10 février 2009

Une série qui dépote

Pourquoi je ne suis pas encore richissime grâce à girls and geeks ?

Excellente question à laquelle mon coach ne m’a pas apporté suffisamment de réponses satisfaisantes. Je me suis donc penchée sur le problème et j’ai quelques pistes.

D’abord, j’ai fait une très très grossière erreur, j’ai oublié de vous infantiliser à l’aide de meugnons surnoms. Hein mes quiquignous lecteurs d’amour sucré ? Ca va vous plaire que je vous parle comme ça ? Bah j’espère.
(Ca n’est supportable que chez Margaux Motin parce qu’elle a un peu beaucoup de droits, je sais. Mais ça a l’air de marcher chez les autres blogueuses.)

Ensuite, je parle certes de sexe, d’internet et de rupture amoureuse mais ça manque de pastilles ludiques. Du coup, lecteur ma petite pâquerette des bois, j’ai élaboré un superbe concept à la fois ludique et utile pour une non moins superbe série : le guide des chiottes de ma vie.

Pour cette première édition, une critique de chiottes nouvelles : les chiottes du NY Club. L’accueil est agréable. La demoiselle pipi est charmante et l’endroit plutôt intime. Un petit côté presque chez soi. (A part que les murs sont noirs mais ça, c’est le détail hype. Dans les clubs hypeux, les murs des chiottes sont toujours peints en rouge ou noir.) Lumière très discrète (ça ne se voit pas sur la photo à cause de mon flash à la Hiroshima). On appréciera également la présence de papier toilettes. Et le petit rebord au-dessus de la cuvette qui permettrait de poser son sac à main – plutôt que de le laisser baigner dans l’habituelle mare de pisse qui inonde le carrelage de toutes les chiottes à partir d’une certaine heure. « Permettrait » si le vestiaire n’était pas obligatoire… Seul bémol : à déconseiller aux personnes claustrophobes.

Pour les lecteurs courageux qui seraient allés jusqu’au bout de ce post dans lequel, notez-le bien, j’ai accompli l’incroyable exploit de ne rien dire, une espèce de summum de la vacuité vient d’être atteint, une vidéo sur les effets d’optique. (Je sais, tout ça n’a aucune cohérence, j’ai besoin de partir en vacances).

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2 commentaires pour “Une série qui dépote”

  • J’ai décroché quand ils ont prétendu que le ruban de moëbius n’existait pas.

    Remboursez !

    le 16 septembre, 2010 à 19 h 48 min
     
  • J’aurais souhaité présenter cette saga sous forme de blog, mais je voulais avaliser ceci auprès de Titou Lecoq. Le titre de la sage, qui pourrait aussi être un concours : une histoire dans les chiottes visitées par Titou.
    Explication et premier récit très court :
    Suite à la découverte, par des chemins noueux et tortueux, de la pièce Blogueuse, j’en parlais à un ami qui tiqua et m’orienta vers le site girlsandgeeks d’une dénommée (surnommée) Titiou Lecoq. Les premiers textes lus, donc ses derniers écrits, me firent rirent. Et pour me faire rire et non pas sourire, il en faut du travail.
    Je mis donc ma combinaison d’explorateur de web, un pyjama moche et un petit sac avec du pain chimique que je ne mange pas et du Nutella que je gobe à la petite cuillère (Nota, pour les fans de ce produit : en mettre dans une coupelle, planter une cuillère dedans, enfourner le tout dans un congélateur et attendre 12 Heures. Ressortir l’ensemble et par un mouvement de va et vient de la cuillère, extraire la glace obtenue, la cuillère servant de bâton), enfourchai ma monture (un siège) et lançai la bécane. Ho ! Le régal !
    Puis je tombe sur « le Guide des toilettes » et je fus parcouru à ce moment d’un élan de rage et de déception. Non pas que le sujet me bloquasse moralement, mais que c’est une idée que ma forte procrastination aidant j’avais seulement envisagée. Et là, je le vois devant moi. Et en plus bien écrit. Passé ce moment de frustration, je continuais ma lecture, me vautrais dans mon lit et sombrais dans un sommeil profond. Au réveil, cerveau reposé, une idée fulgurante me traversa l’esprit et si, comme j’ai besoin de contraintes pour faire quelque chose, je m’imposai d’écrire une histoire, fictive ou non, par toilette que visite Titiou.
    Alors, je prends ma plume et me jette dans les eaux troubles des méandres de mon cerveau pour la première toilette.

    « New Yavin Club, quelle inspiration j’avais eue. Plongé dans la foule d’anonymes, je pus reconnaître mon contact, évidemment, un nain vert, ça se remarque. Ca se remarque même un peu trop, surtout quand il est perché sur deux tabourets pour atteindre difficilement le haut du comptoir et absorber ses Mojito (ou Mojiti, me demandai-je). Je me posai à côté de lui et me présentai.
    « Qui tu es, je sais » me dit-il, sûrement déjà défoncé par les 5 dés à coudre dont il se servait en guise de verre, présents et vides à ses côté.
    Il ajouta : « L’holodisque prendre tu dois », ce qui me fit exploser de rire et lui répondre :
    « L’holodisque prendre je vais. »
    L’humour ne semblait pas être son fort et par respect pour les vieux, je ne lui fis pas de remarques sur son état d’ébriété et m’exécutai. Oui, je suis peut-être fermier, mais je me sentais investi de cette noble tâche. Puis je réfléchis à un endroit pour le regarder tranquillement. Me souvenant d’émissions en provenance d’une galaxie lointaine, très lointaine, je me rappelais avoir lu la présence de rebords sur les toilettes du NY Club et mon cerveau brillant ne fit qu’un tour pour faire ce lien entre les émissions de l’exploratrice et les initiales de ce club.
    Fier de moi, je présentai ma requête à la charmante ouvreuse qui m’invita donc à pénétrer dans cet endroit si éloigné de la foule.
    J’ouvris la porte et franchis le seuil quand je sentis la présence sombre et camouflée de l’ennemi public numéro un de la rébellion : Darth Vador, coincé dans l’étroite pièce.
    Sortant mon pistolet Laser, il essaya de se débattre, mais ses mouvements me montraient que l’angoisse l’étreignait. Dans la panique et voulant sûrement sauver sa peau il me supplia d’un « Luc, je suis ton père ».
    Explosant de rire, je lui fourguai dans le buffet tout ce que les cellules énergétiques de mon pistolet Laser pouvaient m’offrir.
    Depuis, je suis devenu l’icône de la rébellion, le héros du monde dans lequel nous vivons. Je me suis cependant rebranché sur les émissions de la galaxie lointaine, très lointaine et j’ai appris que des milliards de gens de la planète Terre m’en voulaient d’avoir gâché une si belle histoire. »

    le 10 novembre, 2010 à 11 h 57 min
     

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