28 juin 2009

Salon

Non mais qui est assez débile pour s’attraper une crève et avoir de la fièvre quand il fait 27 degrés…
Et bin cette grosse truffasse qui est en train de suer sang et eau, c’est moi. Avoir de la fièvre en hiver, c’est plutôt chouette. On se met sous la couette, on somnole, bercée par le bruit du radiateur. Par contre, en pleine canicule, on est comme une conne à faire des courants d’airs pour essayer de régler son problème de sudation avec pour seul résultat une faible brise qui passe sur mes cascades gouttes de sueur, aggrave encore ma maladie et me rappelle au passage que l’odeur de ma transpiration n’est pas celle que je préfère. Je suis donc présentement au bord du trépas, seule dans mon linceul, et pourtant je blogue avec courage et loyauté. (Et une partie de mon cerveau est en train de se demander pourquoi j’ai l’impression de suer du gras. C’est possible ça, de suer de la graisse ? C’est normal ? C’est pas un symptôme de la grippe par hasard ?)
Dans la tradition de l’auto-link, j’ai participé à un article sur Susan Boyle pour Brain (mais certains d’entre vous le savent déjà…). A Brain on aime être à la pointe de l’actu. Nous on fait dans le breaking news avec une temps de latence de quelques mois.
Mais j’ai surtout tenté de convaincre les lecteurs de Slate ainsi qu’une partie de mon entourage proche que Secret Story n’est pas une émission stupide. Je crois que j’ai échoué mais comme j’ai sacrifié plusieurs heures à cet article – IL EST LA. Et puis, ce papier m’a valu aujourd’hui même un échange de mails avec Cyril, un des candidats de l’année dernière qui se trouve avoir lu ledit papier. [Je feins le ton détaché mais putain, c’est Cyril quoi…]
En début de semaine, j’ai vu Guido tenir salon à la terrasse d’un café. C’est-à-dire passer plusieurs heures à la même place tandis que les gens défilaient, s’installaient quelques dizaines de minutes avec lui puis disparaissaient, remplacés par d’autres.

Guido, l’Homme qui voit loin. Le sage.

Vous noterez le changement de lumière…
Comme Guido est un guide spirituel à mes yeux admiratifs, comme tout lui réussit dans la vie, comme il a un appart qui encule sa grand-mère, comme sa meuf est chanmé, j’ai décidé de faire tout pareil.
Quelques jours plus tard donc, Julien et moi avons tenu salon à une terrasse. (J’ai préféré m’adjoindre un associé parce que je suis nettement moins populaire que Guido.)

Nous avons été confrontés à un petit soucis d’organisation à cause des terrasses parisiennes qui sont en longueur et, obligeant les clients à s’asseoir en rang de sardines, ne facilitent donc pas la communication avec les voisins. Par exemple, j’ai très peu parler à Anne L. qui pourtant était fort souriante.

Il n’empêche, des gens sont arrivés.

D’autres sont partis.

Je sais, je triche, c’est toujours les mêmes gens mais c’est pour donner une impression de foultitude.

Au passage, j’ai eu la confirmation que rien au monde, pas même la mort du fils caché de Bambi et Peter Pan, ne peut pousser Julien à se départir de son flegme légendaire.
A ce sujet d’ailleurs, je n’ai qu’une chose à vous faire partager :

Je ne sais pas ce qui m’a le plus troublée d’apprendre la mort de l’idole de mes 11 ans ou de découvrir qu’il avait 50 ans…
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