et qu’il contemple les cernes violacées de sa moitié épuisée par ces dix réveils nocturnes…
    En tous les cas, merci pour cet article, ma femme, qui a tellement galéré pour allaiter le premier qu’elle a laissé tomber pour le deuxième (qui a été moins malade que le premier) a vraiment apprécié. Et moi aussi.

    le 23 septembre, 2013 à 14 h 01 min
     

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