20 juin 2017

Résumé des vacances d’il y a un an

Suite aux réclamations, cris, larmes, chantage au suicide de trois personnes, voici un POST DE BLOG, qualité non garantie.

Problème : comment résumer une année en un post ?

Bah c’est simple, il ne m’est rien arrivé de remarquable. Mais, attention, nuance, j’ai FAIT quelque chose de remarquable. J’ai écrit mon grand oeuvre et que comme il puise largement dans ma vie privée, il a un peu siphonné le blog. En général, ce livre est un parasite qui a bouffé ma vie. Il sort en octobre. Et il est génial. (Oui, je suis toujours maniaco-dépressive.) J’ai choisi le sujet le plus sexy du monde : les tâches ménagères. C’est un essai.

Mais on aura le temps d’en reparler.

Là, comme on est à la veille des vacances de 2017, je peux vous raconter mes vacances de 2016.  En août dernier, on est parti à Stockholm, et ça restera dans les annales familiales comme nos pires vacances tous ensemble. D’ailleurs, c’était les premières. Les premières où on se retrouvait juste tous les quatre. C’est pour ça qu’on s’était dit “on va se payer de belles vacances, on va faire un voyage”. Ah ah ah… Les cons. Faut-il en déduire qu’on ne se supporte pas les uns les autres ? Peut-être. En tout cas, une chose est sûre : comme Curly et Têtard avaient clairement décidé de nous pourrir notre voyage, et qu’ils y ont merveilleusement réussi, j’ai gardé toutes les factures du séjour pour les déduire de leur futur argent de poche, voire exiger un remboursement le jour où ils trouveront un boulot.

En même temps, on avait merdé sur un truc : la location. L’annonce de Air bibi disait deux pièces. Les enfants devaient dormir dans le canapé-lit et nous dans la chambre. La couille, c’est qu’il n’était pas précisé qu’il n’y avait pas de porte entre les deux pièces. (Donc en vrai, ça faisait une pièce, on est d’accord.) Et que donc le canapé était à deux mètres 50 de notre lit. Et comme vous ne le savez peut-être pas, en Suède en août, le soleil ne se couche pas.

PAS DODO.

(En août aussi il y fait un temps de merde. Il a plu tout le temps.)

Autre couille non précisée mais on aurait dû s’en douter parce qu’en général elles vont par deux : la proprio nourrissait un amour démesuré et peut-être légèrement malsain pour… son chien. Au point d’avoir encadré au-dessus de son lit une photo de l’animal.

chien

Comment voulez-vous avoir une vie sexuelle épanouie quand ce truc vous regarde ?

Et aussi l’appartement était minuscule et rond. Vous voyez pas le truc ? En fait, ça veut dire qu’on pouvait en faire le tour en courant jusqu’à l’infini. Entrée, chambre, salon, cuisine, entrée, chambre, salon, cuisine, entrée, chambre, salon, cuisine, entrée, chambre, salon mais putain de bordel de merde vous allez arrêter de courir comme ça !

Vous comprenez mieux ?

A la base, on avait choisi la Suède parce qu’on avait entendu dire qu’ils adoraient les enfants. Et pour supporter les nôtres, il faut vraiment mais alors vraiment aimer les gamins. Quand on avait vu que même sur le site de l’office du tourisme, le premier truc écrit c’était « we are kids-friendly », on s’est dit bingo !

Bah en fait non. Alors certes, on n’a vu aucun parent hurler sur son gamin. 

Sauf qu’on n’a également vu aucun gamin faire des conneries. Alors que les nôtres, ils ont commencé dès l’aéroport.

aeroport

Il faut dire que s’étendre par terre et hurler était à l’époque l’activité favorite de Curly.

sol

 

solé

Donc j’ai été un peu déçue par les Suédois qui regardaient nos enfants du coin de l’œil comme des animaux féroces. Je vous jure que dans le métro, les gens nous jugeaient. Il est vrai que Têtard avait décidé de faire une crise de nerfs à chaque fois qu’il n’avait pas la place qu’il voulait, c’est-à-dire la place dans le sens de la marche, la deuxième en entrant à gauche. Pourquoi cette place-là précisément ? Mais simplement parce que la première fois qu’on a pris le métro à Stockholm, il s’était assis là. (Cet enfant se prépare une vie de douleur et de déception.) Donc les gens nous jugeaient parce que Têtard hurlait. Puis ils nous jugeaient parce qu’on paniquait de ne pas réussir à le calmer.

Ca ne faisait pas six heures qu’on avait atterri, qu’on s’est réuni avec le Chef dans les 3 mètres carrés de la cuisine. Le Chef a dit « ça ne peut pas continuer », j’ai dit « non. Qu’est-ce qu’on fait ? ». Il a dit « j’appelle la compagnie aérienne pour savoir si on peut avancer les billets retour. »

C’était pas possible.

Un jour, sur une île charmante, alors qu’on déjeunait, les deux nains ont crisé à cause d’une guêpe, j’ai attrapé mon verre de vin, je me suis levée, et je suis partie. J’ai marché droit devant moi. Le Chef m’a laissée partir.

Vous connaissez les histoires de parents qui disparaissent brusquement ? Le fameux « je ne comprends pas, il a dit qu’il allait juste acheter des clopes, c’était il y a 22 ans ? »

Et bah j’étais à deux doigts de ça.

J’ai entraperçu la raison pour laquelle la maman de Punky Brewster l’a abandonnée dans un supermarché.

 

Autant dire que je suis rentrée de vacances pas du tout reposée.

J’ai enchaîné avec une maladie de deux mois. Au début, j’avais juste de la fièvre. Mais le jour où je n’ai plus tenu sur mes deux jambes et où conséquemment j’ai commencé à tomber régulièrement, j’ai commencé à paniquer. Alors j’ai vu des médecins et j’ai fait toutes les analyses de sang possibles et imaginables. Ce qui veut dire que j’ai passé beaucoup de temps devant ça : 

tableau

Coucou je suis la maladie qui te ronge. 

C’est le tableau qu’un esprit tordu a jugé bon d’afficher dans la salle d’attente des prises de sang. A priori, si t’es là c’est que t’as peur d’avoir un truc grave (ou alors que t’es enceinte mais c’est un peu pareil). Le quelqu’un en question a dû se dire “on va les rassurer en leur rappelant que la vie est laide et que la quitter ne serait pas bien grave”.

J’ai aussi passé du temps à l’hosto où l’on m’a dit “il y autant de virus que d’êtres vivants sur terre, alors bon, évidemment, on ne peut pas tous les connaître”.

Pas de bol, j’étais tombée sur une espèce inconnue. Donc ça a fini par passer. Après, il a fallu rattraper le retard de taff que cela avait engendré sur mon grand oeuvre. Le livre de ma vie. Le manuscrit dans lequel je mets mon cerveau. Donc j’ai bossé comme une tarée et quand je m’arrêtais c’était pour me dire “et maintenant, la newsletter de Slate”.

Présenté comme ça, ça a l’air d’une vie de merde mais il faut savoir que j’aime beaucoup mon travail. L’erreur a été de me dire “dans deux semaines le manuscrit est bouclé, je bosse à fond, je ne sors pas, je ne vois personne le temps de le finir”. (Et je ne blogue pas non plus.) (Oui, j’en suis à considérer le blog comme mon espace de socialisation. Ne me jugez pas.)

Sauf que ça n’a pas pris deux semaines.

En fait, j’ai toujours pas fini-fini.

Ca fait deux ans.

Par contre, je continue d’être persuadée que j’aurai fini dans 15 jours et que donc ça vaut le coup de renoncer à toute interaction sociale. (Mais cette fois, c’est pour de vrai. Je rends le texte définitif dans quelques jours.) 

Je crois que je déteste écrire des livres. A un moment donné, ça n’en vaut pas le coup.

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29 commentaires pour “Résumé des vacances d’il y a un an”

  • Oh joîe, un post! Merci pour ce moment (quote) de bonne marrade et courage pour la dernière ligne droite!

    le 20 juin, 2017 à 13 h 44 min
     
  • Oh, mais ce retour d’un article m’a donné des palpitations de joie. Déjà, tu sais que tu auras une fan pour acheter ton Grand Oeuvre (que tu viens de teaser à merveille, on ne peut faire plus mystérieux). Bon je te lis dans ta newsletter mais c’est pas pareil (un peu moins drôle, moins personnel).
    Bref, pour les enfants je compatis. C’est terrible le potentiel qu’ils ont de transformer la vie en enfer en une minute. Quand je serai grabataire et Alzheimer ça leur fera les pieds. Moi j’ai décidé que je partirai pas tant qu’ils ont pas un âge minimum (mais c’est quand ?) En espérant de relire de temps en temps ici !
    <3

    le 20 juin, 2017 à 13 h 46 min
     
  • Merci Titiou, à chaque fois que tu parles de tes enfants je me sens moins seule dans mon enfer

    Bonne chance pour ton livre !

    le 20 juin, 2017 à 14 h 06 min
     
  • Donc, je disais, mais sur twitter, ils raccourcissent à 140 caractères et parfois, ça restreint trop.

    Bref, première question : vous descendez de la famille Rothschild ? Nan, parce que la Suède, ça a beau être kid-friendly, c’est quand même avant tout hyper cher. Et, avant que vous ne partiez encore une fois dans vos délires et qu’il vous viendrait à l’idée d’aller visiter les îles Lofoten, je tiens à vous signaler que les Suédois sont les bouseux des Norvégiens, en termes de pouvoir d’achat.

    Et puis sinon, mais vous vous en êtes aperçus vous-mêmes, donc je ne vais pas en rajouter, il est vrai que c’est kid-friendly pour LEURS enfants. Ça, si t’es pas suédois, la Suède, c’est finalement assez moyennement friendly. Même quand t’as pas d’enfants, en fait. Les sociétés tournées sur la famille sont 1/ chiantes 2/ horripilantes à force de perfection. Et cher. Cher cher cher.

    Je suis à moitié suisse, je sais de quoi je parle. Et les Suisses sont les cousins ennuyeux et jugeant des Suédois. Ça, ne partez pas en Suisse sauf si vous avez un plan d’hébergement ou que vous héritez de quelqu’un. Nan parce que limite, quitte à se faire chier et juger par les autres, il vaut mieux retourner en Suède. Avec ou sans enfants.

    Après, l’avantage de rentrer de vacances pas reposée, c’est qu’on peut enchaîner direct sur l’épuisement quotidien qui est d’avoir des enfants. Y’a pas le choc du retour à la normal. Et ça, franchement, c’est priceless, comme dirait la pub pour la carte bancaire qui nous vend du rêve comme si on était riche et qui, si ça se trouve, nous fait miroiter des vacances en Norvège.

    le 20 juin, 2017 à 14 h 25 min
     
  • A la lecture de ce post tombé du ciel, j’avais plein d’idée de commentaires tous plus drôles les uns que les autres et qui m’aurait valu à coup sûr une notoriété aussi certaine qu’éphémère. Tout en lisant ces quelques lignes, je m’efforcais donc de garder dans un recoin de ma têtes ces bons mots à base de syndrôme de Stockholm et autres fulgurances…

    Puis j’ai vu le tableau.

    Maintenant, je crois que je vais juste aller m’immoler à la mimolette périmée.

    le 20 juin, 2017 à 15 h 55 min
     
  • OMG on a choisi la Suède en famille pour cet été, jusqu’ici je trouvais que c’était une bonne idée :/

    le 20 juin, 2017 à 16 h 29 min
     
  • Allez courage, plus que 15 jours, c’est maintenant qu’il faut tout donner !!! Euh attends, un essai sur les tâches ménagères, t’es sûre là? ça fait un moment que je me dis que je vais essayer de lire un de tes livres, mais a priori je vais pas commencer pas celui-là ;)
    J’ai 2 trolls aussi et quand ça veut pas, c’est l’enfer. J’ai toujours une petite appréhension quand on sort de la maison…
    A vendredi pour la newsletter de Slate, bisous

    le 20 juin, 2017 à 16 h 43 min
     
  • Wow la cool surprise dans mon feed, un post de Titiou!J’imagine que tu connais ce site:
    http://itshardbeingtwo.com/
    Ta dernière phrase résonne en moi, je me dis souvent pareil pour mon taf (je suis traductrice.
    Merci, merci de partager ces bouts de vie, la vraie…

    le 20 juin, 2017 à 16 h 58 min
     
  • Tu m’avais manquée (la newsletter c’est pas tout à fait pareil).
    Mais si j’ai bien compris si on veut lire ton oeuvre il faut qu’on te laisse bosser (je ne saurais te conseiller une petite retraite dans un monastère il y fait frais et le bruit est interdit donc les enfants devront rester avec le chef) (bon il y a les messes à se farcir mais on ne peut pas tout avoir) (qui sait tu pourras peut être en tirer un autre essai ?).

    le 20 juin, 2017 à 17 h 56 min
     
  • Quel plaisir de te lire ici, en attendant de pouvoir lire ton grand oeuvre !
    Ça ressemble pas mal à ma fin de thèse ce que tu décris : ça fait un an et demi que je me dis « ok, il me reste juste 3 mois à tenir, je coupe tout tant que j’ai pas bouclé ». Bon courage <3

    le 20 juin, 2017 à 18 h 39 min
     
  • Hey courage lâche rien !
    A dans deux ans :-)

    le 20 juin, 2017 à 19 h 57 min
     
  • OMG ça fait du bien de te lire ici ! :-)
    Le coup des factures à faire rembourser aux mômes, c’est extra ! :-)
    À bientôt en librairie :-)

    le 21 juin, 2017 à 11 h 58 min
     
  • Cela fait quelques semaine que j’ai découvert tes livres et ton blog. Trouvaille originale/ironie du sort? Quand je me dit que j’ai déniché ton livre sur les rayons d’une bibliothèque au boulot et pour couronner le tout je bosse en maison de retraite. Après avoir lu « sans télé on ressent davantage le froid », je suis passée au blog. Comme d’hab j’arrive après la « bataille » car je constate que tu n’y écris plus depuis un an mais qu’importe je me lance dans sa lecture CHRONOLOGIQUE je précise. Je le termine hier et je découvre un nouveau billet –> joie.
    Enfin bref tout cela pour te dire merci, pour m’avoir fait rire, sourire et réfléchir si si (je suis psy ceci expliquant peut être cela?).

    Bon courage pour les vacances et le futur livre.

    le 21 juin, 2017 à 12 h 53 min
     
  • C’est pu un blog, c’est la Fenice.

    le 21 juin, 2017 à 19 h 40 min
     
  • ouiiiiiii, que de joie de lire un nouveau post de blog !

    le 22 juin, 2017 à 14 h 21 min
     
  • Content d’avoir eu une notification dans mon feed pour m’indiquer un nouveau post! Good luck pour le bouclage et on espère très vite de new posts!

    le 22 juin, 2017 à 20 h 35 min
     
  • Ouiiii, un post! merci.

    le 25 juin, 2017 à 21 h 55 min
     
  • Merci pour ce post, on est content d’avoir des nouvelles (en plus de la newsletter de Slate).

    Merci de partager la VDM, je me sens moins seule. Je me positionne sur la loose en vacances, spécialité panne de bagnole à multiples reprises avec la même pute de Velsatis/rage de dents infantile/ crise d’ado…c’est ça la vraie vie.

    Tiens bon, ils ne nous auront pas (mets qui tu veux derrière le « ils »).

    Bises

    le 27 juin, 2017 à 13 h 14 min
     
  • Ah je savais que je faisais bien de vérifier girlsandgeeks presque toutes les semaines ! Après toutes mes petites déceptions qu’il n’y ait pas de nouveau post, ENFIN la récompense ! (non, je n’ai pas de feed, je sais à peine ce que c’est). Le dernier post avait valu au petit dernier de se faire débaptiser Chouchou et renommer Ceausescu tout l’été : ça lui allait carrément mieux.
    Bravo pour le livre, et vive les post MILF.

    le 28 juin, 2017 à 15 h 13 min
     
  • Ça fait plaisir de lire un nouveau post :)
    C’est la folie avec vos gamins, vous ne devez pas vous marrer tous les jours >_<
    Pour le rappel d'argent de poche, pense à prendre en compte l'inflation et les intérêts de retard, ça te mettra du beurre dans les épinards pour tes vieux jours :P

    Bon courage pour ton Grand Oeuvre et tiens-nous au courant !!

    le 28 juin, 2017 à 17 h 05 min
     
  • J’ai cliqué sur l’onglet de ton blog dans mes favoris sans espoir d’y voir un nouveau poste …. et là BIM le bonheur de te lire !
    Donc ce petit commentaire juste pour te dire merci et que j’adooore te lire !
    Bon courage pour les vacances 2017 :p

    le 28 juin, 2017 à 20 h 28 min
     
  • Ah mais la joie de lire un nouveau post!!!!!
    j’ai deux garçons qui ont peu ou prou l’âge des tiens, et misère, à part le cadre et les prénoms, c’est la même…Pour info, nous on fait Espagne et Italie, pour les mêmes raisons, kids friendly, et ces pays le sont vraiment. Et on a vraiment mis les autochtones à rude épreuve…Cet été, on doit faire un long vol et j’envisage très sérieusement de me droguer et de les confier lâchement à leur père pour toute sa durée (il ne le sait pas encore…)
    Sinon, ce n’est pas du tout l’espace pour cela mais je voulais t’écrire suite à ton article sur slate et la section prévue sur Libé sur les crimes de femmes. Cela doit être hyper difficile mais c’est tellement nécessaire donc merci!
    L’Espagne applique un « principe » similaire depuis l’adoption de sa loi contre la violence de genre il y a quelques années, c’est à dire, que tous ces assassinats sont relayés dans les medias nationaux, et que ces derniers consacrent des articles et offrent un espace conséquent à ces assassinats et surtout à l’histoire de ces femmes. Par ailleurs, je ne crois pas que le feminicide soit inscrit au Code Pénal mais c’est le cas dans presque tous les pays d’Amérique Latine actuellement (le Mexique avait été le premier puis cela s’est étendu).
    Sur ce bon courage pour ton manuscrit que j’ai hâte de lire :)

    le 29 juin, 2017 à 11 h 08 min
     
  • Juste un truc de plus sur l’Espagne (après j’arrête hein mais je me suis dit que cela pouvait t’intéresser) certains journaux ont adopté des « chartes » sur la manière d’aborder ces articles et le sujet de façon plus générale. Ils organisent même des journées de réflexion inter medias pour réfléchir à la thématique, formuler des auto-critiques, etc…

    le 29 juin, 2017 à 11 h 22 min
     
  • Je suis trop contente de te relire. Comme les autres commentateurs qui ignorent ce qu’est un feed, je venais toutes les semaines ; autant dire que je n’y croyais plus vraiment :)
    Je sais pas comment tu fais pour me faire autant rire alors même que chaque fois que je te lis, je bénis le truc (génétique, éducation, je sais pas) qui fait que j’ai jamais voulu d’enfants. J’aime vraiment ta plume, caustique à souhait.
    Et sinon, mais quelle horreur ce tableau ! Remarque paradoxalement, c’est un des trucs qui m’a fait le plus rire dans ton post.

    Ah et tu m’étonnes un peu, sur le soleil de minuit à Stockholm ! J’y ai de la famille (désolée) et il me semblait bien y être allée en août… et je me souviens pas que ce soit suffisamment au nord pour ça oO

    le 30 juin, 2017 à 11 h 37 min
     
  • Bonjour,

    Comme les commentateurs précédents je suis très contente de voir ce blog revivre !
    C’est un peu le seul endroit où je peux donner mon impression – puisque je n’ai ni twitter, ni facebook, ni de compte sur libé ou sur slate – donc j’en profite aussi pour dire à quel point ton travail sur les féminicides de l’année 2017 en France (que ce soit l’article sur slate ou la liste complète sur libé) m’a intéressée, bouleversée et fait réfléchir.
    Hâte de lire ton chef d’oeuvre donc, et tant pis si le prix à payer c’est d’avoir moins d’articles sur le blog.

    le 30 juin, 2017 à 17 h 36 min
     
  • Un post!!
    Je me suis justement dis « je finis ce livre (Marche ou crève de King) et je commence « La Théorie de la tartine » » je regarde le blog et MIRACLE!
    Bon courage avec la famille et le livre. Je l’achèterais si je le vois dans ma fnac locale, j’y ai trouvé les 3-4 derniers livres. Je dis 3-4 parce que pour l’anecdote j’étais tellement heureux de voir « Titiou Lecoq » que j’ai acheté deux fois le même livre mais avec un titre différent! (d’ailleurs pour la seconde anecdote j’imagine qu’on est quitte, j’apparais deux fois dans la liste des lecteurs du blog car j’ai commenté avec deux pseudos différents ne me souvenant jamais celui que j’utilise!)

    le 5 juillet, 2017 à 22 h 21 min
     
  • J’ai hâte de lire ton essai sur les tâches ménagères. J’ai à peu près le même âge que toi et deux garçons qui précèdent d’un an ou deux les tiens. J’ai quitté le père de mes enfants car j’en avais marre d’être la boniche, pas qu’il ne faisait rien mais j’en faisais plus et je supportais la charge mentale du ménage (qu’est-ce que ça m’a fait du bien qu’on ait mis un nom sur ce truc). Mais cerise sur le gâteau, en plus d’être la boniche, j’étais cataloguée emmerdeuse parce que je m’en plaignais. C’est ce que j’appelle la double peine.

    le 25 juillet, 2017 à 12 h 56 min
     
  • oh quelle jolie surprise. c’est probablement bête mais je me suis attaché à ce blog. et même si twitter, articles, etc comblent un certain manque, ça fait sacrément plaisir (enfin ça procure un putain de plaisir) de voir un peu de vie ici… (merci)

    le 9 août, 2017 à 16 h 03 min
     
  • Je ne suis qu’au début de la lecture des articles, et je ris tellement. Quelle découverte, j’aime!

    le 30 novembre, 2017 à 12 h 16 min
     

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